comment lutter contre la crise

http://www.roosevelt2012.fr/

il y a un moyen encore plus radical: abroger la loi de 73!

alors, quelle loi voulait faire abroger MLP?
si cette loi est abrogée, pourquoi continue-t-on d'emprunter à des taux usuraires?

http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_du_3_janvier_1973_sur_la_Banque_de_France

Toby a écrit:

philiberte a écrit:alors, quelle loi voulait faire abroger MLP?
si cette loi est abrogée, pourquoi continue-t-on d'emprunter à des taux usuraires?

Je croyais avoir donné l'explication dans ma réponse:

"...le Traité de Lisbonne- qui interdit les avances de la Banque de France à l'Etat."

il faut bien avouer que je n'ai rien compris à votre phrase.
même en la lisant plusieurs fois.
désolée.

...

La loi du 3 janvier 1973 est donc accusée à tort d'être à l'origine de la fin des emprunts gratuits accordés par la Banque de France à l'Etat.

Il faut attendre 1993, et le Traité de Maastricht (9), pour voir énoncer une telle interdiction de principe, dans son article 104, paragraphe 1 (réécrit à l’article 123 du TFUE (10)) :

« Il est interdit à la BCE et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées “banques centrales nationales”, d'accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions ou organes de la Communauté, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres ; l'acquisition directe, auprès d'eux, par la BCE ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite. »

Interdiction que l’on retrouve dans l’article 3 des nouveaux statuts de la Banque de France institués par la loi du 4 aout 1993 (11) :

« Il est interdit à la Banque de France d’autoriser des découverts ou d’accorder tout autre type de crédit au Trésor public ou à tout autre organisme ou entreprise publics. L’acquisition directe par la Banque de France de titres de leur dette est également interdite. Des conventions établies entre l’Etat et la Banque de France précisent, le cas échéant, les conditions de remboursement des avances consenties jusqu’à la date d’entrée en vigueur de la présente loi au Trésor public par la Banque de France. »

http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/la-loi-de-1973-accusee-a-tort-d-112199

Quelle est la justification pour une telle loi ???
Il faut être givré pour la voter !
A moins de travailler pour ceux à qui elle profite.
On m'a parlé d'une "inflation" et d'une "planche à billets".

On se fait rouler, soit, mais pas autant qu'en souscrivant des emprunts éternels.

"Quelle est la justification pour une telle loi ???"

Laquelle? Si c'est celle imposée par les traités de Maastricht et Lisbonne, c'est clair!

Ce n'était pas la question.
Je demande "pour quoi", dans quel but, pas "comment".

Je répète : "au bénéfice de qui ?"

Roosevelt était-il ce merveilleux homme qu'on nous a décrit à l'école ? (au passage, il n'en avait rien à faire de la France, il voulait la détruire, en détruisant son empire colonial, il méprisait de Gaulle et a tout fait pour le tenir à l'écart, il avait constitué une organisation politique pour diriger la France AMGOT http://fr.wikipedia.org/wiki/Allied_Military_Government_of_Occupied_Territories
)

un avis contradictoire :

http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2012/03/06/roosevelt-la-destruction-de-l-europe-et-le-desastre-de-la-pr.html

http://www.amazon.fr/L%C3%A9nigme-Roosevelt-faux-na%C3%AFf-machiavel/dp/2353742009

Pourquoi Roosevelt aurait du prendre des gants avec la France? Ce qui lui importait c'était son pays. A l'époque c'était l’attitude correcte.
Si en France on avait la même attitude avec les boulets que nous trainons, qui ne servent à rien et qui gravitent sur toutes nos activités on s'en sortirait mieux.

Je n'ai pas lu le livre -hélas- mais il n'est pas sûr que ses décisions aient été si bonnes que ça pour les Américains non plus...

Les Américains - Roosevelt en tête - n'ont jamais pris De Gaulle au sérieux. Il l'ont tenu à l'écart de toutes les grandes conférences internationales (Yalta entre'autres) et ne l'ont même pas prévenu du débarquement du 6 juin 1944 !

Lors du débarquement au Maroc et en Algérie du 8 novembre 1942, il n'y avait pour les Américains que deux interlocuteurs possibles : l'Amiral Darlan (envoyé de Pétain) et le général Giraud, illustre militaire (mais piètre politique) qui, évadé d'Allemagne, était passé par Vichy pour saluer le Maréchal avant d'aller commander en Afrique du Nord.

Pour De Gaulle, c'en était trop ! C'étaient les seuls militaires bien plus gradés que lui qui pouvaient revendiquer légitimement les plus hautes fonctions, ne serait-ce qu'à titre provisoire, une fois la victoire acquise contre l'Allemagne. Il commença par faire assassiner Darlan la veille de Noël 1942. C'est lui qui donna le feu vert à d'Astier de la Vigerie lequel recruta un pauvre type Fernand Bonnier de la Chapelle pour l'exécution de ses basses oeuvres. Lequel se fit prendre après son crime et fut fusillé dans les quarante-huit heures après un simulacre de procès.

Pour Giraud c'était plus difficile. Churchill avait réuni les deux généraux et avait posé clairement la question suivante:
Les Etats-Unis débarqueront en France à la condition que la France accepte d'ouvrir son empire au commerce américain et prenne l'engagement de décoloniser dans les trente ans.
Giraud quitta immédiatement la réunion en claquant la porte. Pour De Gaulle c'était du pain bénit. Il souscrivit sans le moindre scrupule à cette condition afin de rester le seul chef, ce qui a toujours été sa seule ambition.

C'est peu après que Churchill AURAIT fait parvenir au Maréchal Pétain l'immatriculation de l'avion du "Chef de la France libre" ainsi que l'itinéraire prévu pour se rendre justement de Londres à la Conférence de Casablanca. Pourquoi des renseignements aussi précis ? On se le demande encore. Le Maréchal fit détruire ce document et déclara : "Je ne mange pas de ce pain là !".

Il n'empêche que De Gaulle fit reléguer Giraud en résidence surveillée à Mazagran, près de Mostaganem. Le 28 août 1944, à 18h45, une balle tirée à cinq mètres atteint Giraud à la nuque. Il a 63 ans. Le tireur, un Arabe, est découvert une heure plus tard et ne parlera pas, il sera exécuté quelques jours plus tard.
Quinze jours plus tôt, une sentinelle qui gardait la villa avait été blessée à la jambe. Les enquêtes n'aboutirent évidemment jamais.

Ce qui n'empêcha pas De Gaulle de proposer plus tard la Grand-Croix de la Légion d'Honneur à Giraud, qui la refusa énergiquement, on se demande bien pourquoi.