Caton l'Ancien a écrit:La grève des hommes
Mon grain de sel : dans les sociétés primitives, il n'y avait pas d'expansion... tout ce que la société attendait, c'était une conservation en équilibre avec le milieu....
Et il est déjà arrivé que les hommes rechignent à se charger des femmes...
Pour compléter le sujet, le texte plus bas vise à exposer la dynamique sexuelle au sein de la société moderne, ce qu’on appelle communément les relations hommes-femmes.
Il est intéressant de se donner une perspective historique afin d’aborder la question en profondeur.
Revenons à l’époque préhistorique, les mâles reproducteurs sont les plus puissants physiquement, ce qui leur permet d’expulser du groupe les mâles inférieurs et de protéger le groupe de femelles des menaces extérieures. La femelle s’accouple avec le mâle dominant afin d’assurer que sa progéniture mâle obtienne les gènes dominants qui lui permettront à son tour d’être dominant et d’entretenir un harem, ce qui assurera la transmission des gènes, et ainsi de suite. Comme l’homme produit une quantité virtuellement infinie de sperme, sa stratégie sexuelle est de féconder autant de femelles qu’il lui est possible de le faire afin de répandre ses gènes. À l’opposé, la femelle qui ne produit qu’un ovule par mois et qui doit porter l’enfant 9 mois doit s’assurer que le coup en vaut la chandelle. Sa stratégie sexuelle est donc de sélectionner le meilleur mâle disponible et (dépendamment des espèces) de s’assurer que celui-ci ait des ressources suffisantes pour sa survie et celle du bébé. Le mâle dominant a donc accès illimité aux femelles qui désirent toutes garantir des gènes dominants à leurs descendants. Cependant, l’hypergamie féminine fait en sorte que si un mâle plus dominant que lui apparaît et le vainc, les femelles l’abandonneront toutes sans aucun remord pour le nouveau mâle dominant. Son accès illimité aux femelles est donc conditionné à son statut de dominant. C’est la loi de Briffault : «Quand la femelle ne retire aucun bénéfice d’une association avec le mâle, cette association n’a pas lieu.»
Avons-nous évolué depuis cette époque? En vérité, notre cerveau est programmé de la même manière et les stratégies sexuelles des hommes et des femmes n’ont guère changé. Si le monde actuel est quelque peu différent du monde préhistorique décrit précédemment, c’est en raison des normes sociales et religieuses à la base de nos sociétés modernes qui court-circuitent les comportements sexuels naturels des humains. Dans toutes les civilisations développées, une structure sociale contraint les hommes et les femmes à la monogamie exogamique (selon la formule de Michel Clouscard). Ainsi, l’unité de base d’une société traditionnelle est une famille composée d’un homme, d’une femme et d’enfants. Pourtant, comme nous l’avons vu, cette situation n’est pas naturelle. Sans contraintes, les humains sont portés à suivre la loi du harem 80/20. C’est donc que cette monogamie est forcée par des mesures sociales coercitives, par exemple la religion chrétienne en occident. Les mâles dominants doivent abandonner leurs harems, les femelles doivent renoncer aux mâles dominants et les mâles pourvoyeurs acquièrent une femme. En contrepartie, puisque ces derniers ont un accès assuré à la sexualité et à la reproduction, ils se consacrent à la construction et au développement de la société, ce dont bénéficient grandement les femelles. Si les sociétés modernes ont atteint les niveaux de confort matériel et de développement technologique actuels, c’est en raison de cette configuration sociale des rapports hommes-femmes qui a permis de canaliser le travail des mâles en vue de bâtir la société. Bien sûr, l’adultère et la promiscuité ont toujours existé, mais ils étaient fortement punis et condamnés par la société.
À mesure que la société actuelle s’éloigne de ses valeurs traditionnelles, on observe un retour vers la situation qui prévalait à l’état naturel, i.e. la loi du harem 80/20. En effet, maintenant que, grâce au féminisme, l’institution du mariage a été remplacée comme fondement de la société par la liberté sexuelle, les bons vieux instincts naturels sont relâchés. Plus rien n’empêche les femelles de compétitionner pour les mâles dominants et plus rien n’oblige ceux-ci à se commettre à l’une d’elles. Les mâles sont donc libres de se constituer de petits harems : vive la liberté sexuelle. Cependant, c’est seulement les 20% de mâles dominants qui ont cette opportunité, le reste des mâles vivent la misère sexuelle. Comme l’a souligné Michel Houellebecq dans son livre L’extension du domaine de la lutte, il y a deux volets qui permettent au mâle d’être dominant aujourd’hui: les attributs physiques ou le pouvoir/argent. Dans le monde moderne, les mâles qui n’ont ni l’un ni l’autre connaissent le célibat involontaire. Considérons ce pas-si-nouvel ordre social du point de vue des trois groupes que j’ai énumérés.
Les mâles dominants : Pour eux, la liberté sexuelle signifie un accès illimité aux femelles, sans aucun engagement nécessaire. La femelle préférant partager un mâle dominant plutôt que d’avoir un mâle pourvoyeur pour elle seule, il n’a réellement aucune raison de considérer une seule seconde le mariage ou une relation exclusive. C’est lui le grand gagnant de la révolution sexuelle.
La femelle : Elle peut avoir des relations sexuelles avec des mâles dominants autant qu’elle le souhaite, mais ne parvient pas à obtenir leur engagement. Si elle est astucieuse, elle comprendra cela avant la trentaine et se rabattra sur un mâle pourvoyeur avant de devenir complètement stérile. Le souvenir de tous ces mâles dominants qu’elle a connu la rendra misérable et lui fera mépriser son mâle pourvoyeur, qu’elle finira probablement par divorcer. En revanche, si elle est sotte, elle continuera son manège jusqu’à ce qu’elle soit complètement flétrie et que plus aucun mâle ne veuille d’elle. Elle finira avec 12 chats et sous antidépresseurs. En somme, un destin beaucoup plus triste qu’un mariage traditionnel.
Le mâle pourvoyeur : C’est évidemment le grand perdant. Il vivra la misère sexuelle dans sa jeunesse. Puis, lorsqu’il réussit à s’élever et à obtenir une situation sociale intéressante, une femelle en fin de parcours s’accrochera à lui pour profiter de ses ressources. Naïvement, il croira qu’elle s’intéresse réellement à lui et qu’elle l’aime. Celle-ci cherchera à le cocufier avec un mâle dominant à la première occasion afin qu’il élève inconsciemment un bâtard aux gènes supérieurs. Fort de son inexpérience, le mâle dominant mariera cette femelle-sangsue qui le divorcera quelques années plus tard afin de le condamner à une vie d’esclavage forcé sous la supervision de l’état Big Brother tout en l’empêchant de voir ses enfants. Bref, sa vie est une longue succession de frustrations et de souffrances, il finira par noyer sa peine dans l’alcool ou par se tirer une balle dans le crâne.
À la lumière de ces descriptions, on peut conclure que la liberté sexuelle ne profite réellement qu’à une minorité d’hommes au sommet de la hiérarchie sociale. Les femelles finissent en général malheureuses et médicamentées si elles suivent la voie tracée par la libération sexuelle. Quant aux mâles pourvoyeurs, leur sort est pitoyable, ce monde moderne ne leur propose rien d’autre que tristesse et dépression.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Pas mal de mes connaissances/collègues, à savoir principalement des mâles pourvoyeurs , ont "expérimenté" dans leur vie conjugale cette théorie de Briffault,...
Cocus... puis plumés au tribunal comme de vulgaires poulets par des juges féministes, ils se sont mis en "grève"... et ne répondent plus présents...
Grâce à internet, l'information se diffusant plus rapidement qu'il y a 20 ans, les jeunes hommes en âge de se marier n'ignorent plus cette dynamique sexuelle de la société moderne, et peuvent aisément avoir confirmation des effets pernicieux de celle-ci auprès de leurs aînés...
En conséquence de quoi, eux aussi sont en grève perlée...
Et pendant ce temps là, les musulmanes pondent à une vitesse exponentielle...
Tout cela pour dire que le destin d'une société basée sur la libération sexuelle débridée est scellé dès le départ, surtout lorsque celle-ci est en compétition sur le même sol avec une société patriarcale islamiste "hardcore".
Hier à 22:28 par mistinguetteR
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