PARIS, Ville des Lumières.......

On pourrait aller tous défiler avec une plume...

J'adorerais !!:-)

pruneau cru pruneau cuit.

vous la mettriez à votre chapeau et moi à ma queue......... de cheval !:-))
(c'est la faute de Mitsahne qui me dévergonde )

Qu'il aille se faire impulser chez les Grecs ! Et qu'on le finisse assis sur la pointe de l'Obélisque de la Concorde ! Lui qui porte toujours des costumes clairs, cela me ferait plaisir de le voir...en foncé !!!

Alors comme ça, moria, je vous dévergonde ? Eh bé, y a encore du boulot !
Vous attribuez le chapeau à Caton, vous vous réservez la queue de cheval, et moi, qu'est-ce qui me reste, hein ? Où k'c'est que j'vais me la mettre, la plume ? Dans mon encrier ?

Mitsahne a écrit:Qu'il aille se faire impulser chez les Grecs ! Et qu'on le finisse assis sur la pointe de l'Obélisque de la Concorde ! Lui qui porte toujours des costumes clairs, cela me ferait plaisir de le voir...en foncé !!!

Alors comme ça, moria, je vous dévergonde ? Eh bé, y a encore du boulot !
Vous attribuez le chapeau à Caton, vous vous réservez la queue de cheval, et moi, qu'est-ce qui me reste, hein ? Où k'c'est que j'vais me la mettre, la plume ? Dans mon encrier ?

Les bleus ont été nuls, hier soir. Les Pumas n'ont pas eu trop de mal à se donner: on leur a refilé tous nos bons ballons !!!

Je suis très déçu.

Un des plus mauvais matches que j'aie jamais vu .

Simplement les argentins ont joué mieux et surtout sans complexes, comme d'habitude.

et moi, j'ai assisté pour la nème fois au combat de Harry contre le basilic!

quel match magnifique!

moria a écrit:la Ville des Lumières n'a pas brillé hier soir après le match raté de nos rugby-men.

Une triste défaite (5points) quand on sait que si les 2 drops avaient été réussis, on gagnait à 1 point mais on gagnait !

La coupe du monde s'éloigne car après le match contre les All Blacks.....bientôt, même la seconde place me parait irréalisable.

Dommage..... j'aime le rugby qui porte -malgré l'argent nouveau- d'autres valeurs que le foot.

et puis .... QUELLE BELLE MARSEILLAISE, hier soir !!!!!!!

merci quand même Messieurs.
(en plus, ils sont si beaux si blancs... si bleus )

Je ne savais pas que l'on avait fait écouter religieusement, aux joueurs français, avant le match, la lettre de Guy Môquet à ses parents avant qu'il fût fusillé par les Allemands, pendant la dernière guerre.
Admirable lettre, certes, mais quel rapport avec un match de rugby entre Argentins et Français ?
A quoi sert-il d'ajouter de l'émotion à une émotion déjà grande ?
Et surtout, quelle confusion des genres !

Un lecteur du Figaro dit, dans le courrier des lecteurs, aujourd'hui :

...un vrai détournement de l'histoire de la Résistance. Autant que je sache, les 19 équipes étrangères présentes sur le territoire national à l'occasion de cette coupe du Monde, ne sont ni des envahisseurs ni des occupants. Tous les joueurs sont nos hôtes puisque nous les avons invités. Qui leur présentera des excuses nationales ?

Nos dirigeants (rugby) sont tombés sur la tête.
On peut comprendre les hymnes nationaux en compétition internationale. Certains joueurs, à titre individuel, se signent ou embrassent un gris-gris. Soit. Mais pousser le grotesque jusqu'à lire une lettre de condamné à mort pour motiver des joueurs, il y a de quoi hurler.

Exigeons, alors, la lecture du testament de Louis XVI avant chaque réunion de l'Assemblée Nationale ! Une page de Tocqueville avant chaque conseil des ministres ! Une oraison funèbre de Bossuet avant un mariage princier ! Et "viens poupoule" chaque fois que Sarkozy prendra l'avion !

Comme disait Audiard, quand on mettra les cons en orbite, y en a qui vont tourner longtemps !

et les sifflets des italiens pendant la Marseillaise? les joueurs français auraient dû quitter le terrain, mais il faut avoir des cojones pour ça!

Mitsahne a écrit:Qu'il aille se faire impulser chez les Grecs ! Et qu'on le finisse assis sur la pointe de l'Obélisque de la Concorde ! Lui qui porte toujours des costumes clairs, cela me ferait plaisir de le voir...en foncé !!!

Alors comme ça, moria, je vous dévergonde ? Eh bé, y a encore du boulot !
Vous attribuez le chapeau à Caton, vous vous réservez la queue de cheval, et moi, qu'est-ce qui me reste, hein ? Où k'c'est que j'vais me la mettre, la plume ? Dans mon encrier ?

Mitsahne... un peu de tenue !!!!! ..... ..... ....

Paris est-elle (ou est-il) encore cette lumière qui attirait jusque dans les années entre les deux Guerres mondiales tout ce qui comptait de meilleur dans la culture, les arts, le savoir, la création ?

Témoignage de Dos Passos.
Lettres à Germaine Lucas-Championnière
‑ Mademoiselle, S’il vous plaît, qui est Darius Milhaud ? Le jeune Dos Passos, féru de musique et posant ingénument la question, ignorait tout du compositeur français - son exact contemporain (1892-1974). Cela lui donna, en tout cas, la bienheureuse occasion d’écrire la première ligne d’une première lettre, un 18 juin 1919, à une jeune femme cultivée et dilettante, excellente pianiste, issue d’une vieille famille aristocratique et sœur d’une de ses connaissances, rencontrée, lors d’un concert, à Paris : Germaine Lucas-Championnière.
Paris est à la mode, pour un Américain, né à Chicago, fils de bonne famille aisée et débarqué en Europe, et comme Hemingway, comme Fitzgerald, John Dos Passos (1896-1970) découvre Paris. Parce qu’il « voulait voir la guerre à tout prix », il la vit, comme ambulancier dans la Croix-Rouge américaine ; l’armistice conclu, le voilà à Paris. Attendant sa démobilisation, il savoure le privilège de séjourner dans une des villes les plus cosmopolites du monde et des plus réjouissantes, par l’euphorie artistique qui la secoue, l’espace de liberté qu’elle offre, la multitude d’intellectuels et d’artistes avant-garde qui l’adoptent. C’est « la belle vie ». Il a vingt-trois ans. Par Germaine, d’emblée, il est séduit : cette « paisible jeune fille avec de beaux yeux et de beaux cheveux, ne vivait que pour la musique. Nous avions à peu près les mêmes goûts, mais elle en savait beaucoup plus long que moi ». Car ces jeunes gens sont fous de musique, et moderne, de préférence. Alors, à chaque fois qu’il le peut, Dos Passos s’arrange pour se faire inviter chez la mère, Madame Bibi, rue de Clichy, où elles habitent. « Quand je me débrouillais à me faire inviter pour le thé, Germaine jouait au piano les chansons de Milhaud. Nous cultivâmes ensemble un attachement maladif pour Pelléas et Mélissande. Elle chantait et je marmonnais les paroles en grimpant au 52 de la rue de Clichy : "Toute ta chevelure, Melisande, est tombée de la tour" »
Ainsi, va s’amorcer une amicale, affectueuse correspondance, longue de cent soixante lettres et en français, échangées pour une large part, entre 1919 et 1929. John se lie, aime à se confier, a confiance ; elle est « sa chère amie », port d’attache de prédilection. Du court billet, à la longue lettre, du croquis esquissé, à la carte postale, d’un voyage à l’autre, il envoie un mot, une évocation impressionniste ou naturaliste des villes qu’il traverse. Dans l’intervalle de ces dix années, John Dos Passos publie cinq romans, est à la fois écrivain, journaliste, reporter, poète, dramaturge... L’épistolier est un infatigable voyageur, on le retrouve en Espagne, au Portugal, en Angleterre, en France, au Maroc, au Mexique, en Russie... Il est curieux de tout et de la langue étrangère (fautes comprises), il est gourmand ; de Santander, le 9 août 1919, il écrit : « Je suis en train de manger une glace énorme et fantastique au son du guitarre dans un café bruyant près du port. Mes oreilles sont bourrés de sonorités, de disputes espagnoles, de sons frêles du guitarre d’un aveugle aux yeux rongés de quelque maladie affreuse... Je me promène avec un dictionnaire dans une main et une grammaire dans l’autre, essayant de me remettre au courant des sinuosités de la langue espagnole... ». Il écrit à sa correspondante, même quand il est à Paris. Il est heureux, lorsque des lettres d’elle l’attendent. Ainsi, de Beyrouth, le 12 janvier 1922 ; « Trois lettres de vous trouvés au consulat ont fait un peu pour me consoler pour le reste de la belle barbarie du désert et le retour dans le monde occidental de bains chauds et de dîners à prix fixes. Il y a dix jours que je suis arrivé à Damas très sale barbu monté sur un beau petit cheval gris, en compagnie d’un sayid un peu fou... ».
En 1968, le fil de leur correspondance, ténu, reprend ; elle a soixante-treize ans, il en a soixante-douze, il mourra deux années plus tard et son autobiographie La belle vie vient de paraître en français, au Mercure de France.
En soixante-quatorze années d’existence, il aura laissé quarante-deux romans, des recueils de poèmes, des essais, des pièces de théâtre et plus de quatre cents œuvres d’art, car il dessinait aussi, peignait... Il fut l’écrivain d’une époque, celle de la Première Guerre mondiale et « d’une génération perdue », celle de l’illusoire prospérité d’une Amérique avide de réussite et d’argent. Romancier de Manhattan Transfert (1925) et de sa célèbre trilogie U.S.A (1930-1936), pessimiste et quoique désabusé, il n’en resta pas moins, pour toujours, idéaliste, engagé au service de la conscience collective, soucieux des valeurs individuelles et anti-conformistes. Il fut cet « architecte de l’histoire », en prise directe sur son époque et dont la préoccupation principale était de « tenter de découvrir ce que disaient et pensaient les gens ».

Dos Passos
Lettres à Germaine Lucas-Championnière.
Édition de Mathieu Gousse.

CALLIT
Collection Arcades, Gallimard
octobre 2007

moria a écrit:F.desouches nous informe :

dites moi que je rêve ...........

""L’architecte Roland Castro, « vieux gaucho soixante-huitard », comme il aime lui-même à se définir, a été mandaté par Nicolas Sarkozy pour alimenter le projet du « Grand Paris ».

Parmi ses idées-phares, construire à Chelles « un nouveau Champ de Mars dédié à la République métissée » et transformer le Mont Valérien en mémorial de l’esclavage, de la shoah et de la colonisation.

Création de sept lieux emblématiques

L’Agora, nouvelle Assemblée du Grand Paris, prendrait place à la confluence de la Seine et de la Marne.

- Un nouveau Champ de Mars dédié à la République métissée s’implanterait à Chelles

- le Canal du Savoir sur l’Ourcq figurerait la « deuxième Sorbonne »

- la Foire du monde multipolaire, culturelle et commerciale, prendrait ses quartiers à Gonesse

- un tronçon de la N305 serait reconverti en Allée des Personnages Illustres.

- Le Mont Valérien deviendrait le lieu des Mémoires de l’Histoire de France et rendrait hommage aux victimes de l’esclavage, de la Shoah et de la colonisation.

Enfin, le port de Gennevilliers hériterait d’un Opéra.



PARIS, fourre-tout.
Peut être que les Parisiens s'en contenteront !!

et en plus, prendre Castro pour élaborer tout çà.........

Où avez-vous trouvé ces choses, Moria ???

http://www.lexpress.fr/diaporama/diapo-photo/actualite/politique/le-grand-paris-dans-vingt-ans-en-images_745158.html

Si je ne me trompe pas ce projet en est un parmi d'autres et aucune décision n'a été prise.
Je ne vois rien dans la presse qui dise que le choix a été fait.

***2011***

Le 3 novembre 2011, dans la Mairie du 18ème arrondissement de Paris,



EDIFIANT !!

Si pas encore informé de la déviance de "notre dame de Paris".........


Regardez et faites suivre avant que ce soit censuré !!!




http://udcc.fr/

Je viens de recevoir ceci qui date de 2010 mais que je ne connaissais pas : s'emmm...e pas Delanoë !!


Lorsqu'il tenait l'Hôtel de ville de PARIS, Jacques CHIRAC appointait discrètement 21 personnes qui travaillaient en réalité pour le RPR.

Avec l'aide de l'UMP, il vient d'ailleurs de rembourser la somme de 2,2 millions d'euros à la Mairie de Paris.



Eh bien, selon la revue "CAPITAL", Bertrand DELANOE fait mieux encore !
Voilà neuf ans que ce cachotier finance avec l'argent du contribuable une bonne trentaine de postes de permanents CGT, planqués dans une des mutuelles de la ville : la MCVPAP...

> Dans un rapport au vitriol, l'Inspection générale de la ville de PARIS, chiffre à 1,2 million d'euros par an, le coût de ce petit cadeau consenti, sans aucun fondement juridique, à l'organisation de Bernard THIBAULT....

> On peut donc estimer que plus de 10 millions d'euros ont été consacrés depuis 2001, à cette oeuvre charitable.
Cinq fois plus que les frasques de Jacques CHIRAC !


Même, en s'y mettant à deux, Bertrand DELANOE et Bernard THIBAULT auront beaucoup de mal à rembourser ...


Sur cet article, les Médias, tenus par la Gauche, sont restés très discrets !!!


Vous pouvez lire l'intégralité de cet article dans le site :


"L’incroyable dérive financière de la mairie de Paris"
Source : Magazine Capital

http://www.capital.fr/enquetes/derapages/l-incroyable-derive-financiere-de-la-mairie-de-paris-549730

****2012****

vu d'ailleurs...



https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=zd8M0F2vTIo#!

Un titre de fil parfait pour ce post !


Un reportage sur Paris et l'immigration en France, diffusé mercredi 10 octobre sur Rossiya, la première chaîne publique russe, parmi les plus regardées du pays Vidéo en russe, non sous-titrée.

Mais pas besoin de comprendre le Russe pour..... comprendre !


Mais pour mieux savourer :


Le sujet débute à Barbès. Joueurs de bonneteau, vendeurs à la sauvette, SDF basané et mal peigné sous une tente de fortune, magasins de fripes.
Le reporter russe se promène le long d'un boulevard, au milieu d'une population d'origine essentiellement africaine et maghrébine. "Rencontrer des Européens ici est pratiquement impossible. [...] La majorité des migrants en Europe habite en France", affirme-t-il. "Quelques-unes des ruelles parisiennes rappellent un bazar oriental", insiste-t-il.

"On est à deux pas de Montmartre, précise le présentateur, mais loin, bien loin de la carte postale véhiculée depuis des décennies sur la "plus belle ville du monde".

Un certain Olivier Decrock, du PRG, évoque ces jeunes qui hissent des lits sur le toits des immeubles pour les jeter sur la police ou caillasser les pompier. Face à la caméra, un jeune d'origine africaine frappe violemment du poing contre le véhicule du journaliste, qui démarre en trombe.

Un boucher explique que les boucheries traditionnelles sont en voie de disparition.

Le journaliste rend ensuite visite à Marine Le Pen, qui détaille ses solutions pour la France tout en rendant hommage à la clairvoyance de Vladimir Poutine, pour qui elle n'a jamais caché son admiration. "Comme l'a dit Vladimir Poutine, dans vingt ans, la France sera la colonie de ses colonies", déclare-t-elle, selon la traduction de ses propos en russe.

On peut regretter le montage sur un fond de musette totalement incongru dans cet univers cauchemardesque.
Ca gâche le pittoresque.


Alors..... bon séjour à Paris !


trouvé sur bigbrother
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/10/11/cliches-limmigration-en-france-vue-par-une-television-russe/#xtor=RSS-3208

Il y a longtemps que je rêve d'un Poutine à la tête du Pays!

moi aussi

et moi, donc!

Et moi-z-aussi !

Une autre vue :

http://www.gillesvidal.com/blogpano/paris.htm

Oui mais faut surtout rester dans les nuages.

Si on se pose au sol :

Paris est devenue sale et vulgaire depuis pas mal de temps. Cette ville se maintient encore un peu grâce à son passé, mais plus pour longtemps.

J'ai eu le privilège d'avoir mon bureau aux Champs Elysées (juste au dessus du Fouquet's !) entre 1981 et 1987. Déjà à cette époque, les habitués se plaignaient "que ce n'était plus comme avant". Je peux vous dire qu'aujourd'hui on ne reconnait plus rien, c'est devenu un souk de luxe dévolu à la fripe, aux banques, à quelques grandes marques d'automobiles.

Même la "bonne bouffe" a pratiquement disparu. Il y avait par exemple une brasserie allemande avec orchestre bavarois; une immense pâtisserie et ses gâteaux géants; un "palais de la bière"; une autre grande et excellente brasserie à prix imbattables. Tout cela a disparu, ainsi que deux ou trois cinémas, quelques "milks-bars" et les galeries couvertes sont désertées, loyers trop chers. Plus de boutiques attrayantes, rien que du standard froid à l'accueil à peine poli.

La "plus belle avenue du monde" ? Faux, archifaux ! Ville-lumières ? c'est minable à côté de New-York. A part les japonais qui assiègent Vuitton et les princes arabes qui occupent "le Paris" et le "Deauville", les touristes fatigués qui assaillent la "Pizza Pino", il n'y a plus d'âme aux Champs.
"Ladurée" est en réfection après son incendie, la choucroute de L'ALSACE est insipide, la boutique "Iran Air" est bourrée de burqanisées, le Pub "Publicis" est tellement bruyant que c'est un supplice, et SEPHORA est devenu le repaire des petits "roms" qui vous font les poches et les sacs.

Un havre de paix cependant : le restaurant danois LE COPENHAGUE excellent mais à prix prohibitifs, et un survivant moules-frites belge, LEON DE BRUXELLES qui est resté convivial.

A 12 000 euros le mètre carré, on comprendra que le café qui coûte 1,40 ailleurs soit vendu 6 euros aux Champs !

La dernière fois que je suis allé sur "la plus belle avenue du monde" elle était pleine de crottes de chien. Il fallait faire attention où poser les pieds. Une honte.

Pour les crottes, il y a tout de même un gros progrès : quatre "balayeuses-arroseuses" vertes se relaient toute la journée pour les enlever.

Mitsahne a écrit:Pour les crottes, il y a tout de même un gros progrès : quatre "balayeuses-arroseuses" vertes se relaient toute la journée pour les enlever.

feraient mieux de payer des gens pour mettre des PV! ramasser les crottes avec un plastique, et mettre le tout dans une poubelle fait partie des engagements qu'on doit prendre lorsqu'on veut un chien en ville. un chien est fait pour courir dans la campagne, pas sur le ciment des trottoirs, et si on a le coeur d'imposer cette torture à une pauvre bête, il faut aussi l'avoir pour cueillir sa merde.

Philiberte, c'est aussi mon avis.
A mon dernier passage à Paris, en 2006, mes premières impressions ont été la puanteur (Gare du Nord et environs) et le changement de population...

Paris d'après-guerre:

http://www.ina.fr/art-et-culture/mode-et-design/video/AFE04001061/lettre-de-paris.fr.html

Depuis que j'ai regardé ce film, une question me taraude: où sont les cpf? Il est donc possible que nous ayons pu vivre sans eux?

J'ai eu si l'on peut dire, la chance, de vivre à Paris en 1947 (j'avais à peine 18 ans), puis en 1950 (service militaire).

Lieux de vie : Montorgueil/Petits Carreaux (Les Halles), la Porte des Lilas, la rue Censier.

A cette époque, la rue Censier (5ème, près de la grande mosquée) était d'une grande puanteur : c'était la rue des Tanneurs ! Les tanneries ont disparu au profit de l'Université Paris III, je crois.

La Porte des Lilas, à l'est du Boulevard Mortier, c'était des terrains vagues avec des baraques à frites et des bistrots misérables où les bidasses allaient s'esbaudir avec des grognasses à bas coût...Aujourd'hui, ce sont d'immenses HLM sans cachet.

Enfin, la rue des Petits Carreaux était la plus pittoresque avec ses cours, arrières-cours, portes cochères vieilles de plus de deux siècles, ruines de l'ancienne Cour des Miracles jusque dans la rue Greneta, petits métiers, charrettes des quatre saisons...
Le soir, après le boulot, j'y vendais des journaux à la criée, "France Soir, Ce Soir, L'Intran, 7ième dernière, 8ième complète !..." Quand il y avait un beau crime ("demandez tous les détails de la femme coupée en morceaux de la consigne de la gare de l'Est !"), cela me donnait le droit de remplacer par un Morgon l'infect beaujolais de comptoir qui accompagnait mon sandwich sans tickets ! Car l'année 1947 fut la pire de toutes les années (1940-1947) où l'on ne se nourrissait qu'avec des cartes de rationnement. Trois ans après la Libération, c'était pire que quand "ils" étaient là ! Il y avait un infâme Ministre du Ravitaillement qui s'appelait Ramadier (qu'on appelait Ramadiète), celui qui inventa plus tard la vignette automobile prétendûment au profit des "vieux" !

Il n'y avait pas d'obèses, peu de voitures (la vitesse n'était pas limitée !), il y avait un contrôleur de tickets dans chaque autobus et un poinçonneur à l'entrée de chaque quai de métro. On embauchait à tour de bras. Cela n'empêchait pas les cocos-CGT de multiplier les grèves violentes (plusieurs morts) sur ordre du camarade Staline.

A Strasbourg-St-Denis, il y avait une grande brasserie qui s'appelait AU BON NEGRE et cela ne choquait personne. Mais je vous jure que c'était LE SEUL nègre que l'on rencontrait.

Je suis tombé par hasard et sans douleur sur une reproduction de photo (ou carte postale) du Bld Diderot (12ème arrdt de Paris) qui nous montre une place inondée à cause de la crue de la Seine en janvier 2010.

Bon, on voit de la flotte et il est très probable qu'une crue comme celle-là ne se reproduise, mais ce sont 2 publicités qui m'ont intéressé:

- sur le mur d'un immeuble, on peut lire "FUTAILLES EN GROS HOMMET (je crois) et DUFOUR

- sur un kiosque, CHOCOLAT GB GUERIN BOUTRON.

Depuis cette découverte, j'ai fait 2 ou 3 petites recherches ("futailles" et "Guerin Boutron") et, ce soir, je me coucherai plus riche que ce matin au réveil. Sans avoir gagné au Loto...

http://www.livre-rare-book.com/displayImage/ELZ/elz-668_1.jpg

Vous voulez sans doute parler de la crue de 1910...

On dit qu'elle fait partie des crues "centenales" et qu'elle pourrait bien se reproduire d'ici peu...

Je crois que la chocolatrie Guerin-Boutron a été rachetée plus tard par Suchard qui embaumait tout le quartier des rues Mercoeur et de Belfort (11ème) en 1950... Elle a disparu depuis.

Hibiscusez-moi a écrit:

Mitsahne a écrit:Vous voulez sans doute parler de la crue de 1910...

On dit qu'elle fait partie des crues "centenales" et qu'elle pourrait bien se reproduire d'ici peu...

Je crois que la chocolatrie Guerin-Boutron a été rachetée plus tard par Suchard qui embaumait tout le quartier des rues Mercoeur et de Belfort (11ème) en 1950... Elle a disparu depuis.

Oups... "1910", bien sûr.

Je ne connaissais ni le chocolat, ni les futailles.

Au cours de mes petites recherches, j'ai découvert que la chocolaterie (aux images célèbres que je... ne connaissais pas pas) avait été achetée par Félix Potin qui n'existe plus. Vous souvenez-vous de tous les magasins de proximité Félix Potin?

Félix Potin fut une enseigne synonyme de qualité.

Déjà avant la guerre (39/45), ma mère téléphonait sa commande qui lui était livrée dans la journée par un coursier à vélo !

A Paris l'enseigne occupait de forts beaux immeubles (avec coupole) dont certains sont "classés". Avenue des Ternes, l'immeuble d'angle est occupé aujourd'hui par la FNAC.

Ce ne sont plus des potins, mais une vraie saga !