Trop drôle… (politique française)

Je ne sais pas trop qui choisir tant les arguments sont bons de part et d’autre :



https://www.youtube.com/watch?v=lx4fDETqZ9Q&feature=player_embedded

 

UMP, PS, … PS, UMP… ? Entre les deux mon cœur balance.
 
JR
Le mensonge d’État ne passera pas par moi !

Une circulaire pour politiciens ? l'art de tout dire et de ne rien dire.

Michèle Alliot-Marie lance son mouvement Nouvelle France
http://www.lepoint.fr/politique/primaire-de-la-droite-mam-pourquoi-pas-moi-09-04-2016-2030999_20.php

Comme c'est original

Croire qu'utiliser le mot "nouveau" change quelque chose... la pauvre.

En fait les gens voudraient plutôt une "ancienne France"

oui, genre "retour vers le futur"!

On se demande quel peut être le raisonnement de gens présumés intelligents pour oser se présenter à une élection aussi importante que la présidentielle. MAM fait partie de ces vieilles badernes usées jusqu'à la corde, fille de ministre, ministre elle-même plusieurs fois (dont à la Défense où elle était assez bien vue des militaires). Le peuple français en a marre de ces antiquités et serait prêt à voter Macron, voire Montebourg pour se débarrasser des momies actuelles.
La cote de Juppé (70 ans) démentit ce que j'écris, il est le mieux noté de tous les prétendants au trône mais l'arrivée de Macron peut changer beaucoup de choses.

Mitsahne a écrit:La cote de Juppé (70 ans) démentit ce que j'écris, il est le mieux noté de tous les prétendants au trône .

la com est bien faite!

hummm... ne serai-ce pas "dément" ??? (démentit, passé simple)

arrête de faire la prof à tout bout de champ, de tout analyser, de tout décortiquer.
un peu ça va, mais trop, c'est trop.

philiberte a écrit:arrête de faire la prof à tout bout de champ, de tout analyser, de tout décortiquer.
un peu ça va, mais trop, c'est trop.

perso , ça ne me dérange pas que prof caqton relève mes imperfections à la langue françoise
elle le fait toujours avec tact et délicatesse ..pas vrai sacré tonton?

Oui... bien sur... c'est une personne très délicate.

mistinguette a écrit:
perso , ça ne me dérange pas que prof caqton

Caquetons à Versailles

A Versailles, point de lieu d'aisance. Si bien que courtisans et visiteurs se soulagent où ils peuvent, rendant l'atmosphère du château irrespirable. Les 274 chaises percées du palais sont réservés aux ducs, princes et princesses. ceux-ci profitent de cette "activité" pour recevoir et discuter entre amis, donnant à la chaise percée le nom de "caquetaire".

http://www.histoire-pour-tous.fr/anecdotes/1613-caquetons-a-versailles.html

silence a écrit:Oui... bien sur... c'est une personne très délicate.

mais vous aussi vous êtes très délicat... sans blague

Tout à fait!

Cousin Hubert a écrit:

mistinguette a écrit:
perso , ça ne me dérange pas que prof caqton

Caquetons à Versailles

A Versailles, point de lieu d'aisance. Si bien que courtisans et visiteurs se soulagent où ils peuvent, rendant l'atmosphère du château irrespirable. Les 274 chaises percées du palais sont réservés aux ducs, princes et princesses. ceux-ci profitent de cette "activité" pour recevoir et discuter entre amis, donnant à la chaise percée le nom de "caquetaire".

http://www.histoire-pour-tous.fr/anecdotes/1613-caquetons-a-versailles.html

ma réponse a disparu, ou plutôt elle n'a pas été éditée.
tant pis pour vous...

philiberte a écrit:

Cousin Hubert a écrit:

mistinguette a écrit:
perso , ça ne me dérange pas que prof caqton

Caquetons à Versailles

A Versailles, point de lieu d'aisance. Si bien que courtisans et visiteurs se soulagent où ils peuvent, rendant l'atmosphère du château irrespirable. Les 274 chaises percées du palais sont réservés aux ducs, princes et princesses. ceux-ci profitent de cette "activité" pour recevoir et discuter entre amis, donnant à la chaise percée le nom de "caquetaire".

http://www.histoire-pour-tous.fr/anecdotes/1613-caquetons-a-versailles.html

ma réponse a disparu, ou plutôt elle n'a pas été éditée.
tant pis pour vous...

a ben, si! voir le fil de la miss 3.

Caton l'Ancien a écrit:hummm... ne serai-ce pas "dément" ???  (démentit, passé simple)

Vous avez entièrement raison, un mauvais point pour moi. Pas d'excuse.

Je ne me vexe pas quand on me fait remarquer une faute d'orthographe ou de syntaxe, c'est comme cela qu'on progresse. Le bon usage de la langue française crève d'un...abus de tolérance.

Merci Mitsahne... je n'en attendais pas moins de vous.
Cela m'a d'autant plus frappée que votre style ne souffre habituellement aucune erreur.
Mais personne n'est à l'abri, surtout quand on écrit "dans le feu de l'action".

Toutefois, je n'aimerais pas que nous rissions de l'usage de l'imparfait du subjonctif et que la gent inculte se moquât de ceux qui en usent. Il serait anormal que nous tussions ces imperfections ou que nous voulussions les ignorer et je voudrais que vous acquiesçassiez à l'idée qu'un peu de gongorisme ne nuit qu'à ceux qui ignorent le sens de ce terme. A moins que nous ne craignissions la vindicte populaire, il serait utile que nous désençorcelassions les fâcheuses habitudes !

Pour rester dans une note amusante, un très ancien participant à ce forum (à Bordeaux) qui donnait bénévolement des cours de français à des immigrés africains, entreprend un jour de leur expliquer l'expression "peu me chaut". Pas facile, et il finit par leur dire : j'men bats les couilles !
Il fut porté en triomphe !

Je comprendrais que vous vous plussiez à être choquée !

Chirac disait: "je m'en touche une pour faire bouger l'autre" ou quelque chose comme ça.
je ne suis pas familière de cette gymnastique!

Le mouvement, chez Chirac, a toujours précédé la pensée. Souvent aussi il en tient lieu. (Dominique Jamet).

Je croyais que Chirac était du marbre dont on fait les statues. En réalité, il est de la faïence dont on fait les bidets. (Marie-France Garaud).

On était dans un appartement avec une fuite de gaz. Chirac a craqué une allumette pour y voir plus clair. (Devdjian, à propos de la dissolution de 1997 qui nous a valu cinq années de Jospin et les 35 heures de Martine Aubry).


La vraie citation est "ça m'en touche une sans faire bouger l'autre", pour exprimer le mépris qu'il avait d'une réflexion à son égard. J'ai toujours considéré Chierac comme un immonde néfaste et comme le plus mauvais président de tous les temps, même en incluant Hollande et Deschanel. A propos de ce dernier, on écrivait : "Le pédantisme hilare du sorbonnard avec je ne sais quoi du perruquier en belle humeur, tel se fait voir le Deschanel quand il pommade". (Laurent Tailhade). Chirac avait certes la bonne humeur des plaisanteries de chambrée les années de mauvais millésime, mais cela cachait le vide absolu, le néant sans effort (comme l'anglais sans peine), la médiocrité décorée de la Légion d'Honneur, la fausse noblesse des bourgeois prétentieux (snob = sine nobilitate) et gaulliste parce que c'était le chemin le plus facile pour "arriver".
Goujat comme un ouistiti, baratineur comme un marchand de cravate sur les grands boulevards, il paradait, le soir de son élection, comme une prostituée qui vient de passer mère maquerelle.
Son seul titre de gloire était d'aimer la tête de veau qu'il allait déguster "chez Denise", aux Halles, où il avait sa place réservée à la table de six couverts au fond de la salle. (Pour les initiés, la tête de veau, c'est le mardi). Tout cela fait un "m'as-tu-vu" de bonne facture mais pas un président.

Il n'est plus maintenant qu'un débris de néant.

Mitsahne a écrit:Toutefois, je n'aimerais pas que nous rissions de l'usage de l'imparfait du subjonctif et que la gent inculte se moquât de ceux qui en usent. Il serait anormal que nous tussions ces imperfections ou que nous voulussions les ignorer et je voudrais que vous acquiesçassiez à l'idée qu'un peu de gongorisme ne nuit qu'à ceux qui ignorent le sens de ce terme. A moins que nous ne craignissions la vindicte populaire, il serait utile que nous désençorcelassions les fâcheuses habitudes !

Pour rester dans une note amusante, un très ancien participant à ce forum (à Bordeaux) qui donnait bénévolement des cours de français à des immigrés africains, entreprend un jour de leur expliquer l'expression "peu me chaut". Pas facile, et il finit par leur dire : j'men bats les couilles !
Il fut porté en triomphe !

Je comprendrais que vous vous plussiez à être choquée !

J'adoooooore !!!

Eh bien, non seulement il ne me plaît pas de l'être, mais pour l'avoir cru, en pénitence, il faudrait que vous bissassiez.

Cher Mitsahne, mon acquiescement vous est tout acquis.
C'est pourquoi je vous suggèrerais que nous nous adonnassions à l'emploi du subjonctif imparfait ........ et du passé simple dans nos échanges et que nous réveillassions ces belles endormies de la conjugaison française, et empêchassions cette dernière de sombrer dans une pauvreté semblable à celle de l'idiome britannique.

Caton l'Ancien a écrit:C'est pourquoi je vous suggèrerais  que nous nous adonnassions à l'emploi du subjonctif imparfait ........ et du passé simple dans nos échanges et que nous réveillassions ces belles endormies de la conjugaison française, et empêchassions cette dernière de sombrer dans une pauvreté  semblable à celle de l'idiome britannique.

fète don ça kon rigaule ein peuh.........

Mitsahne a écrit: Le bon usage de la langue française crève d'un...abus de tolérance.

Je pense que cet usage est victime d'un attentat gauchisant délibéré et permanent:
1) de la part de nos édiles, qui sous prétexte de "tolérance" en dénaturent et le vocabulaire et la grammaire
2) de la part des traitres & collabos de toutes sortes, tout particulièrement les journaleux, qui mettent un soin tout particulier à appliquer les préceptes des précédents dans leur propagande: il est facile d'y observer l'abandon quasi systématique du subjonctif, quand ce n'est pas celui de la concordance des temps, entre autres.
Au sujet des premiers, notre prof préférée pourrait elle éclairer ma lanterne: qu'en est il exactement de ces tolérances dans l'enseignement de la langue française, notamment en ce qui concerne l’abandon du subjonctif justement ?

Je ne sais si c'est moi, car je ne suis pas la seule prof du forum, ni la seule à relever les fautes...

Mais la déformation est forte et la démangeaison impérieuse...

Donc : jusqu'à Belkassine, il n'y avait pas de tolérance officielle, ni de consigne dans ce sens.
Mais il y avait une préparation du terrain, dont je vous ai parlé maintes fois, en particulier dans le domaine de l'orthographe.
Dans les années 60 au collège, c'était 5 fautes de syntaxe/conjugaison = zéro, puis 10 fautes = zéro (je me souviens que les résultats en orthographe étaient subitement montés en flèche pendant un an ou deux, pour descendre encore plus bas ensuite...); puis ce fut 1 faute de grammaire = -1 point, une faute de lexique - 0,5 point, 4 fautes d'accent 1 point ( moins de 4 fautes, ne compte pas).

Parallèlement, l'enseignement de la grammaire, réputé difficile, était de plus en plus décrié, et certains profs n'en faisaient pas ou presque pas. En langues étrangères, l'écrit était constamment honni, sous prétexte que les élèves ne comprenaient pas l'oral. Il fallait "de l'immersion".
Donc pas de grammaire non plus. L'enseignement de la grammaire des langues étrangères complétait heureusement celui de la grammaire française.

Donc, on a moins enseigné les conjugaisons -conséquence de la baisse du nombre d'heures d'enseignement du français en primaire, passé de 15 à 9 h, et les élèves les ont forcément moins sues.
Ma fille a assisté en 1983 ou 1984 à l’inspection de sa maîtresse en CM1, où l'inspecteur l'a houspillée devant les élèves parce qu'elle enseignait le passé simple, un temps qui ne sert qu'à la 3ème personne, dans des récits de langage soutenu...
Cette observation venait de "chercheurs" en linguistique - la troupe (hétéroclite) des écrivains classés dans "le nouveau roman", la bande de "Tel quel" avec Barthes, Sollers, sa femme Kristeva une bip bulgare, Derrida, etc etc... qui avaient fait cette observation, et avaient déclaré tout uniment que cela n'avait pas d'utilité pour les enfants d'apprendre le passé simple, et que de plus c'était réac.

Tous ces gens étaient très proches des "intellectuels" communistes "staliniens" du pcf, et des étudiants de l'uec, qui se sentaient liés par leur appartenance de gauche et ne voyaient pas la contradiction avec le discours d'émancipation sociale...

Donc, depuis 40 ans que cette mentalité sévit, elle a fini par faire des dégâts considérables.
On entend les gens dire "il faut qu'il vend sa maison" ou "il veut qu'elle prend un congé ", ou "il faut que je bats mon tapis".
A ce niveau, on ne peut pas s'attendre que les gens recourent à l'imparfait.

C'est pourquoi, à mon avis, s'acharner à conserver la correction de la langue, c'est aussi une forme de résistance.
Il y a déjà 25 ans, une jeune collègue -enseignante de français- me faisait remarquer avec ironie et amusement que j'employais les négations... C'est déjà un marqueur.
Mais j'ai renoncé au passé simple à l'oral, car les gens ne comprennent vraiment pas.

Pourtant, en italien et en espagnol, le passé simple et l'imparfait du subjonctif sont d'un usage courant.

Et dans les langues à flexion, comme le russe et l'allemand, ou le slovène, même les balayeurs emploient les cas corrects.

Un chose me frappe et me fait m'interroger : les langues anciennes sont plus complexes que les langues modernes... Des grecs m'ont dit qu'ils ne parvenaient pas à comprendre la syntaxe du verbe de l'ancien grec ! et la syntaxe du latin est à la fois plus complexe et plus souple (grâce aux flexions) que celle du français.
Donc, la langue à l'origine était d'une complexité et d'une précision impressionnantes... et avec le temps, elle n'a fait que s'éroder...
Et si c'était aussi le cas en sociologie ????