L'UEJF vole au secours du tablighi Hebbadj !
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Dépêche AFP 26/04/2010 (extrait) :
"L'Union des étudiants juifs de France (UEJF) s'est déclarée opposée à la déchéance de nationalité de l'homme soupçonné de polygamie et de fraude aux allocations". (dépêche intégrale)
On se demande si l'UEJF s'est renseignée sur la nature du mouvement Tabligh...
Mais que représente l'UEJF si ce n'est quelques dizaines d'étudiants parisiano-centrés bénéficiant d'une couverture médiatique disproportionée ?
Pour connaître un petit panel de Français juifs, tous patriotes, je doute que l'UEJF soit très représentative d'une communauté qui a tendance à se "droitiser" depuis une dizaine d'années. L'UEJF, par son communiqué étonnant, s'exprimant sur un sujet qui s'éloigne de son objet social estudiantin, se rend elle compte qu'elle fait le jeu d'une certaine extrême droite n'attendant qu'à être conforté dans sa vision d'une communauté monolithique qui travaillerait contre les intérêts de la France?
Afin de démentir cette impression, j'invite les nombreux lecteurs juifs de l'Observatoire de l'islamisation à exprimer leur avis sur ce troublant communiqué de presse. Ils peuvent m'écrire sur joachim.veliocas@hotmail.fr.
Seuls les prénoms seront donnés. Je ne doute pas que nombreux sont nos compatriotes de confession juive qui redoutent d'être amalgamés à ce positionnement, dont l'émetteur peut donner l'impression d'un consensus communautaire de par son appellation.
L'UEJF doit urgemment se renseigner sur le mouvement Tabligh,
elle en déduira qu'effectivement, au titre de l'article 25 du code
civil, ses membres pourraient au vu de leur idéologie internationaliste porter atteinte aux "intérêts fondamentaux de la nation" comme le stipule l'article. Si l'UEJF trouve normal de naturaliser des étrangers islamistes partisans de la burqa, qu'elle propose sa vision merveilleusement progressiste du monde à Benyamin Netanyahu, on attend avec curiosité la réaction de cet homme au grand coeur. Nous invitons ses membres et nos lecteurs à lire notre analyse du mouvement :
La Société pour la propagation de l’islam (Jama’at al-Tabligh ou Tabligh), a été créé en 1927 par Maulana Muhammad Ilyas Khandalawi. Il propose aux musulmans, minoritaires dans l’Etat indien « impie », la création d’une contre-société homogène et hermétique aux pratiques des Infidèles.
Destiné à l’origine aux masses les plus populaires, il enseigne un islam
simple, dépouillé, se limitant à prôner l’imitation du Prophète et de
ses compagnons en toutes choses. Ainsi, la référence aux hadith
est obsessionnelle, source immense de détails de la vie quotidienne de
Mahomet, rapportant les gestes à reproduire, jusqu’a la façon de se
comporter aux toilettes.
Le principal ouvrage étudié par le mouvement est le Riyad as-salihin (Le jardin des vertueux) de Al-Nawâwi (1233-1277), juriste sunnite très réputé.
Véritable best-seller dans les librairies musulmanes, référence bien
au-delà des seuls cercles de Tabligh, il est un guide complet et totalisant du comportement idéal du fidèle. Plusieurs sites Internet francophones sont entièrement dédiés à l’étude de cet ouvrage, vendu aussi bien à la FNAC qu’à l’Institut du Monde Arabe.
Voici quelques extraits de ses enseignements :
XI- Le livre de la Guerre Sainte 234- Le mérite de la guerre Sainte
Point 1301. Selon Abou Sa'id Al Khoudrî, le Messager de Dieu a dit: «Celui qui accepte Dieu comme Seigneur, l'Islam comme religion et Mohammad comme Messager, se voit obligatoirement attribuer le Paradis». Cela étonna tellement Abou Sa'id qu'il dit: «Répète-le moi encore une fois, ô Messager de Dieu!» Il le lui répéta puis dit: «II y a autre chose pour laquelle Dieu élève de cent degrés au Paradis. Entre chaque degré et l'autre il y a la distance qui sépare le ciel de la terre». Il dit: «Et quelle est-elle? O Messager de Dieu!» Il dit: «Le combat au service de Dieu. Le combat au service de Dieu». (Mouslim)
Point 1348. Selon Abou Oumàma, le Prophète a dit: «Celui qui n'a pris part à aucun combat, n'a pas équipé un combattant ou ne l'a pas remplacé en bien dans sa famille, Dieu le frappe d'une calamité avant le jour de la résurrection».
(Abou Dawùd)
Point 1349. Selon Anas, le Prophète a dit: «Combattez les idolâtres avec vos biens, vos vies et vos langues». (Abou Dawùd)
XV- Le livre des interdictions
349 - L'interdiction formelle pour l'esclave de quitter son
maître sans son autorisation
Point 1768. Selon Jarir, le Messager de Dieu a dit: «Tout esclave qui quitte son maître sans sa permission devient renié par ma communauté». (Mouslim)
Point 1769. Selon lui encore, le Prophète a dit: «Quand l'esclave quitte son maître sans sa permission, Dieu ne lui agrée plus sa prière». Dans une autre version: «II devient mécréant».
Le Tabligh est un courant mondial diffusé dans une centaine de pays. Principal maître d’œuvre de la réislamisation de la jeunesse d’origine nord-africaine, son prosélytisme est très actif. Le tablighi ne rechigne pas à arpenter les rues et à faire du porte à porte pour diffuser la bonne parole, semblablement aux méthodes des Témoins de Jéhova. L’intense pratique de la prière, qui doit s’effectuer collectivement, a incité les observateurs à qualifier le Tabligh de mouvement « piétiste ». Mais dès 1995, les Renseignements Généraux ont considéré que le Tabligh
constituait l'organisation d'où émergent, depuis une dizaine d'années déjà, la plupart des responsables de l'islam radical en France.
Un incubateur à djihadistes
Nombre de militants islamistes -Khaled Kelkal[1], Zacarias Moussaoui[2], Djamel Loiseau[3]- ont en effet été formés et recrutés par le Tabligh avant d’aller s’entraîner en Afghanistan, en Bosnie ou au Pakistan, et de passer ensuite, à l’action terroriste.
Selon lesRG, « il est certain que les convertis, déjà imprégnés de l'intégrisme religieux du Tabligh, constituent un vivier où viennent piocher les islamistes djihadistes ».
Le Tabligh agit comme une pépinière, un incubateur, conditionnant mentalement ses adeptes avant d’envoyer les plus prometteurs d’entre eux vers des formations pratiques à l’étranger, les préparant au djihad. Un adepte explique son parcours, retraçant un itinéraire type, franchissant toutes les étapes de la prière à l’action armée. « J’ai fait la connaissance de «frères » qui m’ont proposé de me guider dans mon initiation. Ils m’ont invité à fréquenter une mosquée Tabligh
dans la région lyonnaise. J’ai commencé par trois jours de Darwâ.
J’allais à la rencontre des jeunes dans les cités pour leur parler de
l’islam et les inviter à retrouver leurs racines musulmanes. J’ai
beaucoup aimé faire cela. J’en ai donc redemandé pour une semaine. Me jugeant appliqué et surtout motivé, ils m’ont offert l’opportunité de partir à l’étranger pour m’immerger plus longuement dans un vrai milieu
musulman. Je suis donc parti à Londres […]En Grande-Bretagne et même aux Etats-Unis, il existe des camps d’entraînement. J’ai ainsi
personnellement participé à un exercice de survie dans la campagne anglaise. Un week-end, on nous avait déposés, avec d’autres gars que nous ne connaissions pas, à 200 kilomètres de Londres, sans un sou et sans le moindre papier d’identité. Nous étions par équipes de deux.
L’exercice consistait à rentrer sur Londres, le plus sûrement et le plus rapidement possible, sans se faire remarquer et sans attirer
l’attention de la police. Il fallait aussi se débrouiller pour se
nourrir. » Trois ans plus tard, le tablighi continua son entraînement dans un camp d’Al-Qaida en Afghanistan. Il explique que dorénavant, « depuis le onze septembre 2001, les services de renseignement occidentaux ont infiltré le Tabligh. En conséquence, il est de plus en plus difficile pour des jeunes musulmans de se rendre à
l’étranger. Mais d’autres destinations, moins surveillées que le
Pakistan ou l’Afghanistan, sont offertes aux candidats au voyage :
l’Indonésie, la Thaïlande, la Malaisie, l’Inde, le Nigeria, la
Mauritanie, le Mozambique, mais aussi l’Uruguay ou l’Argentine. »]4]
Le journaliste Antoine Sfeir confirme que « des dizaines sinon des centaines de tablighi ont fait le voyage pour le Pakistan aux frais du mouvement, pour des cycles de formation ou des stages d’études Coraniques, qui durent de trois à six mois »[5]
En novembre 2003, un journaliste de Canal + , Hervé Bouchaud, tente de contacter le Tabligh pour un reportage. Faute d’obtenir quelconque interview il se résout à utiliser une caméra cachée. Il s’en va avec son équipe frapper à la porte d’un château en Seine et Marne hébergeant
une branche du Tabligh, dénommée « Foi et pratique », menée par Mohamed Hammami, qui siège au Conseil français du culte musulman. Hammami, n’appréciant pas que des Infidèles fouinent dans son
mouvement, sort du château et frappe le preneur de son Jérôme
Florenville, accompagné par ses fidèles. Le reportage, diffusé dans
l’émission « 90 minutes » montre Jérôme Florenville, gisant dans
un fossé, victime de la haine islamiste confortablement installée dans
des châteaux français[6].
Mais qui est plus précisément cet islamiste menant une vie de roitelet au château de Grizy-Suisne (Seine-et-Marne), ancienne propriété des ducs de Richelieu, d’où il gère via son association plus de 50 mosquées en France ?
Né le 16 décembre 1935 à Tunis, Mohamed Hammami est un ancien maçon tunisien devenu peintre en bâtiment. Il fonde en 1972 son association Foi et pratique et se fait remarquer à la fin des années 90 pour séjourner en prison dans la capitale Tunisienne en raison de ses liens, selon la justice tunisienne, avec le mouvement En-Nahdha [La Renaissance] qui prône l’instauration d’un régime islamiste dans ce pays. Lors de son arrestation, un peu plus de 5,5 millions de
francs dormaient sur un compte ouvert au nom de l’association Invitation et mission pour la foi et la pratique dans une banque parisienne du quartier de l’Opéra…Ces frasques financières et fondamentalistes ne l’empêcheront pas quelques années plus tard d’être invité par Nicolas Sarkozy au sein du Conseil Français du Culte Musulman.
[1]
Terroriste algérien de papiers français membre du GIA et l'un des responsables de la vague d'attentats commise en France à l'été 1995, abattu le 29 septembre 1995 par la gendarmerie.
[2]
Terroriste marocain de papiers français. Le 3 mai 2006, au terme de deux mois de procès et de sept jours de délibération, il a été reconnu coupable[]parle jury du tribunal fédéral d'Alexandria en Virginie, États-Unis, de six chefs d'accusation de complot en liaison avec les attentats terroristes du 11 septembre 2001 et condamné à la prison à perpétuité, sans possibilité de remise de peine.
[3]
Le 24 décembre 2001 fuyant les bombardements américains à Tora Bora, le jeune Français Hervé Djamel Loiseau est retrouvé mort de faim et de froid dansles glaciales montagnes d’Afghanistan. Des villageois trouvèrent sur lui son billet de retour pour la France, son passeport, une carte d’identité, un Coran de poche, 30 roupies et deux cachets d’aspirine.
Hervé Djamel Loiseau fait partie, selon la D.S.T., de ces quelques 300
soldats d’Allah qui ont quitté la France pour rejoindre les camps
d’entraînement de Ben Laden.
[4]Ali Laïdi et Eric Denécé, Les Français d’Al-Qaeda , in Guerre secrète contre Al-Qaeda,
Ellipses,
Paris, 2002.
[5]Antoine
Sfeir, René Andrau, Liberté, égalité, islam, La république
face au communautarisme, Tallandier, 2005, p.65
[6] L’emploi du pluriel se justifie par un château,
également propriété de l’UOIF, dans la Nièvre.
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