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Pour en finir avec l’extrême-droite
Tribune libre d’Emmanuel Leroy
Et d’abord qu’est-ce que l’extrême-droite ?
Si l’on s’en tient à la vulgate, sont considérés comme appartenant à cette catégorie les gens qui refusent la démocratie et qui prônent la domination des peuples par la pratique de la violence. Au surplus, on prête aux tenants de ces doctrines extrémistes une volonté impérialiste et même un secret désir de conquête du monde afin d’assouvir leur volonté de puissance.
Le Front National considère la démocratie, notamment en y incluant le recours aux consultations populaires, comme la forme la plus aboutie d’institution politique permettant l’établissement d’un régime de liberté individuelle et collective. Il n’a jamais prôné la violence pour la défense et la promotion de ses idées. Il n’a jamais prétendu à la domination d’autres peuples, ni proposé la moindre annexion de territoire appartenant à autrui.
Est fréquemment ajoutée à cette définition la suspicion de racisme, voire d’antisémitisme qui ferait partie de la panoplie complète et exclusive du militant d’extrême-droite.
Pourtant c’est oublier un peu vite que l’antisémitisme voire le racisme sont nés à gauche comme en fait foi une abondante littérature servie par des auteurs comme Charles Fourier dans son « Apologue du Juif Iscariote », Gustave Tridon, disciple de Blanqui, auteur du « Molochisme juif », Alphonse Toussenel avec « Les Juifs, rois de l’époque », Pierre-Joseph Proudhon, notamment dans le journal « Le Peuple », sans oublier Albert Regnard, qui écrivait dans la Revue Socialiste : « la réalité et 1’excellence de la race aryenne, de cette famille unique à laquelle l’humanité doit les merveilles du siècle – et qui seule est en mesure de préparer et d’accomplir l’achèvement suprême de la rénovation sociale ». Dernier exemple parmi beaucoup d’autres, celui d’Auguste Chirac, autre collaborateur de la Revue Socialiste qui publia en 1876 « Les Rois de la République : histoire des juiveries ».
C’est dans cette matrice intellectuelle, que l’on retrouve ailleurs en Europe à la même époque, que sont nées les doctrines fascistes du XXe siècle qui aboutiront aux abominations que l’on connaît.
Voilà pour tordre le cou aux assertions répétées de la bienpensance de gauche, seule habilitée dans notre société du mensonge à décerner les brevets d’honorabilité.
Cet antisémitisme de gauche a essaimé également dans les milieux de droite, particulièrement lors de l’affaire Dreyfus, notamment au sein de l’Action française de Charles Maurras, même si au début de cette affaire, un Jean Jaurès lui-même pouvait encore écrire en 1895 dans La Dépêche de Toulouse des propos aussi choquants que ceux-ci : « sous la forme un peu étroite de l’antisémitisme se propage en Algérie un véritable esprit révolutionnaire (…) L’usure juive » réconcilie contre elle l’Européen et l’Arabe ! ».
C’est dans ce bain intellectuel (où des intellectuels de droite et de gauche, Georges Sorel étant l’illustration parfaite de la synthèse entre ces deux courants), que ces idéologies mortifères ont prospéré en mettant en place un racisme institutionnalisé, véritable perversion de l’esprit. Personne ne peut nier que ces doctrines ont abouti à la persécution des Juifs d’Europe à travers la mise en place d’une véritable politique d’extermination que seule la victoire des anglo-saxons alliés à la Russie soviétique a permis de stopper.
L’escroquerie intellectuelle qui signe la mise en place de ce concept incapacitant destiné à réduire au silence les adversaires du Système prend naissance au lendemain de la seconde guerre mondiale où se crée le mythe d’une France résistante qui n’aurait compté en son sein que des communistes et des gaullistes alors que la collaboration ne se serait appuyée que sur des hommes qualifiés d’extrême-droite. Là encore c’est oublier un peu vite que les premiers résistants de 1940 furent souvent des hommes de droite, issus pour la plupart de l’Action française ou influencés par elle (Henri Frenay, Gilbert Renault alias Colonel Rémy, Pierre de Bénouville, Georges Loustaunau-Lacau, Alain Griotteray, Daniel Cordier, Jean-Baptiste Biaggi –figure du Front national- et bien d’autres). Le mensonge est d’autant plus énorme et scandaleux que la plupart des militants communistes n’entreront en résistance qu’après l’entrée en guerre de l’Allemagne nazie contre l’URSS en juin 1941. C’est oublier aussi que les deux principaux partis collaborationnistes, RNP de Marcel Déat et PPF de Jacques Doriot étaient issus, l’un de la SFIO et l’autre du Parti communiste.
C’est à partir de ce mensonge constamment asséné sous forme de syllogisme implicite : collaboration = fascisme = camps de la mort = extrême-droite, qu’a été tissée cette véritable tunique de Nessus que l’on met aujourd’hui sur les épaules de quiconque prétend défendre la nation ou tout simplement son identité ou sa culture, dès lors qu’elle n’est pas exotique bien sûr. C’est ainsi qu’est affublée de nos jours de cette étiquette infamante toute personne qui prétend s’opposer à la politique immigrationniste du Système et à la priorité des Français sur leur propre territoire.
Il n’en demeure pas moins que toute personne se réclamant du vichysme, d’un fascisme quelconque et à fortiori du racisme ou de l’antisémitisme n’a pas sa place au sein du Front national. Ceux qui se sont laissés abuser par nos adversaires nous qualifiant fallacieusement d’extrémistes de droite se sont trompés en venant au Front national. Le FN n’est pas un parti raciste et il ne professe de haine à l’égard de quiconque, que ce soit pour des raisons religieuses, politiques, philosophiques ou tenant à la couleur de la peau. La démocratie est assez bonne fille pour tolérer l’existence de mouvements extrémistes professant des idées d’un autre âge ; ceux qui ont de la nostalgie pour les régimes casqués et bottés n’ont pas leur place au sein d’un mouvement qui a toujours prouvé son attachement aux valeurs de la République et aux vertus de la démocratie.
Pourquoi le Front National n’est-il ni de droite, ni de gauche ?
Comme Marine Le Pen l’a souligné à plusieurs reprises, le FN n’est ni à droite, ni à gauche, il a vocation à devenir un parti central, non pas centriste mais central.
Pourquoi ?
D’abord parce que le Front National est au centre du débat politique depuis plusieurs années en étant le seul mouvement républicain et national à se positionner contre l’idéologie libérale et libre-échangiste du Système. La gauche ayant rallié l’idéologie libérale en 1983 en trahissant les cols bleus, seul le FN défend aujourd’hui les classes populaires contre la domination de l’argent-roi – M. Mélenchon sera crédible dans ce domaine quand il poussera la logique anti-mondialiste jusqu’à son terme en condamnant la politique d’immigration voulue par ses alliés objectifs du MEDEF afin de contribuer à la paupérisation de la société française par une pression continue à la baisse des salaires-.
Si le discours social défendu par Marine Le Pen, même s’il n’est pas nouveau, est aujourd’hui mieux audible, c’est parce qu’elle est la seule à le proférer de manière crédible. Les partis de gauche institutionnels ayant pris fait et cause pour les banquiers de Wall street et de la City et formant de ce fait un front commun anti populaire avec la droite aux affaires (cf. Terra Nova, le laboratoire à idées du PS et sa théorie sur le nécessaire abandon des classes populaires par la gauche de gouvernement). L’UMPS, l’alliance objective des bobos de droite et de gauche n’est pas une vue de l’esprit, encore moins un slogan. Il s’agit d’une réalité observable à travers les prises de position commune contre Marine Le Pen, de Mélenchon jusqu’à Sarkozy, de la CGT jusqu’au MEDEF, du Figaro jusqu’à Libération, sans oublier bien sûr le délétère journal vespéral dans lequel le pauvre Beuve-Méry aurait bien du mal à reconnaître son enfant.
Marine Le Pen : porte-voix des « illégitimes sociaux »
Pour Gaël Brustier et Jean-Philippe Huelin, membres du Parti socialiste, co-auteurs de « Voyage au bout de la droite » (éd. des Mille et une nuits) « Marine Le Pen (…) est désormais le porte-voix de ceux qui votent contre les élites. Car le vote FN est fortement motivé par la peur de ne pas exister. A partir du moment où vous êtes disqualifiés pour le débat national, où votre voix n’est pas entendue, vous cherchez un moyen d’expression. Marine Le Pen est la seule à représenter les illégitimes sociaux. ».
Les « illégitimes sociaux », voilà comment les intellectuels de la gauche mondialiste qualifient aujourd’hui les petits, les sans grades, les chômeurs, les oubliés de la mondialisation, tous ceux que les bobos des centre-ville ont rejeté dans la France péri-urbaine, comme on rejetait jadis les lépreux hors des villes.
Le nouveau Front National de Marine Le Pen n’a pas son équivalent en Europe. Il n’entre pas dans la grille de lecture des intellectuels du Système. Malgré tous leurs efforts pour trouver des parallèles avec la Ligue du Nord italienne ou son désormais rival Gianfranco Fini, malgré la recherche des rares similitudes avec certains mouvements populistes du Nord de l’Europe, le FN se distingue radicalement de tous ces partis par la prise en compte de la question sociale et par son refus manifeste et explicite des théories et de la praxis mondialistes, que celles-ci soient promues par des Jacques Delors, des Pascal Lamy ou des Dominique Strauss-Kahn, ou soutenues par des Christine Lagarde ou des Sarkozy.
Parti central à égale distance de la gauche-caviar et de la droite-saumon, le FN l’est aussi par sa capacité à devenir demain l’unique alternative au Système UMPS. Sur un plan stratégique, même si la gauche mondialiste représente la même capacité de nuisance et de renversement des valeurs que son pendant de droite, elle doit être considérée comme un adversaire secondaire et cela pour deux raisons : D’abord, elle n’est pas au pouvoir mais surtout, seconde raison, il est essentiel pour la victoire de notre camp que la droite parlementaire se retrouve en 3e position, derrière Marine, lors de la prochaine élection présidentielle. Un 21 avril à l’envers signifierait inéluctablement l’implosion de l’UMP et la recomposition sur nos thèmes d’une véritable force alternative au totalitarisme mondialiste qui ne serait plus alors représenté que par un conglomérat des forces de gauche auquel se seraient ralliés les orphelins américanolâtres d’une UMP déconfite. A ce moment-là, nous aurons mis fin à l’hypocrisie de la fausse alternance droite/gauche et le débat politique sera enfin devenu clair entre les tenants du mondialisme (de droite et de gauche) et les partisans (de gauche et de droite) de la nation et de Marine Le Pen. En d’autres termes, la Présidente du Front National a vocation à recomposer sur nos valeurs républicaines, un vaste mouvement de Français de sensibilités diverses mais unis par l’amour de la France et sa volonté de la voir perdurer.
Accélération de l’histoire et chaos programmé
La défense de la Nation ne peut se faire qu’avec l’assentiment du peuple. Celui-ci a été abusé depuis de longues années par l’idéologie consommatrice du Système qui lui a offert depuis la seconde guerre mondiale un niveau de vie sans précédent et un sentiment de progrès infini mais dont la logique est aujourd’hui brisée. Ce mode de vie exclusivement matérialiste s’est mis en place sur la décomposition progressive des valeurs traditionnelles (religion, famille, morale) et sur la promotion d’un individualisme forcené destiné à isoler le citoyen et à le cantonner dans l’idéologie du spectacle et de la consommation à outrance. Désormais, pour avancer ses pions, le Système va provoquer un choc destiné à réduire fortement le niveau de vie des Européens, de manière à leur faire accepter passivement le transfert à l’Union européenne des dernières bribes de souveraineté encore vivantes. C’est dans cette fenêtre de tir très courte – 2012/2015 – qu’il nous faudra agir vite pour convaincre et ouvrir les yeux de nos compatriotes sur l’effroyable imposture qui se met en place sous nos yeux.
Pour parvenir à la mise en place de la dernière étape qu’ils appellent la gouvernance mondiale, les tenants de cette idéologie totalitaire vont être contraints de violer de plus en plus ouvertement la démocratie et la légalité comme nous l’avons vu avec l’adoption forcée du Traité de Lisbonne contre la volonté du peuple français exprimée dans le référendum de 2005, ou encore dans le déclenchement (illégal et illégitime) des guerres coloniales et impérialistes (Serbie, Afghanistan, Irak, Libye…) sous le couvert des droits de l’homme et de la liberté des peuples. Ces dénis de démocratie, qui vont se multiplier dans le temps, vont inévitablement heurter la conscience des Français, de droite comme de gauche, mais sincèrement attachés à la défense de nos valeurs nationales et de la véritable démocratie.
A l’occasion de cette crise financière qui a débuté en 2008, nous sommes entrés dans le processus d’accélération de la mise en esclavage de l’Europe sous la domination anglo-saxonne.
Le 3 mars 2009, après de nombreuses étapes intermédiaires, a été soumis au Parlement européen une proposition de résolution concernant l’état des relations transatlantiques.
Derrière ces mots pompeux se dissimule un projet que sont en train de mettre en place les élites anglo-saxonnes et leurs vassaux européens et qui vise en toute simplicité à arrimer l’Europe fédérale au continent nord-américain au plus tard en 2015. C’est dans ce but qu’ont été récemment mis en place un « Président » (Hermann van Rompuy) de l’Union européenne et un haut représentant diplomatique européen (Catherine Ashton). C’est pour cela que vous entendez souvent parler en ce moment de fédéralisme, d’accélération du processus d’intégration européenne, de mise en place de fonds de soutien européens aux économies défaillantes du sud de l’Europe, etc. La mise en place de cette stratégie ne correspond nullement à un phantasme d’un esprit complotiste, vous pouvez la trouver inscrite noir sur blanc dans le livre « Le grand échiquier » de Zbigniew Brzezinski, actuel conseiller de Barak Obama, paru en 1997.
Si l’on reprend la définition vue plus haut de ce qui définit les tenants de l’extrême-droite à savoir, déni de démocratie, violence, volonté impériale et domination du monde et si l ‘on examine sereinement et sans esprit partisan les buts affichés et les moyens mis en œuvre par les élites anglo-saxonnes pour parvenir à la gouvernance mondiale, nous retrouvons là les ingrédients de ce que Bertold Brecht appelait la bête immonde, en d’autres termes, un fascisme qui ne dit pas son nom. Vous trouverez peut-être qu’il manque un ingrédient à la définition de ce fascisme moderne car la notion de racisme en est apparemment absente. Et pourtant, elle est omniprésente dans la représentation quotidienne des médias et de la publicité faisant la promotion continue d’un pseudo antiracisme qui n’est en fait qu’un racisme inversé et culpabilisateur.
Nous avons vu plus haut que ce projet de Pacte transatlantique est programmé pour 2015 au plus tard, c’est-à-dire que pour nous, citoyens Français et Européens, il est minuit moins le quart.
Si vous vous sentez de gauche et que vous lisez cet article, peut-être n’accorderez-vous pas de crédit à ce que j’affirme être la volonté commune de l’UMP et du PS de soutenir ce projet fou destiné à soumettre l’Europe et ses nations aux diktats de l’empire américain.
Alors je vous recommande vivement de vérifier sur le site du Parlement européen que ce projet de résolution a bien été voté le 26 mars 2009, et approuvé par 503 parlementaires (dont députés UMP et PS), 51 voix contre (dont l’ensemble des députés FN) et 10 abstentions. Vous pourrez même pousser la curiosité jusqu’à interroger Benoît Hamon, actuel porte-parole du PS, qui défendit ce projet le 7 mai 2008 dans le cadre du Parlement européen et qui est curieusement sur ce sujet d’une discrétion tout à fait remarquable.
Il est temps que les Français ouvrent les yeux. Ce projet totalitaire, et donc d’essence fasciste, est porté aujourd’hui par les chantres de la mondialisation au sein de laquelle on retrouve aussi bien les partis politiques et les syndicats de « gauche » et de « droite », la presse institutionnelle de « gauche » et de « droite » comme les grandes entreprises du CAC 40. Seule Marine Le Pen a le courage de dénoncer et de s’opposer à cette terrible évolution qui mettra fin à nos libertés si nous ne parvenons pas à en stopper le processus dans les délais les plus brefs.
Contre le fascisme mondialiste et pour en finir définitivement avec l’extrême-droite un seul mot d’ordre : NO PASARAN
Tribune libre d’Emmanuel Leroy
Et d’abord qu’est-ce que l’extrême-droite ?
Si l’on s’en tient à la vulgate, sont considérés comme appartenant à cette catégorie les gens qui refusent la démocratie et qui prônent la domination des peuples par la pratique de la violence. Au surplus, on prête aux tenants de ces doctrines extrémistes une volonté impérialiste et même un secret désir de conquête du monde afin d’assouvir leur volonté de puissance.
Le Front National considère la démocratie, notamment en y incluant le recours aux consultations populaires, comme la forme la plus aboutie d’institution politique permettant l’établissement d’un régime de liberté individuelle et collective. Il n’a jamais prôné la violence pour la défense et la promotion de ses idées. Il n’a jamais prétendu à la domination d’autres peuples, ni proposé la moindre annexion de territoire appartenant à autrui.
Est fréquemment ajoutée à cette définition la suspicion de racisme, voire d’antisémitisme qui ferait partie de la panoplie complète et exclusive du militant d’extrême-droite.
Pourtant c’est oublier un peu vite que l’antisémitisme voire le racisme sont nés à gauche comme en fait foi une abondante littérature servie par des auteurs comme Charles Fourier dans son « Apologue du Juif Iscariote », Gustave Tridon, disciple de Blanqui, auteur du « Molochisme juif », Alphonse Toussenel avec « Les Juifs, rois de l’époque », Pierre-Joseph Proudhon, notamment dans le journal « Le Peuple », sans oublier Albert Regnard, qui écrivait dans la Revue Socialiste : « la réalité et 1’excellence de la race aryenne, de cette famille unique à laquelle l’humanité doit les merveilles du siècle – et qui seule est en mesure de préparer et d’accomplir l’achèvement suprême de la rénovation sociale ». Dernier exemple parmi beaucoup d’autres, celui d’Auguste Chirac, autre collaborateur de la Revue Socialiste qui publia en 1876 « Les Rois de la République : histoire des juiveries ».
C’est dans cette matrice intellectuelle, que l’on retrouve ailleurs en Europe à la même époque, que sont nées les doctrines fascistes du XXe siècle qui aboutiront aux abominations que l’on connaît.
Voilà pour tordre le cou aux assertions répétées de la bienpensance de gauche, seule habilitée dans notre société du mensonge à décerner les brevets d’honorabilité.
Cet antisémitisme de gauche a essaimé également dans les milieux de droite, particulièrement lors de l’affaire Dreyfus, notamment au sein de l’Action française de Charles Maurras, même si au début de cette affaire, un Jean Jaurès lui-même pouvait encore écrire en 1895 dans La Dépêche de Toulouse des propos aussi choquants que ceux-ci : « sous la forme un peu étroite de l’antisémitisme se propage en Algérie un véritable esprit révolutionnaire (…) L’usure juive » réconcilie contre elle l’Européen et l’Arabe ! ».
C’est dans ce bain intellectuel (où des intellectuels de droite et de gauche, Georges Sorel étant l’illustration parfaite de la synthèse entre ces deux courants), que ces idéologies mortifères ont prospéré en mettant en place un racisme institutionnalisé, véritable perversion de l’esprit. Personne ne peut nier que ces doctrines ont abouti à la persécution des Juifs d’Europe à travers la mise en place d’une véritable politique d’extermination que seule la victoire des anglo-saxons alliés à la Russie soviétique a permis de stopper.
L’escroquerie intellectuelle qui signe la mise en place de ce concept incapacitant destiné à réduire au silence les adversaires du Système prend naissance au lendemain de la seconde guerre mondiale où se crée le mythe d’une France résistante qui n’aurait compté en son sein que des communistes et des gaullistes alors que la collaboration ne se serait appuyée que sur des hommes qualifiés d’extrême-droite. Là encore c’est oublier un peu vite que les premiers résistants de 1940 furent souvent des hommes de droite, issus pour la plupart de l’Action française ou influencés par elle (Henri Frenay, Gilbert Renault alias Colonel Rémy, Pierre de Bénouville, Georges Loustaunau-Lacau, Alain Griotteray, Daniel Cordier, Jean-Baptiste Biaggi –figure du Front national- et bien d’autres). Le mensonge est d’autant plus énorme et scandaleux que la plupart des militants communistes n’entreront en résistance qu’après l’entrée en guerre de l’Allemagne nazie contre l’URSS en juin 1941. C’est oublier aussi que les deux principaux partis collaborationnistes, RNP de Marcel Déat et PPF de Jacques Doriot étaient issus, l’un de la SFIO et l’autre du Parti communiste.
C’est à partir de ce mensonge constamment asséné sous forme de syllogisme implicite : collaboration = fascisme = camps de la mort = extrême-droite, qu’a été tissée cette véritable tunique de Nessus que l’on met aujourd’hui sur les épaules de quiconque prétend défendre la nation ou tout simplement son identité ou sa culture, dès lors qu’elle n’est pas exotique bien sûr. C’est ainsi qu’est affublée de nos jours de cette étiquette infamante toute personne qui prétend s’opposer à la politique immigrationniste du Système et à la priorité des Français sur leur propre territoire.
Il n’en demeure pas moins que toute personne se réclamant du vichysme, d’un fascisme quelconque et à fortiori du racisme ou de l’antisémitisme n’a pas sa place au sein du Front national. Ceux qui se sont laissés abuser par nos adversaires nous qualifiant fallacieusement d’extrémistes de droite se sont trompés en venant au Front national. Le FN n’est pas un parti raciste et il ne professe de haine à l’égard de quiconque, que ce soit pour des raisons religieuses, politiques, philosophiques ou tenant à la couleur de la peau. La démocratie est assez bonne fille pour tolérer l’existence de mouvements extrémistes professant des idées d’un autre âge ; ceux qui ont de la nostalgie pour les régimes casqués et bottés n’ont pas leur place au sein d’un mouvement qui a toujours prouvé son attachement aux valeurs de la République et aux vertus de la démocratie.
Pourquoi le Front National n’est-il ni de droite, ni de gauche ?
Comme Marine Le Pen l’a souligné à plusieurs reprises, le FN n’est ni à droite, ni à gauche, il a vocation à devenir un parti central, non pas centriste mais central.
Pourquoi ?
D’abord parce que le Front National est au centre du débat politique depuis plusieurs années en étant le seul mouvement républicain et national à se positionner contre l’idéologie libérale et libre-échangiste du Système. La gauche ayant rallié l’idéologie libérale en 1983 en trahissant les cols bleus, seul le FN défend aujourd’hui les classes populaires contre la domination de l’argent-roi – M. Mélenchon sera crédible dans ce domaine quand il poussera la logique anti-mondialiste jusqu’à son terme en condamnant la politique d’immigration voulue par ses alliés objectifs du MEDEF afin de contribuer à la paupérisation de la société française par une pression continue à la baisse des salaires-.
Si le discours social défendu par Marine Le Pen, même s’il n’est pas nouveau, est aujourd’hui mieux audible, c’est parce qu’elle est la seule à le proférer de manière crédible. Les partis de gauche institutionnels ayant pris fait et cause pour les banquiers de Wall street et de la City et formant de ce fait un front commun anti populaire avec la droite aux affaires (cf. Terra Nova, le laboratoire à idées du PS et sa théorie sur le nécessaire abandon des classes populaires par la gauche de gouvernement). L’UMPS, l’alliance objective des bobos de droite et de gauche n’est pas une vue de l’esprit, encore moins un slogan. Il s’agit d’une réalité observable à travers les prises de position commune contre Marine Le Pen, de Mélenchon jusqu’à Sarkozy, de la CGT jusqu’au MEDEF, du Figaro jusqu’à Libération, sans oublier bien sûr le délétère journal vespéral dans lequel le pauvre Beuve-Méry aurait bien du mal à reconnaître son enfant.
Marine Le Pen : porte-voix des « illégitimes sociaux »
Pour Gaël Brustier et Jean-Philippe Huelin, membres du Parti socialiste, co-auteurs de « Voyage au bout de la droite » (éd. des Mille et une nuits) « Marine Le Pen (…) est désormais le porte-voix de ceux qui votent contre les élites. Car le vote FN est fortement motivé par la peur de ne pas exister. A partir du moment où vous êtes disqualifiés pour le débat national, où votre voix n’est pas entendue, vous cherchez un moyen d’expression. Marine Le Pen est la seule à représenter les illégitimes sociaux. ».
Les « illégitimes sociaux », voilà comment les intellectuels de la gauche mondialiste qualifient aujourd’hui les petits, les sans grades, les chômeurs, les oubliés de la mondialisation, tous ceux que les bobos des centre-ville ont rejeté dans la France péri-urbaine, comme on rejetait jadis les lépreux hors des villes.
Le nouveau Front National de Marine Le Pen n’a pas son équivalent en Europe. Il n’entre pas dans la grille de lecture des intellectuels du Système. Malgré tous leurs efforts pour trouver des parallèles avec la Ligue du Nord italienne ou son désormais rival Gianfranco Fini, malgré la recherche des rares similitudes avec certains mouvements populistes du Nord de l’Europe, le FN se distingue radicalement de tous ces partis par la prise en compte de la question sociale et par son refus manifeste et explicite des théories et de la praxis mondialistes, que celles-ci soient promues par des Jacques Delors, des Pascal Lamy ou des Dominique Strauss-Kahn, ou soutenues par des Christine Lagarde ou des Sarkozy.
Parti central à égale distance de la gauche-caviar et de la droite-saumon, le FN l’est aussi par sa capacité à devenir demain l’unique alternative au Système UMPS. Sur un plan stratégique, même si la gauche mondialiste représente la même capacité de nuisance et de renversement des valeurs que son pendant de droite, elle doit être considérée comme un adversaire secondaire et cela pour deux raisons : D’abord, elle n’est pas au pouvoir mais surtout, seconde raison, il est essentiel pour la victoire de notre camp que la droite parlementaire se retrouve en 3e position, derrière Marine, lors de la prochaine élection présidentielle. Un 21 avril à l’envers signifierait inéluctablement l’implosion de l’UMP et la recomposition sur nos thèmes d’une véritable force alternative au totalitarisme mondialiste qui ne serait plus alors représenté que par un conglomérat des forces de gauche auquel se seraient ralliés les orphelins américanolâtres d’une UMP déconfite. A ce moment-là, nous aurons mis fin à l’hypocrisie de la fausse alternance droite/gauche et le débat politique sera enfin devenu clair entre les tenants du mondialisme (de droite et de gauche) et les partisans (de gauche et de droite) de la nation et de Marine Le Pen. En d’autres termes, la Présidente du Front National a vocation à recomposer sur nos valeurs républicaines, un vaste mouvement de Français de sensibilités diverses mais unis par l’amour de la France et sa volonté de la voir perdurer.
Accélération de l’histoire et chaos programmé
La défense de la Nation ne peut se faire qu’avec l’assentiment du peuple. Celui-ci a été abusé depuis de longues années par l’idéologie consommatrice du Système qui lui a offert depuis la seconde guerre mondiale un niveau de vie sans précédent et un sentiment de progrès infini mais dont la logique est aujourd’hui brisée. Ce mode de vie exclusivement matérialiste s’est mis en place sur la décomposition progressive des valeurs traditionnelles (religion, famille, morale) et sur la promotion d’un individualisme forcené destiné à isoler le citoyen et à le cantonner dans l’idéologie du spectacle et de la consommation à outrance. Désormais, pour avancer ses pions, le Système va provoquer un choc destiné à réduire fortement le niveau de vie des Européens, de manière à leur faire accepter passivement le transfert à l’Union européenne des dernières bribes de souveraineté encore vivantes. C’est dans cette fenêtre de tir très courte – 2012/2015 – qu’il nous faudra agir vite pour convaincre et ouvrir les yeux de nos compatriotes sur l’effroyable imposture qui se met en place sous nos yeux.
Pour parvenir à la mise en place de la dernière étape qu’ils appellent la gouvernance mondiale, les tenants de cette idéologie totalitaire vont être contraints de violer de plus en plus ouvertement la démocratie et la légalité comme nous l’avons vu avec l’adoption forcée du Traité de Lisbonne contre la volonté du peuple français exprimée dans le référendum de 2005, ou encore dans le déclenchement (illégal et illégitime) des guerres coloniales et impérialistes (Serbie, Afghanistan, Irak, Libye…) sous le couvert des droits de l’homme et de la liberté des peuples. Ces dénis de démocratie, qui vont se multiplier dans le temps, vont inévitablement heurter la conscience des Français, de droite comme de gauche, mais sincèrement attachés à la défense de nos valeurs nationales et de la véritable démocratie.
A l’occasion de cette crise financière qui a débuté en 2008, nous sommes entrés dans le processus d’accélération de la mise en esclavage de l’Europe sous la domination anglo-saxonne.
Le 3 mars 2009, après de nombreuses étapes intermédiaires, a été soumis au Parlement européen une proposition de résolution concernant l’état des relations transatlantiques.
Derrière ces mots pompeux se dissimule un projet que sont en train de mettre en place les élites anglo-saxonnes et leurs vassaux européens et qui vise en toute simplicité à arrimer l’Europe fédérale au continent nord-américain au plus tard en 2015. C’est dans ce but qu’ont été récemment mis en place un « Président » (Hermann van Rompuy) de l’Union européenne et un haut représentant diplomatique européen (Catherine Ashton). C’est pour cela que vous entendez souvent parler en ce moment de fédéralisme, d’accélération du processus d’intégration européenne, de mise en place de fonds de soutien européens aux économies défaillantes du sud de l’Europe, etc. La mise en place de cette stratégie ne correspond nullement à un phantasme d’un esprit complotiste, vous pouvez la trouver inscrite noir sur blanc dans le livre « Le grand échiquier » de Zbigniew Brzezinski, actuel conseiller de Barak Obama, paru en 1997.
Si l’on reprend la définition vue plus haut de ce qui définit les tenants de l’extrême-droite à savoir, déni de démocratie, violence, volonté impériale et domination du monde et si l ‘on examine sereinement et sans esprit partisan les buts affichés et les moyens mis en œuvre par les élites anglo-saxonnes pour parvenir à la gouvernance mondiale, nous retrouvons là les ingrédients de ce que Bertold Brecht appelait la bête immonde, en d’autres termes, un fascisme qui ne dit pas son nom. Vous trouverez peut-être qu’il manque un ingrédient à la définition de ce fascisme moderne car la notion de racisme en est apparemment absente. Et pourtant, elle est omniprésente dans la représentation quotidienne des médias et de la publicité faisant la promotion continue d’un pseudo antiracisme qui n’est en fait qu’un racisme inversé et culpabilisateur.
Nous avons vu plus haut que ce projet de Pacte transatlantique est programmé pour 2015 au plus tard, c’est-à-dire que pour nous, citoyens Français et Européens, il est minuit moins le quart.
Si vous vous sentez de gauche et que vous lisez cet article, peut-être n’accorderez-vous pas de crédit à ce que j’affirme être la volonté commune de l’UMP et du PS de soutenir ce projet fou destiné à soumettre l’Europe et ses nations aux diktats de l’empire américain.
Alors je vous recommande vivement de vérifier sur le site du Parlement européen que ce projet de résolution a bien été voté le 26 mars 2009, et approuvé par 503 parlementaires (dont députés UMP et PS), 51 voix contre (dont l’ensemble des députés FN) et 10 abstentions. Vous pourrez même pousser la curiosité jusqu’à interroger Benoît Hamon, actuel porte-parole du PS, qui défendit ce projet le 7 mai 2008 dans le cadre du Parlement européen et qui est curieusement sur ce sujet d’une discrétion tout à fait remarquable.
Il est temps que les Français ouvrent les yeux. Ce projet totalitaire, et donc d’essence fasciste, est porté aujourd’hui par les chantres de la mondialisation au sein de laquelle on retrouve aussi bien les partis politiques et les syndicats de « gauche » et de « droite », la presse institutionnelle de « gauche » et de « droite » comme les grandes entreprises du CAC 40. Seule Marine Le Pen a le courage de dénoncer et de s’opposer à cette terrible évolution qui mettra fin à nos libertés si nous ne parvenons pas à en stopper le processus dans les délais les plus brefs.
Contre le fascisme mondialiste et pour en finir définitivement avec l’extrême-droite un seul mot d’ordre : NO PASARAN
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