C'est très mal présenté mais ça apporte plein d'informations Il est important de tout lire, vous ne le saviez pas mais c'est du sérieux...
Un moment de lecture sur une analyse sérieuse de la Rédactrice en chef de publications "Agora" en économie ...
Amicalement.
M.H.
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France 2012 : LA FAILLITE
Cher Concitoyen,
Selon moi, l'année 2012 marquera un tournant dans l'Histoire de France.
Notre pays, déjà en déclin, devrait voir sa chute s'accélérer et son rang dans le monde se dégrader. Nous pourrions même basculer dans un chaos social et économique tel que nous n'en avons pas connu depuis 1968... voire depuis la Révolution de 1789.
Ne vous y trompez pas : la faillite de la France est proche. Et elle est bien réelle.
Si mes prévisions se réalisent, elle commencera avec les élections présidentielles de mai 2012. Mais le processus pourrait même s'enclencher avant, comme nous le verrons dans quelques lignes.
Si je vous écris aujourd'hui, c'est pour tirer la sonnette d'alarme.
En tant que citoyen français, vous avez le droit de savoir ce qui se passe... mais aussi de connaître les mesures qui pourraient vous aider à vous protéger.
Parce qu'il ne faut jamais perdre de vue une chose très importante : dans des périodes aussi troublées que celles que nous vivons en ce moment, des fortunes se défont... et se font.
Ce que vous allez découvrir dans ce message ne sont pas de simples prophéties d'oiseaux de malheur, qui n'ont aucune chance de se réaliser.
Si vous pensez que nos dirigeants ont le pouvoir de tout régler d'un coup de baguette magique, vous pouvez arrêter votre lecture ici... et tant pis pour vous.
Les chiffres que je vais vous révéler sont réels. Ce sont des données publiques, accessibles à tous. Il suffit de voir au-delà de la langue de bois et du politiquement correct pour s'apercevoir que ces informations pointent tous vers une réalité implacable.
Oh, certains de ceux qui liront ce message balaieront mes arguments d'un revers de main.
Ils me traiteront de "Cassandre" et se moqueront de ce qu'ils considèrent comme des élucubrations.
J'ai l'habitude.
Mais j'ai aussi l'habitude de voir nos prédictions se réaliser... alors même qu'elles étaient considérées comme "impossibles" par une large partie des autorités et de la presse grand public.
Il faut dire que nous avons un long historique de prévisions auxquelles bien peu de gens croyaient... et qui font aujourd'hui la Une des journaux.
Des années passées à servir la cause des investisseurs particuliers et épargnants individuels
Je m'appelle Simone Wapler.
Ingénieur de formation, j'ai quitté depuis 13 ans les laboratoires pour les marchés boursiers. En 2001, je suis entrée dans un groupe de presse et d'édition spécialisé dans les recherches et les conseils financiers.
J'en ai pris la direction éditoriale depuis peu.
Ce qui fait notre différence est que nous sommes totalement indépendants.
Attention, nous ne sommes pas pour autant isolés. Notre force est d'appartenir à une sorte de "think tank" financier, un réseau de spécialistes unique au monde :
Agora Inc.Nous ne servons ni la cause des multinationales cotées en bourse, ni celle des grandes banques mais, à travers plus de 120 pays, celle de milliers et milliers de particuliers.
C'est simple, nous avons été parmi les premiers à nous intéresser à l'or et à prédire sa hausse continue. Nous avons annoncé avant qu'ils ne fassent la une des journaux grand public l'explosion de la bulle internet en 2000... les dérèglements financiers mondiaux de l'après-11 septembre 2001... la bulle des junk bonds de 2001...la bulle immobilière américaine en 2007... Et j'en passe, la liste serait trop longue.
Surtout, nos lecteurs ont pu chaque fois se protéger à temps -- comme en 2008, avant la crise des crédits subprime et l'effondrement boursier qui s'en est suivi.
Comment ?
Tout simplement en investissant dans un secteur clef : l'or -- qui, pour rappel, est passé de moins de 300 euros au début de l'année 2000 aux récents 1 200 euros -- soit une multiplication par quatre...
Plus récemment encore, nous avons mis en garde nos lecteurs contre les obligations grecques, espagnoles ou portugaises ainsi que de nombreux placements autrefois sûrs, désormais à fort risque. Pour cela, nous n'avons pas attendu la dégradation des notes souveraines de ces Etats ou encore celle, en septembre dernier, d'un gros assureur comme Groupama.
D'ailleurs, cela ne m'étonnerait pas que vous possédiez, comme 46 millions de Français, un de ces placements à risque -- et que vous soyez particulièrement exposé aujourd'hui.
A vrai dire, je ne connais pas d'autre société de presse ayant eu le courage d'avertir ses lecteurs, aussi en avance et avec tant de précision, des conséquences inéluctables et dangereuses, sur leur propre porte-monnaie, de la crise financière de 2008 ou de l'actuelle crise des dettes souveraines.
Il ne s'agit en aucun cas de nous reposer sur nos lauriers : le pire est à venir.
Je suis convaincue que la crise que nous traversons aujourd'hui affectera profondément notre niveau de vie en France et notre rang dans le monde.
Quatre critères objectifs pour une faillite annoncée
Savez-vous à quand remonte le dernier budget à l'équilibre de notre pays ?
1973.
La France est dans le rouge depuis plus d'une génération !
De 1974 (élection de Valéry Giscard d'Estaing) à aujourd'hui, la dette française est passée de 21,2% du PIB à 86,2% du PIB.
Tenez, un graphique vaut mieux qu'un long discours :
Source : INSEE
Ce sont désormais 1 692,7 milliards d'euros de dette que nous nous traînons... soit plus de 26 000 euros à rembourser pour chaque homme, femme et enfant habitant notre pays.
Et c'est terrible à dire, mais ce n'est pas le plus grave.
Non : ce qui est en train de couler notre pays aussi sûrement qu'un boulet entraîne un corps sous les eaux, ce sont les intérêts sur cette dette.
Critère de faillite n°1 :
Savez-vous à quoi servent vraiment vos impôts ?
C'est logique : chaque fois que notre déficit s'aggrave, l'Etat doit emprunter de l'argent. Et qui dit emprunt, dit intérêts. Plus la somme empruntée est conséquente, plus les emprunts sont élevés.
Or actuellement, l'emprunt est colossal... et les intérêts sont gigantesques.
Quelques chiffres pour vous donner la mesure du problème :
En 2010, les intérêts se montaient à plus de 42,5 milliards d'euros.
En 1980, il fallait un tiers des impôts sur le revenu pour s'acquitter de ces intérêts.
En 2004, c'était l'intégralité de nos impôts qui passait dans ces remboursements !
Désormais, vos impôts ne servent plus à assurer un service public digne de ce nom.
Education, recherche, défense, infrastructures, logements... tous les services de l'Etat sont financés à crédit -- tandis que le produit de votre travail est taxé de plus en plus lourdement pour rembourser une dette qui s'alourdit d'année en année.
Nous sommes entrés dans un cercle vicieux... et nous ne pourrons pas en sortir sans d'immenses sacrifices. Voyez-vous, un gouvernement ne peut pas s'approprier toute la richesse de la France. Il faut bien qu'il vous reste de quoi vous nourrir, vous vêtir, vous loger.
Pour payer ses dettes et rembourser, l'Etat ne peut donc prendre que sur ses recettes : ce qu'il prélève comme impôt sur les entreprises et ses citoyens.
En 2010, les recettes fiscales s'élevaient à
271,8 milliards d'euros.
Rappelez-vous à combien se monte notre dette :
1 692,7 milliards d'euros.
Il faudrait donc à l'Etat plus de cinq années de recette pour rembourser la dette nationale, ceci en arrêtant tout service public : plus de justice, de police, d'école, d'armée, de musées, d'hôpitaux, de médecins... ni même de fonctionnaires pour faire rentrer les impôts !
Et ce n'est pas tout...
Critère de faillite n°2 :
Où diable notre gouvernement va-t-il trouver
33% de recettes fiscales supplémentaires ?
Comme tout contribuable, vous avez dû recevoir avec votre déclaration de revenus la note annuelle "Budget 2011 - A quoi servent nos impôts ?" (Bonne question...)
Cette note détaille avec précision la répartition des dépenses publiques -- je la reprends ci-dessous ligne par ligne :
Dépenses en milliards d'euros : 363,4
Enseignement et recherche : 87,0
Collectivités territoriales : 58,0
Charge de la dette : 45,4
Défense : 37,4
Union européenne : 18,2
Sécurité : 16,8
Solidarité, insertion et égalités de chances : 12,4
Gestion des finances publiques et des ressources humaines : 11,7
Travail et emploi : 11,6
Ecologie et développement durable : 9,5
Ville et logement : 7,6
Justice : 7,1
Autres missions : 40,7
Et voici maintenant, toujours selon la même source, les recettes de l'Etat français :
Recettes en milliards d'euros : 271,8
TVA : 130,9
Impôt sur le revenu : 52,2
Impôt sur les sociétés : 44,8
Taxe d'Importation des Produits Pétroliers (TIPP) : 14,1
Autres recettes fiscales : 12,9
Autres recettes : 16,9
C'est parfaitement clair : le remboursement de la dette est devenu le troisième poste de dépenses de l'Etat. Il absorbe 16,5% des recettes et 80% de l'impôt sur le revenu.
Vous avez noté que j'ai également surligné le poste "Union européenne".
Tout simplement parce qu'il devrait exploser cette année compte tenu de la faillite de la Grèce et du renforcement du tristement célèbre FESF... pour lequel la France va contribuer à hauteur de 159 milliards d'euros (alors qu'elle n'a pas un sou en poche !)
Le calcul est simple : notre déficit fiscal se monte à :
(363,4 – 271,
/271,8 milliards d'euros...
... soit 33,7% des recettes fiscales.
Il faut trouver un tiers de recettes fiscales supplémentaires.
Et n'oubliez pas le plus important ! Même si nous trouvions ces milliards supplémentaires, nous n'aurons même pas commencé à rembourser le principal. Nous aurons simplement arrêté l'hémorragie.
Où trouver un tiers de recettes fiscales en plus ?
Critère de faillite n°3 :
Pour tondre un mouton, encore faut-il qu'il lui reste de la laine sur le dos...
La pression fiscale en France est déjà l'une des plus élevée d'Europe. Les dépenses publiques de notre pays représentent 54% du PIB. Ces dépenses publiques sont financées par les impôts. La pression fiscale est donc de 54%.
Selon l'étude de l'Institut Economique Molinari et d'Ernst & Young :
Le taux d'imposition réel du salarié moyen augmente dans l'Union européenne de 0,24% en 2011. Il est passé de 43,99% en 2010 à 44,23%, en grande partie en raison de l'augmentation de la TVA dans 13 états membres depuis 2009.
Dans six pays, plus de la moitié des revenus liés au travail sont prélevés au titre des impôts et taxes retenus dans le périmètre de notre étude (Belgique, Hongrie, France, Autriche, Allemagne, Suède).
Le graphique ci-dessous est très clair à cet égard :
Pour classer la pression fiscale qui s'exerce sur les salariés, l'Institut Molinari a également procédé au calcul du "jour de libération fiscale" -- c'est-à-dire le jour de l'année civile où vous commencez à travailler pour votre compte.
Le constat est sans appel : un Français ne travaille que pour l'Etat jusqu'au 26 juillet de l'année civile !
Plus de la moitié de votre année se passe à travailler pour le gouvernement... sans que votre labeur ne vous rapporte quoi que ce soit.
Et ne vous faites pas d'illusions : ce n'est pas parce que vous faites déjà partie des citoyens les plus taxés du monde que l'Etat ne va pas augmenter sa pression : il y va de sa survie, après tout...
Les deux plans d'austérité annoncés depuis le début de l'année en sont la preuve. Soyez prêt à travailler encore plus... pour payer plus.
Préparez-vous à l'écrasement de la classe moyenne
Eh bien, clament pas mal de personnes bien intentionnées, il n'y a qu'à taxer les plus riches ! Avec toutes ces niches fiscales, c'est bien le diable si on ne débusque pas assez de milliards pour résoudre nos problèmes !
Détrompez-vous.
Déjà, la notion de "riches" est franchement fluctuante.
Selon l'INSEE en 2009, si vous aviez plus de 2 987 euros par mois de revenus net, vous faisiez partie des riches.
Selon François Hollande, lors de la campagne présidentielle de 2007 était riche celui qui disposait de plus de 4 000 euros / mois de revenus.
Pour le moment, vous êtes considéré comme riche à partir de 250 000 euros par an de revenus imposables. C'est en tout cas le seuil qu'a arrêté le gouvernement en 2011.
Mais surtout, le calcul est implacable... Selon la chaîne télévisée TF1, voici ce que donne l'idée d'une taxe de 3% sur les revenus des présumés riches :
Revenus annuels en euros
Nombre de foyers touchés
Recette fiscale annuelle en millions d'euros
500 000 euros
30 000
2000
150 000 euros
300 000
1 500
Taxer les riches procurerait donc entre 200 millions et 1,5 milliards d'euros de recettes...
C'est dérisoire : n'oubliez pas que nous parlons d'une dette de 1 692,7 milliards dont les seuls intérêts nous coûtent plus de 45 milliards !
Supposons maintenant que l'Etat confisque 90% des revenus des présumés riches gagnant plus de 150 000 euros. Ils verraient leurs revenus disponibles ramenés à 15 000 euros annuels, soit 1 250 euros par mois, donc sous le SMIC (1 350 euros par mois).
Malgré cette confiscation, l'Etat n'encaisserait que 45 milliards d'euros, pas tout à fait de quoi faire face aux intérêts de sa dette... qui grossirait encore.
Il faudra trouver d'autres riches... Et le moyen le plus simple consistera à abaisser toujours plus le seuil de richesse.
De cette manière, la France pourrait ne compter bientôt que des riches, donc taxables. Les pauvres, eux, auront disparu des statistiques, de la même façon qu'on raye les chômeurs découragés des statistiques de l'emploi.
En pratique, ce serait tout simplement l'écrasement de la classe moyenne : elle deviendrait la victime systématique des politiques d'austérité, provoquant son appauvrissement... Tandis que les plus modestes, ployant eux aussi sous le fardeau fiscal, seraient bien en peine de grimper dans l'échelle sociale. Il est d'ailleurs dramatique de constater que la jeune génération actuelle est la première depuis le 20ème siècle à savoir que son niveau de vie ne sera pas supérieur à celui de ses aînés.
Un pays sans classe moyenne est un pays pauvre. Un pays dont la classe moyenne diminue est un pays qui s'appauvrit !
Et la croissance, alors ?
Honnêtement, j'ai hésité à ajouter ce chapitre. Parce qu'il me semblait presque indécent de parler de "croissance" dans le contexte actuel.
Il est vrai que, classiquement, la seule autre façon de rembourser les dettes serait que l'Etat augmente ses recettes fiscales grâce à la croissance.
Mais quelle croissance ? Elle était de -0,1% au deuxième trimestre 2011, et se traîne péniblement à +0,4 au troisième trimestre. Elle devrait être de... 0,0% (tout rond) au quatrième trimestre.
Et on l'attend à -- royalement -- 0,5% en 2012. C'est avec ça (et 4,2 millions de chômeurs) qu'on va regonfler notre budget national ?
Soyons sérieux.
Année après année, les budgets de la France ont été élaborés comme si le baby boom et les gains de productivité de l'automatisation puis de l'informatisation étaient éternellement garantis. Ce n'est pas le cas. La population vieillit ; les gains de productivité sont désormais marginaux.
Jamais un pays n'est devenu riche en levant des impôts. Mais comme l'absence de croissance ne permet pas d'augmenter les recettes, c'est la seule voie possible. Hélas, partant d'une pression fiscale record, elle deviendra vite insoutenable.
Critère de faillite n°4 :
Le secteur public pèse trop dans la balance
A cette situation, l'Etat rajoute un handicap bien français : des pans entiers de l'économie qui restent sous contrôle étatique.
Ceci est également mauvais pour la croissance, selon une démonstration de Charles Gave, l'auteur d'un des premiers livres sur la prochaine faillite de la France, économiste et fondateur en Asie de la société en conseil de gestion de portefeuille GaveKal.
Charles Gave s'appuie sur la comparaison entre la part de la valeur ajoutée provenant du secteur privé par rapport à la valeur ajoutée provenant du secteur public. Ce ratio était supérieur à 0,67 en 1978. Dit autrement, 67% de la valeur ajoutée de notre PNB venait des entreprises privées.
Dans le même temps, notre croissance structurelle, atteignait presque 4% (il s'agit ici du PNB réel, corrigé de l'inflation).
Aujourd'hui, 33 ans plus tard, ce chiffre a considérablement baissé : seulement 58% de la valeur ajoutée de notre PNB vient du secteur privé. Dans le même temps, notre croissance structurelle dépasse à peine 1%.
L'arithmétique est implacable : pour se tirer d'affaire, la croissance doit dépasser le déficit ! Dès que la croissance est inférieure au déficit, l'insolvabilité augmente.
Là, je vais devoir vous infliger un peu de mathématiques. Mais le raisonnement est simple... et il est très important.
Imaginez :
- Un ratio dette/PIB aux environ de 80% (la réalité est pire).
- Un déficit de 3% (ce qui est devenu inaccessible -- pour l'instant, on espère déjà réduire le chiffre actuel, qui est de 11%).
- Une croissance du PIB de 3% -- ce qui est devenu un Graal, puisqu'on sait que la croissance de la Zone euro sera inférieure à 1,5%.
Nous partons donc d'un PIB de 100 qui devient 103. La dette (qui valait 80) passe à 83 puisque le déficit vaut 3.
Votre ratio dette sur PIB devient 83 ÷ 103 = 80,58. Ou encore 80,58% comme vous l'avez appris sur les bancs de l'école primaire.
Ces chiffres vous prouvent qu'il faudrait une croissance de l'ordre de 4% (supérieure au déficit de 3%) pour nous tirer d'affaire ! Nous n'avons pas connu une telle croissance depuis 30 ans !!
Et nos problèmes pourraient bien être multipliés dans les mois (voire les semaines) qui viennent...
Taux d'intérêt : catastrophe en vue...
Jusqu'à présent, nous avons "de la chance" : les créditeurs de l'Etat français ne réclament qu'un taux
Mais ne vous leurrez pas : ça ne va pas durer. Et les conséquences pourraient être catastrophiques.
Si notre taux moyen d'emprunt n'augmentait ne serait-ce que de 0,5% -- c'est-à-dire à 4% --, plus de la totalité des recettes de l'impôt sur le revenu passerait dans la charge de la dette.
> > > > Chaque 1% d'intérêt supplémentaire nous coûterait 15 milliards d'euros -- le tiers de la recette de l'impôt sur le revenu.
Faut-il vous rappeler que la situation de la France est extrêmement précaire en ce qui concerne les taux d'intérêt ?
Le 18 octobre 2011, l'agence Moody's a indiqué qu'elle avait la France à l'oeil... et qu'elle pourrait la placer sous "surveillance négative" d'ici début 2012. En règle générale, sauf redressement spectaculaire, la surveillance négative précède de quelques mois la dégradation de la note.
Regardez le graphique ci-dessous. Il s'agit d'une simple comparaison : le prix qu'il en coûte d'assurer un bon du Trésor français à cinq ans contre un risque de défaut de paiement... par rapport à d'autres pays.
Visiblement, le marché pense que la France présente un risque presque équivalent à celui du... Kazakhstan ! Et nous sommes moins bien classés que les Philippines ou le Pérou !
croyez-moi, la perte de notre triple A n'est plus une vague idée -- c'est une hypothèse dont les journaux parlent de plus en plus. Un tel événement propulserait immédiatement les taux à plus de 6%, comme cela a été le cas pour la Grèce, l'Irlande, le Portugal et l'Italie.
Cela nous coûterait donc 30 milliards d'euros !
Il faut en être conscient : la France est un zombie financier, tout juste capable de faire face aux remboursements des intérêts de sa dette, mais incapable d'assumer le remboursement du principal.
Nous sommes déjà financièrement MORTS.
La situation a désormais dépassé le stade auquel elle était politiquement gérable. Nous ne pouvons plus redresser La trajectoire grâce à un effort prolongé collectivement supportable.
Jusqu'au 18 octobre, date à laquelle Moody's a mis sous surveillance la France, les marchés avaient encore les yeux tournés vers l'Irlande, la Grèce, l'Espagne, le Portugal. Nous avions encore un petit temps d'avance.
Ce n'est plus le cas.
A présent, la situation va empirer, et surtout, va s'accélérer. Il est plus que temps de réagir et de mettre votre patrimoine à l'abri dans les plus brefs délais.
C'est URGENT -- c'est même une question de mois.
31 mars 2012 :
Début du compte à rebours de la faillite ?
Sortie de la Grèce de la Zone euro... aggravation de la situation en Italie... crise bancaire façon Dexia... Si un seul de ces phénomènes se produisait, cela suffirait à faire basculer la situation (et selon moi, ce n'est pas une question de "si", mais bien une question de "quand").
Au fur et à mesure que la contamination se ferait, le processus de défauts en cascade irait en s'accélérant. Après la Grèce, l'Irlande, le Portugal, il y aurait de moins en moins de volontaires pour des plans de sauvetage douteux. Acheter du temps coûtera de plus en plus cher.
Le 25 septembre 2011, le Sunday Telegraph rapportait des "bruits de couloir" du FMI concernant un plan en trois étapes :
- Recapitalisation des banques allemandes et françaises en danger
- Puis grossir le fonds de sauvetage européen FESF
- Puis laisser la Grèce faire défaut
A peine quelques semaines plus tard, la France et l'Allemagne se mettaient enfin d'accord sur la nécessité de recapitaliser les banques, et de passer la capacité du FESF de 400 à plus de 1200 milliards d'euros.
Notez déjà une chose très importante : ce beau plan ne peut voir le jour que si la France conserve son triple A. Car les capacités d'emprunt du FESF ne tiennent qu'à la note de la France et celle de l'Allemagne. Or, en ce qui concerne la France, rien n'est moins sûr.
Je suis convaincue que le début de la campagne présidentielle de 2012 -- qui commence officiellement début avril prochain, pourrait servir de détonateur à cette bombe, dont la mèche est de plus en plus courte.
Eh oui ! Quel politicien aura assez de tripes pour regarder la situation en face ? Prédire la crise, annoncer des mesures d'austérité, inciter la population à se serrer la ceinture... comment se faire élire sur un tel programme ?
Il apparaîtra au grand jour que tous les politiques ont en commun une chose : une impuissance à régler un problème qu'ils ont fait naître et grossir. Ils ne contrôlent plus la situation.
La route vers le redressement financier sera une route vers l'enfer. La démagogie voudra que l'on sacrifie "les riches", c'est-à-dire la classe moyenne.
Et si l'on en juge par la manière dont les choses se sont passées dans d'autres pays, vous pouvez probablement vous attendre à de nouvelles mesures d'austérité... voire un passage sous la tutelle du FMI et de l'Union européenne.
Et tout cela pourrait naturellement s'accompagner de manifestations et de scènes d'émeutes comme on en a constaté à Athènes, en Italie ou à Londres.
Comment saurez-vous que l'engrenage de la faillite est lancé ?
Surveillez ces 4 symptômes avant-coureurs
1 - La fin du Triple A
J'ai déjà parlé des conséquences d'une dégradation de la note française : elles seraient catastrophiques. Or cette menace se précise. Il faut savoir que...
... un "changement de perspective" conduit une fois sur trois à une dégradation de la note dans les 12 à 24 mois qui suivent.
... une "mise sous surveillance négative" signifie que la note peut se retrouver dégradée dans un délai de trois mois.
Nous sommes au bord du gouffre, et les choses pourraient aller très vite si notre note était abaissée.
Surveillez les communiqués des agences de notation comme du lait sur le feu. Je vous y aiderai, si vous le permettez... mais je vous en dirai plus à ce sujet dans quelques lignes.
2 - Attention aux augmentations de capital de nos banques...
Le 22 septembre 2011, une note du FMI chiffrait les pertes potentielles des grandes banques européennes à 200 milliards – 300 milliards d'euros en incluant les banques locales des six pays en difficulté notoire : Grèce, Portugal, Irlande, Belgique, Italie, Espagne.
(Au passage, rappelez-vous que cinq milliards d'euros -- et un trader nommé Jérôme Kerviel -- ont suffi à mettre en danger la finance européenne lors de la faillite de Lehman Brothers).
Les banques seront obligées de se recapitaliser. Mais n'oubliez pas qu'elles seront en concurrence directe avec les Etats sur le marché obligataire, pour lever des fonds qui se font de plus en plus rares.
Là encore, je ne peux que vous conseiller de garder un oeil sur ces augmentations de capital : au moindre signe de difficultés, renforcez immédiatement vos mesures de protection financière.
3 - ... sans parler du placement de nos obligations d'Etat !
Là encore, c'est un signal de faillite fort : le jour où le marché rechignera à nous prêter de l'argent en achetant nos obligations souveraines.
Nos dettes souveraines sont détenues à 65% par des étrangers ; nous sommes donc dépendants de leur bon vouloir à continuer d'acheter nos titres -- et donc financer nos déficits.
Or avez-vous remarqué que ces derniers temps, malgré leurs belles promesses, les fonds souverains chinois ou qatari ne sont pas si pressés d'acheter notre papier ?
Si le FESF n'attire pas les foules empressées, cela laisse mal augurer des prochaines levées de fonds de l'Etat français qui est –- répétons-le -– garant du FESF.
4 - Le seuil fatal des 6%
Là encore, nous avons vu cela plus en détail il y a quelques lignes. Dès l'instant où le rendement de l'emprunt dépasse les 6%, la situation bascule.
Le seuil a été fatal à la Grèce et au Portugal. Il a plongé l'Italie dans la tourmente. C'est à ce niveau que le point de non retour est officiellement atteint et que l'on appelle le FMI à la rescousse.
Dans notre cas, il en coûterait 30 milliards d'euros supplémentaires.
Nous en sommes à 3,71% à l'heure où j'écris ces lignes. Comme je vous le disais plus haut, les signes de basculement se multiplient. Nous sommes sur le fil du rasoir : restez attentif à tout frémissement à la hausse de cet indicateur extrêmement important.
Il est vital de vous tenir informé, afin de pouvoir agir rapidement et efficacement en cas de faillite déclarée de notre pays.
Parce que, comprenez-moi bien, les conséquences potentielles sont dramatiques pour vous, votre argent et votre mode de vie. Elles vont au-delà de l'inévitable effondrement du CAC 40, ou même de l'inflation galopante qui s'ensuivrait, laminant votre pouvoir d'achat.
Etes-vous vraiment prêt ?
La conséquence la plus immédiate et la plus visible serait bien sûr une augmentation radicale de la pression fiscale. Elle est déjà entamée : si vous êtes fumeur ou si vous buvez des boissons sucrées, vous en avez une petite idée... Sans parler des multiples autres mesures d'austérité qui nous ont été imposées depuis le début de l'année.
Regardez aussi ce qui s'est passé au Royaume-Uni : le pays a augmenté sa TVA de 2,5 points au 4 janvier 2011 pour faire face à son déficit. Nos politiques en parlent déjà eux aussi : "pour arriver aux 40 milliards de recette supplémentaires nécessaires, j'ai la conviction qu'un augmentation de deux points de la TVA s'imposera", estimait le centriste François Bayrou dans Le Point du 11 août 2010.
Augmentation de la TVA, réduction des niches fiscales, recul de l'âge de la retraite, redéfinition du niveau de "richesse" pour augmenter le niveau de taxation des classes moyennes... Je pense que nous pouvons nous attendre à tout cela dans les mois qui viennent.
Nos dirigeants n'auront pas le choix : ce sera l'austérité... ou la Grèce.
Je pense même qu'ils pourraient aller plus loin.
Le jour où votre épargne sera réquisitionnée
Ce n'est pas inédit. En 1914, par exemple, la Nation en avait appelé au civisme de ses concitoyens pour déposer leur or à la Banque de France afin de participer à l'effort de guerre.
Plus récemment, Henri Regnault, professeur d'économie à l'université de Pau, a évoqué l'idée d'un gel des contrats d'assurance vie dans son Journal de Crise numéro 16 :
"La dette souveraine n'est plus gérable en mode 'marché', elle va passer en mode 'administré'. Cela ne sera pas sans conséquence pour votre épargne", explique-t-il.
Une telle mesure aurait deux avantages pour un gouvernement aux abois : nationaliser ce gisement d'épargne et éviter une faillite d'un assureur incapable d'assumer de trop nombreuses sorties. Avouez que c'est diablement tentant !
"Ce ne sont pas tant nos liquidités qui seront rationnées... encore que... si ça tourne vraiment très mal on ne peut pas l'exclure. Mais, plus sûrement, c'est notre épargne longue (assurance-vie, fonds de pension, et bien des formes de placements collectifs aux noms variables suivant les pays) qui risque d'être corralisée, parquée dans des enclos à créances souveraines dont nous ne pourrons sortir qu'à petite dose... une fois tondus [...]", écrit Henri Regnault.
Bien sûr, on n'appellerait pas ça une réquisition ou une confiscation. On ferait seulement un "appel au civisme", au "devoir citoyen"... qui consiste à payer pour les années de mauvaise gestion de nos gouvernants.
Vous trouvez que j'exagère, que tout ceci n'est qu'élucubrations anxiogènes ?
Regardez ce qui se passe en Grèce, ou à nos frontières, en Italie et en Espagne.
Voyez la détresse sociale engendrée par des politiques d'austérité drastiques mises en place en catastrophe.
Pensez au taux de chômage à deux chiffres chez les jeunes, au mécontentement qui bouillonne et monte parmi les populations.
N'oubliez pas les bouleversements politiques qui ont également eu lieu (souvent au mépris des règles les plus élémentaires de la démocratie).
Et surtout... gardez en tête les manifestations qui se multiplient partout dans le monde... les grèves qui paralysent la Grèce... les scènes d'émeute et de pillages à Londres.
La France n'en est pas si loin qu'on veut bien nous le faire croire.
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