Agriculture

la réutilisation des semences sera sanctionnée

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Pour les agriculteurs français, ressemer leur propre récolte sera interdit ou taxé. Il semble que cette loi inique a été votée. Infos d'avant hier je crois.

On se demande comment il ne se produit pas encore une révolution avec tout ça.

Ils sont fous!!

eh bien, ils y sont arrivés! depuis le temps que ça les démangeait! il y a un moment, déjà, qu'on n'a plus le droit de faire son propre purin d'ortie.
des associations comme Kokopelli sont en procès permanent avec Monsanto. je crains qu'il ne perdent!
pourtant, ils étaient garants de la "pureté" des graines.

et moi, avec mes boutures, je risque quoi?

philiberte a écrit:eh bien, ils y sont arrivés! depuis le temps que ça les démangeait! il y a un moment, déjà, qu'on n'a plus le droit de faire son propre purin d'ortie.
des associations comme Kokopelli sont en procès permanent avec Monsanto. je crains qu'il ne perdent!
pourtant, ils étaient garants de la "pureté" des graines.

et moi, avec mes boutures, je risque quoi?

L'infarctus !!!

Mitsahne a écrit:

philiberte a écrit:eh bien, ils y sont arrivés! depuis le temps que ça les démangeait! il y a un moment, déjà, qu'on n'a plus le droit de faire son propre purin d'ortie.
des associations comme Kokopelli sont en procès permanent avec Monsanto. je crains qu'il ne perdent!
pourtant, ils étaient garants de la "pureté" des graines.

et moi, avec mes boutures, je risque quoi?

L'infarctus !!!

mais non! je suis sans coeur, c'est bien connu!

***2012***

virus de Schmallenberg

le virus de Schmallenberg sûrement inoffensif pour l’Homme

Les autorités sanitaires allemandes et britanniques ont confirmé que le virus de Schmallenberg, qui ravage les élevages ovins, bovins et caprins en Europe, ne devrait pas selon toute vraisemblance représenter de danger pour l’Homme. Que ce soit en risques d’infection ou de consommation.

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Rassurant (?) le titre de Futura-sciences. mais pas de l'avis des Russes.



MOSCOU, 2 mars - RIA Novosti

La Russie suspend ses importations de bétail sur pied en provenance de tous les pays de l'UE en raison d'une épidémie qui a frappé des animaux, a annoncé vendredi un communiqué du Service fédéral russe de contrôle vétérinaire et phytosanitaire (Rosselkhoznadzor).

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les importations de bétail et matériel reproductif (embryons, sperme) en provenance d'Allemagne, de Belgique, des Pays-Bas et de France sont suspendues.

Ces mesures seront introduites afin de protéger le territoire de Russie d'introduction d'agents pathogènes, suite à la découverte de plusieurs cas de la maladie causée par le virus de Schmallenberg en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas, en France et au Royaume-Uni", indique le document.

En outre, le service limitera les importations d'ovins et de caprins français.

Le virus de Schmallenberg, qui porte le nom de la ville allemande où il a été détecté pour la première fois en novembre 2011, se manifeste chez les ruminants adultes par une chute de production chez les vaches laitières, des avortements et des diarrhées.

L'infection des femelles en gestation peut se traduire par la naissance d'animaux malformés.

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Les industriels du porc français ont perdu 100 millions d'euros en 2011


latribune.fr (source AFP)
Coincés entre des prix d'achats aux producteurs de plus en plus élevés et l'impossibilité de répercuter ces hausses dans la grande distribution, les industriels du porc français affirment avoir perdu quelque 100 millions d'euros en 2011. Ils dénoncent de plus des distorsions de concurrence avec les pays voisins.

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Faut qu'ils s'estiment heureux, pour l'instant ils peuvent encore en vendre du porc en France.

note : pour l'abattage hors France de bovins dont parle la suite de l'article, je confirme.

J'ai été éberlué il y a peu par un étiquetage (boeuf) dans une grande surface :

lieu de naissance : Belgique
élevage : Belgique
lieu d'abattage : Portugal


On a fait faire plus de 2000 km en camion à une pauvre bête pour la zigouiller !

Ah ! l'Europe !

2014

Jardin interdit

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Transmis par un de mes relais terrain à propos des manifs récentes d'agriculteurs:
tarif moyen des tracteurs avec lesquels ils manifestent : 160000 €
revenus de l'un d'entre eux, céréalier de son état:
perso : 35000 € / an
subvention PAC : 60000 € / an
sans compter les jetons de présence comme vice présidence de collectivités locales aussi diverses qu'avariées ...

Une nouvelle révolte paysanne à Caen ? pourquoi faire  ?

Le Foll va devoir expliquer l'embargo de l'UE sur la Russie que les agriculteurs connaissent très bien :

selon "La Fance Agricole.fr" mars 2015

"Les effets directs et indirects de l'embargo russe pourraient atteindre 590 millions d'euros (M€), a indiqué vendredi une publication des Douanes."

L'Europe défend bien ses intérêts

Trop occupés à vider leurs patates dans les rues, les agriculteurs n'ont pas le temps de s'informer car au même moment l'Ukraine est en train de privatiser tout ce qui est rentable aux étrangers (les investisseurs Ukrainiens sont exclus d'office du dépeçage).

Dont le domaine agro-alimentaire réservé aux amis Américains et Canadiens.
"Iatseniouk a interdit les investisseurs du pays de participer à la nouvelle vague de privatisation. Il a souligné que certains accords sur ce sujet ont été validés lors de visites aux Etats-Unis et au Canada."

(il) "a déclaré que l'Ukraine étant "un acteur clé du marché alimentaire mondial" pourra "définir la politique mondiale d'approvisionnement" en coopération avec les Etats-Unis et le Canada. "

L’Ukraine est un « gisement vert » au cœur de l’Europe

extrait d'un article de la revue professionnelle "MOMAGRI"

L’Ukraine est sûrement le pays le plus « agricole » du monde – autrefois le « grenier a blé» de l’Empire russe, et aujourd’hui un fabuleux « gisement vert » au centre de l’Europe. Ses matières premières agricoles sont aujourd’hui des ressources aussi stratégiques que les matières énergétiques du pays. Comme tout « gisement », ce trésor vert suscite bien des convoitises…

Un eldorado agricole ?

La nature a doté l’Ukraine de ces merveilleuses « terres noires » extrêmement fertiles. Si l’Ukraine est à peine 10% plus vaste que la France, elle est principalement constituée de très grandes plaines cultivables qui représentent 90% de sa superficie. Et sa Surface Agricole Utile représente 70% de son territoire, soit presque 42 millions d’hectares.

Avec de tels avantages naturels, l’Ukraine nouvellement indépendante ne pouvait que revenir dans le « club » des grands exportateurs mondiaux de matières premières agricoles, et reprendre progressivement sa place de « grenier à blé » de l’Europe.

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Sans aucune défense forte de l'UE (improbable) le dernier piler du pays va s'écrouler.
Paysans les carottes sont cuites.

J'ai comme l'impression que Monsanto and Co vont se régaler en gavant les Européens de leurs récoltes.
________

sources

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Monde paysan : suicides dans les campagnes

Le dogme intangible de l’ouverture des frontières fait de la disparition du monde paysan et des suicides dans les campagnes de simples dommages collatéraux.

Que peut-on dire... L'agriculture est la vie même d'un pays et sans doute du monde. Si elle meurt, tous les espoirs meurent. Un travail noble et tellement ingrat. Les agriculteurs n'arrivent même pas à trouver une femme pour les accompagner. C'est désespérant, des assassins sont au gouvernement de ce pays.

La jacquerie  continue. Le Foll va passer de mauvaises vacances. Sont terribles ces paysans.

trop de lait produit ? faut refaire le coup de Mendès-France qui a fait distribuer du lait sucré aux enfants des écoles en 54.

Son slogan : pour être « studieux, solides, forts et vigoureux, buvez du lait » !

La preuve ? j'en ai bu tous les jours de classe de son lait.

Oui, moi aussi j'ai bu du lait en classe.
Souvenir mitigé.
C'était un peu "décalé"...


Mais comment si peu de paysans peuvent-ils produire "trop de lait" ?
Il y a tout de même 65 millions de personnes à nourrir....
S'ils ne boivent pas de lait, ils mangent du fromage.


Quant aux contrôles, j'imagine les gueules des contrôleurs... fonctionnaires de tout petit rang, qui ont su réussir deux ou trois contrôles scolaires, et qui se prennent pour des Eliot Ness.
Comme ils n'ont pas d'Al Capone sous la main, ils s'en fabriquent.

Les agents des impôts sont des kapos des politocards, dirigés au sommet par des banksters.

A leur décharge, il faut reconnaître que l'esprit de fraude est très aiguisé. On en est souvent estomaqué.

Le dernier "Valeurs Actuelles" est formidable sur ces sujets.

Pour le lait, il y a surproduction et comme nous sommes dans un environnement globalisé  c'est le marché mondial qui fixe les prix, pas celui qui tire le lait

voir sur Web Agri les cotations du lait  en France et des produits laitiers transformés mondiaux
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(en bas de page, lire aussi l'analyse quotidienne de ces marchés)

pour la viande
Donc ont peut se dire : il faut abattre des laitières pour les mettre sur le marché de la viande bovine.
Trop simple, le marché de la viande est aussi saturé et se heurte surtout à une baisse importante de ses exportations.

Il faudra aussi m'expliquer pourquoi le prix d'un bœuf vif est plus cher en France que dans d'autres pays de l'UE
(source FranceAgriMer chiffres 2014)

prix des gros bovins dans l'UE (en €)

France = 360
Allemagne = 324
Belgique = 280
Pays Bas = 260
Hongrie = 203

seuls quelques pays sont au-dessus de la France : Italie, R-U
le prix moyen UE se situant à 343 €

écarts inexpliqués ????

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possible que la fiscalité y est pour quelque chose ?
On note aussi que ces producteurs sont souvent très endettés, alors évidemment s'ils considèrent leurs revenus nets des intérêts payés et des mensualités il ne leur reste plus grand chose.
Mais n'ont-ils pas eu les yeux plus gros que le ventre en s'endettant à tour de bras ? Je n'en sais rien.

France = 360
Allemagne = 324
Belgique = 280
Pays Bas = 260
Hongrie = 203
???


IL semble manquer une information vitale. Un boeuf de combien de kilos? C'est le prix du kilo qui compte, pas celui de l'animal.

Les éleveurs et paysans se plaignent surtout des contrainte administratives inutiles et désagréables. Ils se plaignent aussi de l'abus des distributeurs, ce qui n'est pas étonnant non plus.

En France tout est plus cher. Celui qui vit à Strasbourg passe son temps à faire ses achats chez nos voisins. Il économise ainsi +- 30%, je l'ai constaté. Alors il y quelque chose qui ne va pas dans ce pays.

Ce gouvernement offre de l'argent, comme si c'était la solution. Ils n'ont rien compris. Quand tous les agriculteurs seront morts on fera quoi? On importera des camemberts chinois sans doute.

aucune importance le poids dans ce tableau, sauf pour les techniciens mais je crois que c'est aux alentours de 300 kg vif en moyenne mais pas certain :
ce sont des statistiques globales au niveau UE pour une catégorie de bovins .. Ce qu' on appelle un agrégat.
On compare donc des prix d'achat moyens dans la même catégorie qui est définie par les organisations d'élevage.
En clair il faut lire avec un œil de statisticien et non de chevillard. Ce qui compte c'est que ces valeurs soient parfaitement comparables entre elles.

En France tout est plus cher.
ok mais en Belgique par exemple citée dans le tableau la vie n'est pas sensiblement moins chère.

Tout n'est pas plus cher, et ceux qui font leurs courses hors de France sont sélectifs et achètent certains produits (tabac par exemple) et non tous leurs besoins.
Je vais très rarement en France, mais il m'arrive d'y acheter quelques produits moins chers que sur place. Par contre ici la viande de  bœuf est environ à moitié prix en qualité premium, et le porc parait vraiment "donné".
rien n'est  simple.

Pendant la guerre, pénurie de produits laitiers soumis aux tickets d'alimentation.

Dans les écoles, on distribuait des "biscuits caséinés" par le Secours National, qu'on appelait les biscuits du Maréchal ! deux par jour et par personne...

En 1954, la Presse se déchaîna contre Pierre Mendès-France qu'elle appelait Petit Mal Foutu, le juif qui usurpé son nom ! A l'époque, ça passait encore...

La presse ne parle pratiquement pas de l'embargo sur certains produits agricoles décrété par la Russie, suite à la non livraison des deux Mistral par la France.

Cette énorme bourde du crétin balourd élyséen a-t-il vraiment une répercussion sur les difficultés des agriculteurs français et nos exportations ?

@Mitsahne
Ca c'est une bonne question.
J'en avais déjà un peu parlé, mais allons y.

Permettez moi d'abord de rectifier : ce n'est pas à cause des Mistrals cet embargo Russe, mais c'est la réponse de Poutine à l'embargo des Européens décrété sur un certain nombre de produits et de matériel (notamment de forage), gel des avoirs et interdictions de visas .... après la récupération de la Crimée.

Embargo de l'UE qui, il faut le répéter, a été  mis en place sur injonction de "l'ami" US.
Ces embargo sont contraires aux règles de l'OMC dont tous ces pays sont signataires , mais passons. La Russie invoque de son côté le droit de réciprocité

Selon le site russe Sputnick, la Commission européenne a évalué les pertes des producteurs agricoles de l'UE après les sanctions adoptées contre Moscou et ses mesures de rétorsion à 5-6 milliards d'euros. Les chiffres très fragmentaires trouvés côté UE sont inférieurs mais sa communication sur ces chiffres semble très timide.

1°) Pour le bœuf il n'y a pas d'embargo
Les Russes en avait décrété un au départ, mais devant le détournement massif de cette interdiction d'import, ils l'ont abandonné.
De fait, pour cette fraude, les bêtes étaient livrées vivantes par les exportateurs européens en Biélorussie  où elles étaient abattues et conditionnées puis repassaient en Russie dans le cadre de l'union douanière existante entre ces deux pays.
Trop gros pour que les douanes russes ne comprennent pas rapidement le manège, elles ont ré-ouvert ce marché.

nb : Pour tous les produits l'embargo est aussi contourné par ré-étiquetages via les Balkans, le Kazakhstan ou encore le Maroc

2°) Viande de porc
marché très douloureux.
embargo total bien avant l'embargo "Crimée".
en février 2014 Moscou a décidé de suspendre tous ses approvisionnements de porcs européens, sans exception après la découverte en France de cas de peste porcine africaine" puis en Pologne et en Lituanie.  
(les labos Russes sont très forts pour découvrir des microbes pour des raisons d'Etat   )

Avant l’embargo, 25% des exportations de viande porcine de l’UE étaient absorbées par la seule Russie.

Le Comité régional Porcs (CRP) de Bretagne a chiffré les pertes dues à l’embargo à « 15 euros par porc aux éleveurs de porcs, soit un coût de 70.000 euros pour un éleveur moyen »

3°) Produits laitiers
situation "mortelle".
embargo
Ce domaine est très compliqué. La baisse des prix est la résultante d'une surproduction à l'échelle française mais aussi aux niveaux européen et mondial. La production a en effet augmenté dans les trois zones d'exportation que sont la Nouvelle-Zélande, l'Europe et l'Amérique.

A cela s'est ajoutée la fin des quotas laitiers, décidée par l'UE au début des années 2000 mais entrée en application en avril 2015  qui entraîne une augmentation de la production dans la plupart des pays. La crise se complique de l'embargo russe.  C'est d'autant plus compliqué que la Russie est la première destination du lait européen.


4°) fruits et légumes
embargo
la France semble toutefois moins touchée que d'autres pays

5°) vins
les Russes ne sont pas des idiots : pas d'embargo  

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Tous les produits non exportés en Russie trouvent difficilement d'autres débouchés ailleurs et reviennent en partie sur le marché européen où ils tournent en faisant une pression baissière sur les prix de vente.

Par ailleurs, le pouvoir russe aide depuis des années l’agriculture à se moderniser et serait en passe d’y arriver d'après des observateurs européens. Depuis l'embargo l'Etat met "le paquet" pour augmenter sa production locale et se retrouver si possible autosuffisant dans l'avenir. C'est à dire que les exportateurs européens quand ils pourront retourner sur ce marché auront les pires difficultés pour commercer... ou a des prix bradés.

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listes des produits interdits d'entrée en Russie
nb comme je l'ai dit, la viande bovine n'est plus  interdite mais quelques produits a la marge ont été ajouté en juin 2015.
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Embargo russe : le coût pour les producteurs européens
la carte montre à quel degré les pays européens souffrent, les uns plus que les autres.
Les chiffres de 2014 sont à prendre avec une grande précaution mais donnent une bonne idée d'ensemble
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c'était un petit résumé du volet agricole du grand merdier européen.

Un peu d'humour...



A répéter dans les supermarchés du 93...

Super !
D'ailleurs, je mettrais bien un cochon (petit, tout petit) dans mon jardin.

On peut en adopter :

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Bonne vidéo. J'espère que les agriculteurs poursuivront leurs mouvements jusqu'à obtenir satisfaction.
Courage paysans! Ne vous laissez pas avoir une fois de plus!

Caton l'Ancien a écrit:Super !
D'ailleurs, je mettrais bien un cochon (petit, tout petit) dans mon jardin.

On peut en adopter :

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c'est un excellent animal de garde, mais ça grandit, ça grandit!!!

Oui, c'est le problème.
Ma mère était très fière du cochon qu'elle élevé, et qui a atteint les 400 kg. C'était un record, apparemment dans les années 50. Il était bien nourri : les poules étaient perchées au dessus de lui; plus d'une y est passée...

Une de mes plus grosses frayeurs d'enfant, je la dois à un cochon.
Il s'était sauvé et m'a couru après dans une cour. Je me suis réfugiée sur un tas de bois qui s'est éboulé sur mon passage. On a rattrapé le cochon avant qu'il ne me rattrape.

Toujours bien lire les étiquettes ...

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silence a écrit:Bonne vidéo. J'espère que les agriculteurs poursuivront leurs mouvements jusqu'à obtenir satisfaction.
Courage paysans! Ne vous laissez pas avoir une fois de plus!

Pour ma part, je suis content dans la mesure où le mouvement en cours emmerde le gouvernement actuel. Ceci étant, pour ce qui est du problème agricole que je connais bien, je suis plus mitigé.
Certes, certains paysans sont surendettés mais la question à se poser est de savoir à qui en est la faute... Essentiellement de la leur (eh oui, en période de vaches grasses, on se sent pousser des ailes), et ensuite de celle de leur banque (majoritairement le Crédit Agricole) qui se montre très peu regardant dans l'octroi de prêts, sachant qu'il y a toujours un patrimoine foncier en garantie.

Les paysans, FNSEA en tête,ont un très fort pouvoir de nuisance et leurs mouvements sont toujours redoutés (matériel permettant des obstructions de voies de communication et des destructions conséquentes, le tout agrémenté d'une détermination en règle générale très primaire.

D'autre part, les situations sont très disparates dans le mode agricole, y compris chez les éleveurs.

Comme quelques autres, la corporation des agriculteurs est hyper protégée, au frais du contribuable...

Non, c'est l'anarchie sociale, l'antichambre de la décadence!

Cousin Hubert a écrit:Toujours bien lire les étiquettes   ...

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C'est dingue...

incroyable!!!

En pleine crise des éleveurs, le gouvernement défend un patriotisme alimentaire à généraliser. Sauf qu'il n'est pas le meilleur élève en la matière.
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Cela fait longtemps que l'on aurait du prendre des mesures pour défendre la production française. C'est un peu tard, cela ne va pas ressusciter les morts.

Merci, Alex, pour votre réponse éclairante (message 21).
Vous êtes un puits de science.

Mitsahne a écrit:Merci, Alex, pour votre réponse éclairante (message 21).
Vous êtes un puits de science.

de rien
mais pour le coup, je n'ai fait qu'aller puiser l'info et la synthétiser.
(ce que des petits journaleux obscurs faisaient dans une époque bien révolue)

La Commission européenne augmentera les subventions allouées aux producteurs de produits laitiers et de fruits et légumes afin de compenser les pertes liées aux contre-sanctions russes prises en réponse aux mesures de l'UE, rapporte l'agence Bloomberg.

le 22 juillet, il était déjà établi de subventionner à hauteur de 1,2 milliard d’euros les producteurs européens.

D'après le secrétaire général de l'organisation agricole européenne Copa-Cogeca "Les victimes de l’embargo russe sont devenus nos fermiers et producteurs, les exportations de la production ont presque diminué de moitié (moins 6 milliards d'euros)".

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quelques réflexions rapides

-1) cette info ne parait pas dans la presse française

-2) cette même presse ne fait surtout pas le rapprochement entre le marasme agricole et les contre-mesures russes prises à la suite des délires de l'UE.

La presse française étant toute absorbée à tacler Mariani et ses copains partis en promenade en Crimée, Il faut lire la presse étrangère pour savoir ce qu'a déclaré Nadine Morano dans une interview sur Sud Radio.
"Il n'y a pas de véritable réflexion sur la crise structurelle du secteur agroalimentaire, et sur les problématiques des éleveurs. Mais je voudrais souligner un point très particulier: les problématiques causées par l'embargo russe. Cet embargo est dramatique, et l'on voit que la politique internationale du gouvernement a des conséquences directes pour nos producteurs".

"L'Union Européenne a perdu 21 milliards d'euros depuis le début de cet embargo, et pourrait perdre jusqu'à 81 milliards à terme"

-3) On s'en fout c'est l'Europe qui paye !

Fallait s’y attendre.

L'industrie allemande du lait se plaint à Bruxelles des mesures décidées en France
27 juil. 2015 15:03
© Stephane Mahe Source: Reuters

La fédération allemande de l'industrie laitière a saisi la Commission européenne pour dénoncer certaines mesures prises en France pour soutenir l'industrie du lait. Dans sa visée, la préférence nationale accordée au lait français.
Le MIV, fédération allemande de l'industrie laitière, ne décolère pas contre les mesures françaises pour soutenir sa filière lait et a tenu à le faire savoir à Bruxelles.
Le MIV s'insurge également dans ce courrier contre les blocages qui ont eu lieu à la frontière franco-allemande de camions de denrées agro-alimentaires venant d'Allemagne.
L'Allemagne est le plus gros producteur de lait en Europe, juste devant la France.

Cette saisine de la Commission européenne intervient alors que le président Hollande, en déplacement ce 27 juillet dans le Var a de nouveau promis le soutien du gouvernement aux agriculteurs (…)
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ah ! l'Europe, l'Europe, l'Europe

silence a écrit:En pleine crise des éleveurs, le gouvernement défend un patriotisme alimentaire à généraliser. Sauf qu'il n'est pas le meilleur élève en la matière.
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Cela fait longtemps que l'on aurait du prendre des mesures pour défendre la production française. C'est un peu tard, cela ne va pas ressusciter les morts.

bonjour silence ,évidemment trop tard ! Aucuns des gouvernements précédents +celui-ci n'est innocent ; En ce qui concerne les éleveurs je n'ai aucune confiance en la FNSEA . Par ailleurs : augmenter les prix pour les éleveurs = Bien , mais alors baisser les marges des distributeurs & grandes surfaces ; car les millions de l'état alloués aux éleveurs sortent de ma poche de consommateur ,et comme les distributeurs vont encore tricher ; je vais payer 2 fois !
Hélas cochon de consommateur ; je n'ai pas de poids puisque je ne vais pas hurler & casser devant les préfectures , je ne coupe pas les routes en brulant des pneus et en défilant avec des engins agricoles ,en bref je n'ai pas de moyens d'em......tout le monde ;sauf le boy-cott des magasins et continuer de m'approvisionner en direct chez de petits agriculteurs puisque je demeure à la campagne .Restent que les gens des villes doivent subir cette sorte de "dictat " Eleveurs-Distributeurs .

"La France a la meilleure agriculture du monde et elle est en train de crever"

ça chauffe !

moria a écrit:
Je ne sais si vous l'avez déjà évoqué mais à CDA, hier, ils ont avoué que l'alimentation serait aussi à 2 vitesses.
Pour les pauvres, les étables à 1000 vaches.
Pour ceux qui pourront, le boucher du coin.

Il y a longtemps que je boycotte les carrouf and co.
Moins serait mieux : manger moins de viande mais de meilleure qualité.

bonjour moria , eh oui ! le consommateur est mis à son corps défendant devant des faits accomplis comme les modes de consommation ,les systèmes de distribution , les types d'élevage et de culture quand ce n'est la provenance des produits ,ce alors que notre pays est de longue date pourvu d'une agriculture quasi exemplaire et ô combien diversifiée .Il reste qu'en effet nous pourrions consommer moins de viande ,et que nos concitoyens des villes se trouvent "pénalisés " par rapport aux habitants de la campagne . Encore que logiquement beaucoup d'entre nous avons des ancêtres agriculteurs ,du milieu maritime ,de l'artisanat de province ,des professionnels des métiers de bouche .

L'embargo russe a fait diminuer de près de moitié, soit 5,5 milliards d'euros, nos exportations agro-alimentaires européennes.


Le Copa et la Cogeca sont les groupements qui représentent les agriculteurs et  leurs coopératives dans l’Union européenne. situés à Bruxelles ils regroupent 26 millions d' agriculteurs européens et leur famille.


"Communiqué de presse du 30/7/2015
MANIFESTATION AGRICOLE EUROPÉENNE :  Le Copa et la Cogeca organisent une manifestation massive pour lancer un appel à améliorer la situation de marché difficile, conséquence de l'embargo russe

Aujourd'hui, le Copa et la Cogeca ont salué l'intention de la Commission européenne d'établir de nouvelles mesures visant à aider les producteurs européens de fruits et légumes et de lait touchés par l'embargo russe. Néanmoins, elles seront loin d'être suffisantes pour compenser les lourdes pertes essuyées par les producteurs.

Le Président du Copa, Albert Jan Maat, a souligné : « Cela constitue un pas dans la bonne direction. Les producteurs de lait, de viande porcine et de fruits et légumes de l'UE sont touchés de plein fouet par l'embargo sur les exportations imposé par la Fédération de Russie. Cet embargo commercial, dont les agriculteurs et les coopératives agricoles sont les victimes, a fait diminuer de près de moitié, soit 5,5 milliards d'euros, nos exportations agro-alimentaires. Nous accueillons favorablement l'annonce officielle faite aujourd'hui par la Commission européenne d'introduire, au cours des prochaines semaines, de mesures visant à aider les producteurs de lait et de fruits et légumes européens touchés par cet embargo. Néanmoins, ces mesures seules ne suffiront pas. Cela fait des mois maintenant que des actions sont menées dans toute l'Europe. »

source
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voir PDF communiqué en date du 30/7/2015

note : ll n'est pas clair que la viande bovine soit incluse dans cette perte de 5.5 Mds. ?
Il n'est question dans ce communiqué que du lait, des porcs et des fruits et légumes.

Non seulement l'UE perd 5,5 milliards d'export, mais les contribuables paient  de leur poche des subventions compensatoires.
Joli travail. La Crimée va couter plus cher à l'Europe que les investissements russes injectés pour la remettre d'aplomb.

Cooperl et Bigard : qui sont les deux mastodontes de l'industrie porcine ?

Pour la seconde fois en moins d'une semaine, les deux principaux acteurs de la filière, la Cooperl et Bigard-Socopa, ont décidé de ne pas participer à la séance de cotation du Marché du porc breton (MPB), jeudi 13 août à Plérin (Côtes-d'Armor), qui sert de référence nationale pour fixer les prix du porc.
A eux seuls, les deux acteurs représentent pas moins de 30% des achats du marché du porc en France.

Ils abattent près d'un porc français sur deux

La Cooperl est le numéro un du marché du porc français, tandis que le groupe Bigard est premier sur celui de la viande dans son ensemble.

Principale différence entre les deux concurrents : la Cooperl, une coopérative qui réunit 25 000 éleveurs, n'abat et ne transforme que des porcs, tandis que Bigard, industriel privé, abat aussi des bovins. Sa filière porcine s'appelle Bigard-Socopa.

Les deux entreprises sont installées en Bretagne, elles n'abattent et ne découpent que des porcs français.

Ils sont très présents dans les rayons des supermarchés

Au rayon boucherie-charcuterie de votre supermarché, les produits sont vendus sous plusieurs marques :
celle du magasin (comme Marque Repère chez Leclerc, par exemple),
celle d'un distributeur (comme Fleury-Michon, Herta, Madrange...),
ou directement celle d'un abatteur (Bigard, Cooperl, Brocéliande...).

En dehors des produits directement vendus par ces abatteurs, "il est très difficile de déterminer la traçabilité exacte du porc à sa sortie de l'abattoir", observe Franck Bellaca, chargé de mission au Sniv-SNCP, interrogé par francetv info.

Ils emploient près de 19 000 salariés

Les industriels porcins que sont Bigard et la Cooperl sont donc très présents dans les rayons, mais ils sont aussi de gros employeurs dans la filière.
En 2013, le groupe Bigard représentait 14 000 emplois, quand la Cooperl en représentait 4 800.
Les salariés sont répartis dans les métiers de la vente, de l'abattage et également de la transformation pour la Cooperl.

Installé à Cholet (Maine-et-Loire), Bigard est implanté dans 59 sites en France, répartis dans les principales régions porcines de France (Bretagne, Haute et Basse-Normandie, Pays de la Loire).
De son côté, la Cooperl possède une usine principale à Lamballe (Côtes-d'Armor), et 14 sites industriels dans l'ouest de la France.

Et les deux industriels se portent plutôt bien : le chiffre d'affaires du groupe Bigard en 2013 était de 4,4 milliards d'euros, tandis que celui de la Cooperl était de 2,1 milliards d'euros.


L'appel des éleveurs ne semble pas encore avoir été entendu.

Chacun défend son os et c'est normal mais la France ne veut pas jouer le jeu du libre marché et elle ne pourra pas l'éviter à long terme. Si elle veut être compétitive elle doit baisser radicalement les charges de ses producteurs (en tout genre), ils pourront ainsi vendre leurs produit moins chers, être compétitifs et subsister convenablement. Tous ceux qui ont plus de deux neurones le savent. C'est pourtant simple et il faudra en arriver là si ce pays ne veut pas assister à une hécatombe généralisée parce que la loi du marché s'imposera tôt ou tard et cela fera très mal.
D'autre part fauter l'embargo de la Russie ou d'autres pays parce qu'ils sont moins chers est inutile. Un bon producteur, s'il a les moyens normaux de travailler et d'être compétitif, peut faire front à la plupart des circonstances.
C'est le système qu'il faut adapter, pas les prix. Les prix s'adaptent tous seuls.
Il faut absolument se libérer de la mentalité de fonctionnaire qui tuent ce pays parce que les autres ne rigolent pas et ils vont en profiter.

Certes, mais avec un (très gros) bémol: quand on aura "diminué les charges" (on pourrait même les annuler, comme certains pays nordiques qui les ont purement et simplement fiscalisées) que feront les autres ? Pareil. Et si on veut vraiment s'aligner sur la sacro sainte "loi du marché", faut s'aligner sur les pays de l'est, puis sur la Chine, sur l'Inde demain l'Afrique. Donc supprimer les congés payés ? La sécu ? Les retraites ? Rétablir le travail des enfants ? Et pourquoi pas le servage ?

moria a écrit:Silence.... silence...........silence...........
Vous n 'avez pas tout faux mais vous êtes loin d'avoir tout juste.

Comment voulez-vous qu'avec les charges à payer, NOUS, la FRANCE nous pouvons rivaliser ?

Débat multi récidiviste.

Voulons-nous oui ou non garder notre agriculture ?

Ce qui me fait bien rigoler c'est pourquoi les autres pays y arrivent et pas la France.
Mais c'est toujours nous qui avons le problème, pas les autres.
Continuez français, à penser avec un siècle de retard. Tout va bien, ne vous en faites pas, on est les meilleurs. Cocorico!

silence a écrit:

Ce qui me fait bien rigoler c'est pourquoi les autres pays y arrivent et pas la France.
Mais c'est toujours nous qui avons le problème, pas les autres.
Continuez français, à penser avec un siècle de retard. Tout va bien, ne vous en faites pas, on est les meilleurs. Cocorico!

Pourquoi les autres pays y arrivent ?

L’Allemagne est aujourd’hui le troisième exportateur de produits alimentaires du monde. La part du lion revient à la viande, qui représente 19,5 % des exportations, dont 84,5 % sont écoulés vers les pays de l’Union européenne, notamment la France et les Pays-Bas.
« L’Allemagne est devenue un pays exportateur de viande à bas prix »
La différence de prix entre la France et l'Allemagne induite par cette situation à 5 centimes d'euro par kilogramme de viande de porc et 8 centimes par kilogramme de viande de bœuf.

I°) méthode d'élevage
L’Allemagne n’est devenue que récemment exportatrice net de viande. En 2006, 96 % des besoins locaux étaient couverts par les producteurs du pays. Aujourd’hui, ce taux dépasse les 115 %. En cause : la généralisation dans le pays de l’élevage intensif, dans d’immenses fermes localisées essentiellement dans le Land de Basse-Saxe.

2°) Cout de la main-d'oeuvre

Dans les abattoirs allemands un recours massif à de la main-d'œuvre étrangère en provenance plus particulièrement de la Pologne, de la Hongrie, de la Roumanie, de la Bulgarie, de l'Ukraine, voire de la Russie, à des taux de salaires extrêmement bas », inférieurs à ceux des salariés allemands.

Entre 10 et 50 % des salariés des abattoirs en Allemagne sont employés directement par des firmes allemandes.
Le reste du personnel est salarié à moindre prix de sous-traitants dont le siège se trouve en Europe de l'Est.

Les salariés d'un employeur allemand sont payés entre 12 et 15 euros bruts de l'heure, ceux venus de l'Est entre 8 et 5 euros. Généralement, plus l'abattoir est grand, plus il a recours à cette main-d'œuvre à bon marché.

__________
sources chiffrées issues de :
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Tableau comparatif du coût de la m-o en Europe (je ne sais pas si tous les éléments ont été pris en compte, mais: France: 34e/heure, Pologne: 8e/heure)

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Si mes infos sont bonnes, dans la résidence où se trouve ma cabane de montagne, un ouvrier Bolivien bosse pour 8e/heure. Après, je ne sais pas si c'est du net ou du brut. Quel ouvrier français accepterait-il d'en faire autant?

Ajout:

"Chaque semaine, 200 exploitations professionnelles disparaissent faute d'avoir trouvé un successeur ou un nouvel exploitant. Cette baisse du nombre d'exploitations agricoles en France s'est engagée de longue date. Depuis le début des années 1950, le nombre de fermes a été divisé par cinq ; il restait encore plus de deux millions d'exploitations en 1955. Au cours des dernières années, le rythme de disparition est de 3 % par an. On compte aujourd'hui 500 000 exploitations dont 326 000 sont considérées professionnelles" (source lafranceagricole.f)

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