Caton l'Ancien a écrit: philiberte a écrit:
un catholique.
ceux qui ne pensent que par l'intermédiaire du pape, infaillible. le pape qui disait au Moyen-Age que la femme n'avait pas d'âme. hors de l'Eglise point de salut, ça correspond à: hors de l'islam, tuez les tous.
je suis née catholique. je préfère dire que je suis chrétienne.
Voilà un jugement expéditif qui ne fait pas honneur à celle qui le profère.
Wikipedia :
Concile de Trente
"L'idée parfois évoquée selon laquelle ce concile aurait statué sur l'âme des femmes est une fable. Un tel débat n'a jamais lieu au sein de l'Église.[1]
"Légende du Concile de Mâcon
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Selon une légende vivace, des évêques auraient discuté fort sérieusement de l'existence de l'âme des femmes lors d'un concile. Pour les uns, la question aurait été évoquée lors du concile de Trente (1545), pour d'autres versions de cette légende, au VIe siècle lors du second concile de Mâcon. Le concile en question n'aurait reconnu l'existence de l'âme des femmes qu'à une majorité de trois voix (ou d'une seule suivant d'autres sources).
En fait, un tel débat n'a jamais eu lieu. Cette légende puise son origine dans une controverse linguistique qui eut lieu lors du deuxième concile de Mâcon en 585."
"L'histoire semble prendre racine vers la fin du seizième siècle, quand le luthérien Lucas Osiander (l'Ancien) présente ainsi un incident du deuxième concile de Mâcon (585), connu par l'Histoire des Francs de Grégoire de Tours :
« De plus, on confondit lors de ce synode un évêque qui prétendait que la femme ne peut pas être appelée être humain (mulierem non posse dici hominem). Voilà bien une question sérieuse et digne d'être discutée dans un synode. Moi, j'aurais mis cet évêque à garder les porcs. Car si sa mère n'était pas un être humain, il était apparemment né d'une truie[1]. »"
"On confondit lors de ce synode un évêque" : cet évêque unique a été contrecarré, et un ouvrage publié dans ce sens mis à l'index par le pape Innocent X en 1651.
Il faut discuter sur des bases sérieuses.
suite wikipédia :
"
La légende a pour origine probable une question linguistique qui aurait été évoquée lors du deuxième concile de Mâcon en 585[14], au cours duquel un évêque s'est demandé si homo (en latin), désignait l'être humain en général - femmes comprises - et non exclusivement le sexe masculin[15].
Cette discussion nous a été transmise par Grégoire de Tours dans son Histoire des Francs:
« Pendant ce synode un des évêques se leva pour dire qu’une femme ne pouvait être dénommée homme ; mais toutefois il se calma, les évêques lui ayant expliqué que le livre sacré de l’Ancien Testament enseigne qu’au commencement, lorsque Dieu créa l’homme, “il créa un mâle et une femme et il leur donna le nom d’Adam”, ce qui signifie homme fait de terre, désignant ainsi la femme aussi bien que le mâle : il qualifia donc l’un et l’autre du nom d’homme. D’ailleurs le Seigneur Jésus-Christ est appelé fils de l’homme parce qu’il est le fils d’une vierge, c’est-à-dire d’une femme, et lorsqu’il s’apprêta à changer l’eau en vin, il lui dit : “Qu’y a-t-il entre moi et vous, femme ?”, etc. Cette question, ayant été réglée par beaucoup d’autres témoignages encore, fut laissée de côté. »[16]
La question posée était d'ordre linguistique et non philosophique. La citation de la Vulgate est en effet:
« Et creavit Deus hominem ad imaginem suam, ad imaginem Dei creavit illum, masculum et feminam creavit eos. » (Gn 1:27) (littéralement: Et Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa, mâle et femelle il les créa).
En latin classique, le mot homo désigne tout être humain (sans distinction de sexe); le mot vir désigne un individu de sexe masculin, et femina ou mulier l’individu de sexe féminin, (femina désigne la réalité biologique, et correspond mieux à femelle, tandis que mulier renvoie plutôt au rôle social).
Au VIe siècle, la langue latine avait évolué, et la situation s'était inversée. Dans le vocabulaire théologique, le mot vir s’emploie de plus en plus dans un sens spirituel, pour nommer l’homme ou la femme ayant la force et la grâce, c’est-à-dire la vertu (vir, virtus). Il arrive même que vir soit synonyme d’ange. Inversement, le mot homo est de plus en plus utilisé pour désigner un individu de sexe masculin, et plus rarement féminin.
La question traduit ce glissement de sens, et la réponse des évêques rappelle l'usage ancien du terme homo pour signifier genre humain (en dehors de toute référence au sexe, et incluant par conséquent les femmes).
Pas un instant, il n’a été question de savoir si la femme avait ou non une âme, que ce soit dans cette discussion (où le terme n'apparaît d'ailleurs pas) ou d'une manière générale dans la doctrine catholique."
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