Féministes féminisme

Florence67 a écrit:Mais si, cette vidéo is still available, je l'ai vue hier sur youtube !

Elle a été censurée, tout simplement... comme 3/4 des vidéos YouTube postées sur ce forum...

Tout à l'heure la dexième vidép fonctionnait, j'ai vérifié ( Thérèse de "Femme à part" que j'ai connue grâce à l'Incorrect analyse le document propagandiste d'Arte).

Thaïs nous rend lucides sur ce concept utopique d'amitié homme-femme, apparu avec les féminismes des années 60-70, la mixité, la révolution sexuelle, la neutralisation des  différences sexuelles...

https://www.youtube.com/watch?v=-odV1sfbKQw

Dans toutes les sociétés traditionnelles, ça fonctionne comme ça : la mari est un vrai homme, il a des potes hommes, et il n'admet pas que sa femme ait un "ami de coeur" ou "meilleur ami"; les gosses ne vont pas dans des écoles mixtes, il n'est pas question d'égalité homme-femme non plus. Bref, ce sont des sociétés réalistes.
L'amitié homme-femme y existe bel et bien mais sous deux conditions possibles :
1 avec des frères et soeurs, des cousins....
2 Entre vieux époux qui ont surmonté ensemble bien des tempêtes.

Le féminisme a été conçu dans l’optique de la guerre culturelle
9 mars 2024 Jean Saunier POINT DE VUE

4 mars 2024. Sous le décorum marmoréen du château de Versailles, les parlementaires de l’Assemblée nationale et du Sénat ont approuvé à une très large majorité l’inscription du droit à l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution : 780 pour sur 902 votants. La France devient le premier pays à inscrire la « liberté garantie » de l’IVG dans sa Constitution.
Au Trocadéro, à Paris, les féministes comblées manifestent, scène et écran géant sont au programme. A 18 heures 47 minutes, Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, dévoile le résultat. Explosion de joie. On saute, on crie, on pleure. On sort les fumigènes. Nathalie en larmes s’écrie devant ses petites filles : « C’est la plus belle celle-là. C’est une victoire pour notre société et un espoir pour les femmes du monde entier. Un jour, elles comprendront mes larmes. Elles pourront même dire qu’elles étaient là ». La sono crache le Viser la lune, chanson d’Amel Bent.

Le féminisme est l’une des quatre idéologies gauchistes qui aident la gauche dans son combat contre l’Occident, et qui détruisent la culture, obstacle désigné au retour à « l’état de nature ».
Faire table rase de l’Occident chrétien est le but de la Révolution. Le communisme avait été conçu pour y participer, mais il s’est heurté à deux freins.

Premier frein : la réaction fasciste. Herbert Marcuse, philosophe marxiste américain d’origine allemande (1898-1979), a accusé l’Occident chrétien et a retourné la réaction fasciste.

Deuxième frein : la résistance de l’Occident. Après-guerre, l’Ouest libéral se relève rapidement tandis que l’Est socialiste stagne et s’épuise économiquement à rivaliser dans la guerre froide. En Occident, le prolétariat s’embourgeoise, ce qui le détourne de son rôle révolutionnaire. Les militants syndicalistes et politiques font la grève et ralentissent l’économie, mais le peuple ne suit pas.
Dès les années 1950, Marcuse propose deux champs d’action qui reproduiraient les conditions de la Révolution. Un champ d’action intellectuel et un champ d’action socio-politique.
Marcuse reprend la thèse de Antonio Gramsci sur la guerre culturelle. Il appelle les intellectuels à formuler de nouvelles idéologies, des idéologies gauchistes. Ces idéologies viennent au secours du socialisme défaillant dans la guerre économique.

Quatre principales idéologies gauchistes sont conçues : le tiers-mondisme, l’antiracisme, le féminisme et l’écologie. Elles sont nécessairement irrationnelles puisque leur but est anti-culturel. Elles ne sont pas fondées scientifiquement. Elles poursuivent le même but, servir la guerre culturelle. Or, cette guerre culturelle conduit à la destruction de la culture, préalable au retour à l’état de nature. La guerre culturelle est donc anti-culturelle. Guerre culturelle anti-culturelle : inversion de langage.

Ces idéologies sont devenues le politiquement correct, le culturellement correct, l’historiquement correct. Elles triomphent sur toute la ligne. L’inscription de l’avortement dans la Constitution, la LGBTisation des esprits, la culture de mort, la normalisation de la théorie du genre, le profil de la pédocriminalité, en constituent des points d’orgue sociétaux. La propagande, la manipulation, par le biais des médias et de l’école, ont réalisé une oeuvre d’accompagnement et d’imprégnation. Avec au final une inversion de la pensée contemporaine. Les gens acceptent toutes les nouveautés progressistes, persuadés que c’est pour le bien de l’humanité, pour l’avenir de leurs enfants. Quant aux élus, ils se précipitent pour voter en faveur de ces idéologies. L’argent, les honneurs, la peur d’être pointés du doigt, suffisent à régler une adhésion de mercenaire.
Les gauchistes ont gagné la guerre culturelle. Le résultat de cette guerre culturelle est la table rase de la culture… au nom de la culture. Le contemporain a perdu la mémoire, et la mémoire est un élément indispensable à la raison.
La société contemporaine, décervelée par la fausse culture communiste et gauchiste, est irrationnelle. Nous vivons l’issue inéluctable de l’imposture rationaliste de Descartes. Dans un premier temps, la Révolution a renversé l’autel. Dans un deuxième temps, la Révolution fait table rase de l’Occident chrétien. Dans ces conditions, on peut distinguer une normalité rationnelle et une anormalité irrationnelle. Et c’est l’anormalité irrationnelle qui devient normale, qui se prétend rationnelle et qui s’impose.

Les mondialistes n’ont que faire des êtres humains. Ils veulent réduire l’humanité en esclavage. En bons héritiers des Lumières, ils considèrent le peuple comme du bétail. Chaque fois qu’ils mettent en avant la protection des êtres faibles, il s’agit d’un mensonge.
Les prolétaires, hommes et femmes, de toutes conditions sociales, ont eu le même siècle noir, le XIXe siècle. L’origine de leur souffrance est commune : le puritanisme protestant et la Révolution française qui donne le pouvoir à la bourgeoisie.

...



https://ripostelaique.com/le-feminisme-a-ete-concu-dans-loptique-de-la-guerre-culturelle.html

C'est le retour de la Gnose.
POur les gnostiques la naissance est une catastrophe( nous serions des étincelles divines , émanations du grant Tout divin, tombés en naissant dans un corps malfoutu), l'empêcher serait donc un bienfait.
Descartes flirtait avec les idées rosicruciennes
les "philosophes" des lumières étaient tous des initiés en franc maçonnerie
et l'idéologie féministe a été préparée dans les loges il y a un siècle (la soeur trois points Maria Deraisme était suffragette et féministe).
Les premiers à légaliser l'IVG au début des années 1920 furent les dirigeants de la Russie soviétique.
Ces divers courants d'idées ont un point commun, leur hostilité pour le Catholicisme ( de toujours).

Pris sur le vif:
dans les salles d'attente des médecins vous pouvez lire la prose féministe étalée dans les colonnes des magazines féminins à gros tirage et à petit QI.
De quoi est-il question dans Biba ou Cosmo ?
D'une épidémie de dépendance affective qui ferait depuis 4 ou 5 décennies des ravages dans la population féminine occidentale.
A l'appui  : des témoignages de femmes s'accusant de s'être "rendues dépendantes" d'un compagnon qu'elles ont fini par quitter, à quoi s'ajoute l'avis de la "psy" de service: cette "pathologie" se soigne obligatoirement par la psychothérapie, examen d'entrée initiatique donnant accès aux relations "matures".

Et la gent féminine gobe ça comme le citoyen lambda gobe les mensonges des médias ....
Et ça prétend défendre les femmes et leur intérêt !!!!
La "psy" compare notamment une rencontre à celle de deux barques sur un lac.  Les gens "normaux", dit-elle, conversent d'une barque à l'autre en restant dans la sienne, en gardant sa vie, son univers, ses loisirs, amis, boulot ...traduction : même dans l'amour et le mariage vous êtes supposés rester des individus autonomes. Sous entendu l'être humain serait autonome, même si l'observation de la réalité montre le contraire.

Le nouveau "fautif" des temps modernes c'est le "dépendant affectif" qui "saute" dans la barque de l'autre, abandonnant la sienne. Pourtant les témoignages montrent que la dépendance est plutôt provoquée par les stratégies de celui qui provoque le sentiment amoureux sans s'y impliquer, autrement dit qui manipule, qui fait llui-même effraction dans l'espace psychique de la victime, dans le but de la rendre folle et de s'en servir ensuite. Inversion des culpabilités : il n'y a plus de manipulation préméditée mais une "dépendante affective" qui en raison d'un manque, d'un "vide", s'accrocherait aux basques du premier venu....le pauvre !
A cela nous opposerons plusieurs objections :
1 La conception atomisée, individualiste de nos sociétés que révèle ce genre de "morale" moderne.
Même en couple, sachez rester seuls. Le concubinage, le mariage ? Un "bout de chemin ensemble" où l'on doit pouvoir "reprendre ses billes". Surtout pas de don total de soi au sens chrétien ( ne parlons même pas du mariage catholique indissoluble), non, rien que des contrats résiliables.

Provenance de cette conception du couple : les loges maçonniques ( Serge Abad Gallardo décrit le rituel de reconnaissance conjugale où le grand maître brise la baguette en verre où les époux ont joint leurs mains afin de rappeler que le mariage est à tout moment résiliable).

2 Derrière ce projet maçonnique, la gnose, philo officielle de la FM.

Comme déjà mentionné au  fil "les psys sonr des gnostiques" ("divers), la gnose antique contenait déjà des germes d'idées féministes et "gender".
Pour faire vite, la psychanalyse  (surtout Freud et Jung) s'inspire des idées de la gnose et les nouvelles thérapies d'amélioration du soi regroupées sous l'appellation "développement personnel" itou, puisqu'elles descendent du nouvel age.
Il existe dans ces courants d'idées des points communs dans la vision de l'homme. ¨ Pour tous les  gnostiques l'homme a une origine divine, il est émanation du grand tout divin, il contient en résumé tout ce qui existe dans le cosmos, toutes les "potentialités, et son âme préexiste à sa naissance. La naissance est une "catastrophe" qui va lui faire oublier son savoir inné( présent dans l'inconscient), son origine divine ( mythe rousseauiste de l'homme bon par nature, mythe moderne de l'enfant roi...), l'éducation, la religion, la morale vont l'entraver (idée de base de tous les psys) mais aussi les "rôles " sexuels réduits dans cette optique à de simples conventions sociales.
D'où l'idée féministe ( implicite chez de nombreux psys) qu'il faudrait masculiniser la femme, ou plutôt l'amener à actualiser tout le potentiel viril qui est en elle. Grace à la contraception /IVG elle vivrait l'amour et la sexualité sur un mode masculin... tout un programme !
De là découlent les accusations psys de "dépendance affective" : la nature de la femme est bien plus sensible à l'amour, plus impliquée, du fait de ses hormones qui décuplent l'effet de l'ocytocine, hormone d'attachement. Autrement dit, un "plan cul" a pour effet que la femme, même après, même abandonnée, reste profondément attachée à l'amant, même un amant de passage.
De là on peut conclure que la sexualité contraceptive n'est pas bonne pour les femmes puisqu'elle les expose à ce type de déception très douloureuse. Or avec la banalisation des contraceptifs, les femmes vont s'adonner à la sexualité sans procréation ni engagement. Et côté homme; on va voir une déresponsabilisation massive ( "je me tape qui je veux, sans angagement, sans responsabilité, bah il y a l'IVG au cas où").

PLUTOT QUE DE RISQUER UNE PRISE DE CONSCIENCE DES FEMMES qui se rendent compte que ça fait mal psychiquement de se faire traiter comme une p...gratuite
les psys vont leur fourrer dans la tête que LE PROBLEME C'EST ELLES et leur "dépendance", leurs attentes et leur nature typiquement et naturellement féminines. Car la femme cherche en l'homme le protecteur, le père de ses enfants. C'est leur nature et la nature, la vie terrestre, les gnostiquent les détestent ( haine des progressistes pour la féminité classique).
La gnose ( qui irrigue le féminisme) est une utopie.
Comme toute sles utopies elle ne se base pas sur la réalité objective.
En réalité la femme ni l'être humain ne sont autonome ni indépendants, ils ont besoins du secours les uns des autres, la femme a besoin de la protection masculine et de lois qui la garantissent des conséquences de l'inconstance masculine. En devenat féministe elle scie la branche sur laquelle elle est assise.

https://ripostelaique.com/comment-deux-energumenes-de-rl-signent-leur-consentement-au-plumard.html

https://twitter.com/Zoltan_47/status/1768681868428275713

Pfffffff
Sans vouloir être cynique, ce truc-là, ce "contrat" sur papier, ben c'est l'impuissance programmée.

Et donc l'extinction à long terme de l'espèce humaine.
C'est ce vers quoi tendent tous ces "progrès", la contraception, l'IVG, la promotion de l'homosexualité glorieuse ( "m'as-tu vu à la gay pride avec ma banderolle")etc, à long terme il n'y aura plus de bébés.
Toutes les caractéristiques naturellement féminines liée à la fécondité sont actuellement "pathologisées" pour persuader aux femmes que la maternité et ses corollaires ( besoin de la protection du mari, rondeurs corporelles, association sexualité/sentiments/engagement, activités à l'intéreir de la maison pour soigner le nid et la nichée...) seraient des maladies honteuses, des formes d'aliénation. Déjà SDB avec "Le deuxième sexe" ( pourquoi pas le "second sexe", au fait ?) s'employait à taper sur la femme réelle, la mère, l'amoureuse, la femme d'intérieur.

Pépite !
Oui, ça existe, il faut chercher.
Regretté Patrick  Buisson, hommage à votre intelligence et à vos livres.
Je relisais  "Décadanse" en quête d'un bon antidote car je m'étais intoxiquée d'images internet peu recommandables à effets addictifs. Le diable existe, il est malin, une question existentielle et hop, "google" vous trouvera soi-disant une réponse facile, sur quoi des vidéos ciblant votre profil, vos failles, vous engrènent l'esprit dans une spirale infernale ( chez moi c'est l'idée fixe qui me taraude : "je suis laide, dois-je me faire refaire le nez?", qui a ressurgi à l'évocation d'un ex collègue musicien avec qui je travaillais dans ma jeunesse égarée: à l'époque, j'étais féministe et non croyante. Ce collègue, un bellâtre, m'avait harcelée en mode "t'es trop vilaine pour être chanteuse"jusqu' à ce que je coupe les ponts au moment où je me convertissais. L'ex collègue a extraordinairement peu vieilli physiquement. Il met ses photos et vidéos en ligne, il fait notamment du Gainsbourg. D'où mon idée de relire "Décadanse" ).

Buisson parle d'un  film de Cayatte sorti en 1958 : "le miroir à deux faces".
Regardez-le si vous pouvez, il est en ligne ( le poster ici, j'ai peur qu'on le censure).
Il s'agit beaucoup plus que d'un film sur la chirurgie esthétique ( déjà en vogue à l'époque)  que d'une analyse VISIONNAIRE de ce qui allait advenir du mariage,  de la maternité, de l'homme lambda, le tout avec des accents faustiens qui évoquent "la beauté du diable" et "le portrait de Dorian Gray".

Marie Josée trouve qu'elle a un physique ingrat, en réalité elle est normale, "moyenne", avec un nez un peu proéminent ( On a enlaidi Michèle Morgan pour le rôle). Ses  parents passent une annonce pour lui trouver un mari parce qu'elle déprime sec : son bogoss de patron, Gérard, lui a fait un peu de gringue en homme habitué à se mirer dans les yeux des femmes ( comme jadis mon bellâtre de musicien) mais il a fini par épouser sa petite soeur Véronique, très jolie mais un peu frivole. Elle avouera du reste dix ans plus tard à sa soeur qu'elle ne l'aimait pas vraiment et qu'elle a pris un amant.

Bourvil , allias Pierre Tardivet, prof de maths, répond à l'annonce. Il se méfie des jolies filles et cherche une épouse sérieuse. Il la trouve en Marie Josée qui le touche par sa sensibilité et sa bonté.
Le couple classique tient dix ans, avec ses bonheurs et ses ennuis quotidiens, bien sûr ce n'est pas l'exaltation romanesque. Ils ont des enfants et la grand'mère ( un peu acatriatre) vit sous le même toit. Des critiques ont trouvé que Tardivet était médiocre mais on sent qu' il aime sincèrement sa femme. Il y a du Charles Bovary dans ce personnage. Peut-être est-ce l'oeil de sa femme ( qui regrette quand même un peu son rêve de jeune fille, toute dévouée qu'elle soit à sa famille) qui le perçoit comme un médiocre. En réalité c'est un honnête homme et un bon mari.

Victime d'un accident d'auto, il fait la connaissance d'un petit Méphisto : le docteur Bosc, chirurgien, entres autres esthétique, qui lui propose d'embellir sa femme, photo à l'appui.
Tardivet-Bourvil refuse catégoriquement : il aime sa femme telle qu'elle est. "Si je me faisais refaire le visage, ce serait comme renier mes parents, je ressemble à mon père. Ma mère se sentirait insultée".
Il défend la réalité, l'enracinement de la créature humaine dans une lignée.
Le docteur, lui, va imposer insidieusement à Marie Josée par une série de manipulations( comme la pub , très intrusives), son utopie : l'homme a le "droit" de refaire la nature, la femme a "droit" ( déjà !!!!) à un joli visage.
Bourvil se méfie car une jolie fille risque d'être plus facilement infidèle : "en fait d'embellir ma femme, ce charlatan veut casser mon mariage!"

Et il a parfaitement raison.

Marie Josée commence par mentir, prétextant un séjour à Carcassonne chez une parente malade, alors qu'elle va à la clinique du Dr Bosc pour se faire refaire le visage: elle sort métamorphosée en Michèle Morgan ET EN MENTEUSE puisqu'elle a fait envoyer des cartes postales de Carcassonne par une infirmière payée pour cela.
Pierre Tardivet son mari ne se laisse pas bluffer par cette nouvelle apparence : il voit surtout qu'on lui a menti et que sa femme a préféré écouter le docteur plutôt que son mari.

Embellie, Marie Josée devient vite dépensière.
Elle goûte la joie superficielle d'être courtisée dans les soirées par des hommes qui vantent "son intelligence". Son patron subitement se rapproche d'elle...
Elle rentre tard, dépense, néglige les gens qui l'aiment et l'ont toujours aimée même " laide"( mari, enfants) et elle prend un travail pour se payer des robes , manteaux, coiffures...
Son mari finit par lui retirer les enfants qu'il envoie à la campagne avec sa mère.
Il accuse le docteur de lui avoir volé sa femme, celle d'avant. Même objectivement plus laide, il la trouvait mieux. Il sombre dans l'alcoolisme.

De désespour, Marie Josée se jette au cou de son ancien patron, le beau mari de son infidèle soeur, en instance de divorce, qui saute sur l'occasion de partir avec elle.
Lorsqu'il l'apprend, le mari trompé tue le docteur Bosc et se tue.
Marie Josée reçoit un télégralmme annonçant la mort de son mari au moment où elle va s'envoler pour Montréal avec son amant mais cela ne l'empêche pas de coucher avec lui avant de se raviser , rattrappée par la réalité, le lendemain matin.
L'amant prendra l'avion tout seul, figurant les illusions envolées de Marie Josée qui pour la première fois s'avise que ses enfants orphelins de père ont besoin d'elle( alors que sa belle-mère n'a cessé de le lui répéter)...

Ce film raconte en 1958 ce qui va arriver à la famille,, aux femmes, à la maternité dans une bonne décennie :
illusions, promesses d'un "progrès", sexualité "libérée", dépenses ( mode, beauté, chirurgie) et salariat féminin, mari bafoué, trompé; enfants négligés, personnes âgées sages mais que nul n'écoute, rejet de la filiation et de l'"air de famille", déclin des valeurs chrétiennes, avènement du paraître...et finalement tout cela aboutit au meurtre et au suicide ( IVG dans la constitution en 2024)

Buisson critique ce processus dans "Décadanse", un pavé qu'il faut lire au moins une fois, tout y est.
Le féminisme flatte la femme, lui promet bonheur, beauté, achats, liberté sexuelle, amants.....le prix à payer c'est la double journée, la solitude, les enfants privés de père ( comme dans le film sus cité), les désillusions.
J'ai compris tout ça instinctivement vers 29 ans à cause de mon harceleur, et j'ai donc tourné le dos au féminisme, aux métiers du spectacle et à l'athéïsme de gôche.

Le destin du personnage que joue Bourvil est exactement ce qui va arriver au  mâle blanc hétéro , au père de famille en Occident. Ce film dénonce le processus diabolique mis en place de manière très habile par le docteur, infiniment plus puissant et plus rusé que le couple qu'il va  détruire.
Dans le fonds ce médecin richissime et malin joue un peu le Rockefeller de cette histoire ( les Rockefeller avaient financé le Women's Lib).

Les enfants sont élevés par d'autres adultes car les parents deviennent incapables d'assumer leur tâche. La gamine ne reconnait plus sa maman "qu'est-ce que tu as fait de ton ancienne tête?" demande-t-elle à Michèle Morgan qui veut l'embrasser.
Et justement avec le féminisme un autre modèle de femme que la mère se mettra en place à partir des années 60. En gros "Barbie" va supplanter la petite maman avec ses baigneurs et ses dinettes dans les jeux des filles.
Dans la tête des femmes va s'insinuer l'idée ( toute gnostique) beauvoirienne que la maternité c'est catastrophique.  
Beauvoir avait un grand mépris pour la maternité qui empêchait selon elle les femmes d'accéder à la "transcendance" ( cette idée est aux antipodes du dogme catholique de l'Incarnation !).
On voit bien dans le film que la dame embellie par le médecin  se met du même coup à se soucier de plus en plus de son image et de moins en moins de son foyer, de ses enfants, du budget, ( elle délègue toutes les corvées à belle-maman, la femme de l'ombre de toute femme de carrière) et prend un boulot non par nécessité financière ( Bourvil précise bien qu'elle a tout ce qu'il lui faut) mais pour se payer des robes. Une cliente frivole et dépensière du docteur Bosc l'embauche comme modiste.

Une décennie plus tard le modèle de l'extrême minceur incitera les femmes à se méfier de la fécondité, d ela grossesse qui abîme la ilhouette, et en 1967, la pillule sera autorisée ( ça fait 57 ans, mon âge).

Subséquemment les chiffres de l'anorexie vont exploser et la courbe démographique diminuer.

Florence67 a écrit:Et donc l'extinction à long terme de l'espèce humaine.

Non, extinction à court terme de la race blanche.

Toutes ces mesures létales ne concernent pas les Noirs, les Chinois, les Indiens.

Dans ma petite ville de 22 000 hb, où j'ai emménagé il y a 12 ans, et où, venant de Région parisienne, je me croyais revenue en France, on ne peut plus faire 10 m sans rencontrer un Africain, et souvent une Africaine avec ses moutards et sa poussette double.

Je ne crois pas que les Antillais aient un tel excédent de population qu'on les trouve partout sur le territoire de "l'hexagone"...

Florence67 a écrit:Déjà SDB avec "Le deuxième sexe" ( pourquoi pas le "second sexe", au fait ?) s'employait à taper sur la femme réelle, la mère, l'amoureuse, la femme d'intérieur.

SDB (salle de bains ?) est une traînée. Seul le train ne lui est pas passé dessus.

Deuxième car c'est le second d'une longue liste : lgbt xyz

L'extinction des Blancs, oui, c'est sans doute le but. La journaliste Gabrielle Cluzel relève dans "Adieu Simone" les contradictions de la doctrine de Salle de Bain : car ses héritières tapent sur les mâles blancs et leurs méchants stéréotypes de genre ( les cartables bleus ou rose, qui changent la face du monde à venur...)
mais elles la bouclent quand des hommes de l'immigration violent des femmes occidentales comme à Cologne en 2015. Thaïs d'Escuffon se fait gronder par un interviewer quand elle précise que son agresseur était un homme de l'immigration. Bon, alors eux ils ont le droit d'être machos. C'est ça l'"égalité" ou bien ?