Bien fait pour la CAMIF !

Bien fait le socio-capitalisme des enseignants agonise...
Normal depuis qu'ils ne peuvent plus commander des frigos en RDA...!

Vous êtes un peu dur Callit...

La CAMIF avait des bien meilleurs produits que la Redoute ou les 3 Suisses (il y a 10 à 15 ans).
Mais face à la VPC sur Internet, il est certain que la CAMIF a mis du temps à comprendre comment s'adapter à la concurrence en ligne...

Le temps de comprendre... Il était déjà trop tard... Dommage, car ils étaient en avance sur le concept des "ventes privées" qui font fureur sur internet...

Encore dommage pour cette enseigne... Mais bon, ce dinosaure n'a pu s'adapter visiblement aux nouvelles technologies... Darwin a encore frappé!

Vous avez raison. Ma réaction est trop viscérale et personnelle. Votre argumentation me touche car elle est véritable. En fait, ce que je détestais c'est l'esprit corporatiste de sa clientèle...il y a vingt ans.
Autant pour moi.

L'esprit "corporatiste" ne me convient pas.

J'ai été cliente CAMIF il y a plus de 40 ans. A l'époque, ceux qui dirigeaient la MAIF et la CAMIF étaient des gens honnêtes qui savaient que nous ne gagnions pas beaucoup et les prix de la CAMIF étaient intéressants.

Puis, comme pour la politique et la finance, des margoulins ont pris la tête des "mutuelles" et depuis quelques années, nous recevions ,de la part des employés CAMIF, des motions qu'ils présentaient à l'AG et qu'ils nous demandaient de soutenir.

Ce qu'ils disaient c'était que la CAMIF était dirigée par une équipe qui s'en mettait plein les poches et qui n'avait rien à faire de la CAMIF et de son personnel, que tant que ça tiendrait ils ponctionneraient la bête et que le reste, ils n'en avaient rien à faire.

Il y a quinze jours, il y avait à Nancy, le salon CAMIF où ils ont vendu et pris des commandes avec versement d'avances qu'ils n'honnoreront pas. Ce sont des margoulins.

La Camif était un bon fromage qui fonctionnait avec 750 employés alors que 500 auraient largement suffi ! On y casait les petits protégés du syndicalisme forcené, comme d'ailleurs le fameux CCAS de l'EDF et bien d'autres.
Ces organismes parasyndicaux sont bourrés à ras-bord de parasites qui se la coulent douce et grèvent ainsi le budget de fonctionnement. Il arrive un jour où ça casse...

C'est vrai. Quant je passe dans le 79, j'évite de me faire "mutualiser" !

La CAMIF était surtout hors de prix.

uranienne a écrit:La CAMIF était surtout hors de prix.

Je ne suis pas d'accord.
Moi j'ai beaucoup acheté à la Camif, et je le faisais parce que je savais que je pouvais faire confiance aux produits.

Le supplément de prix était le prix de cette confiance.
De plus, le catalogue donnait mille indications sur le produit, cela permettait de faire son choix en toute connaissance de cause. Je connais des gens qui se procuraient le catalogue pour ça, sans acheter...
Cela a donné des idées aux non mutualistes et cette spécificité s'étant généralisée, et les prix étant plus attractifs dans les magasins à profit, la Camif s'est trouvée en difficulté.

C'est l'éternel problème du commerçant qui vend de la qualité en petite quantité, donc cher et peu souvent, et qui fait faillite par rapport à celui qui vend de la saleté mais en abondance, et qui fait fortune.

Le client qui achète bon marché des marchandises de mauvaise qualité est-il gagnant ?
A mon avis non, mais dans la société de consommation, où ce qu'on a acheté le matin est déjà démodé le soir, on ne peut acheter que de la mauvaise qualité, à moins d'avoir des revenus de footballeur.
D'une certaine façon, c'est la conséquence de la démocratisation de la consommation.

L'esprit Camif c'est l'esprit de la belle ouvrage et qui dure.
C'est surtout ça qui est révolu.

Caton l'Ancien a écrit:

uranienne a écrit:La CAMIF était surtout hors de prix.

Je ne suis pas d'accord.
Moi j'ai beaucoup acheté à la Camif, et je le faisais parce que je savais que je pouvais faire confiance aux produits.

Le supplément de prix était le prix de cette confiance.
De plus, le catalogue donnait mille indications sur le produit, cela permettait de faire son choix en toute connaissance de cause. Je connais des gens qui se procuraient le catalogue pour ça, sans acheter...
Cela a donné des idées aux non mutualistes et cette spécificité s'étant généralisée, et les prix étant plus attractifs dans les magasins à profit, la Camif s'est trouvée en difficulté.

C'est l'éternel problème du commerçant qui vend de la qualité en petite quantité, donc cher et peu souvent, et qui fait faillite par rapport à celui qui vend de la saleté mais en abondance, et qui fait fortune.

Le client qui achète bon marché des marchandises de mauvaise qualité est-il gagnant ?
A mon avis non, mais dans la société de consommation, où ce qu'on a acheté le matin est déjà démodé le soir, on ne peut acheter que de la mauvaise qualité, à moins d'avoir des revenus de footballeur.
D'une certaine façon, c'est la conséquence de la démocratisation de la consommation.

L'esprit Camif c'est l'esprit de la belle ouvrage et qui dure.
C'est surtout ça qui est révolu.

Caton, vous parlez de la CAMIF d'il y a 20 ans.
Avez-vous lu les demandes des salariés chaque fois que nous recevions les informations pour voter lors de l'Assemblée Générale annuelle ? Ils étaient très clairvoyants.

Je ne connais la camif que depuis quelques années, ma soeur ayant le catalogue chez elle.
Je trouvais les prix élevés.
Maintenant je suis désolée de la tournure qu'ont pris les choses.
Dommage !!

cilette a écrit:Caton, vous parlez de la CAMIF d'il y a 20 ans.
Avez-vous lu les demandes des salariés chaque fois que nous recevions les informations pour voter lors de l'Assemblée Générale annuelle ? Ils étaient très clairvoyants.

Vous devez avoir raison, cilette, je ne faisais pas très attention aux demandes des salariés... je pense que je n'ai jamais lu ces documents....

Caton l'Ancien a écrit:

cilette a écrit:Caton, vous parlez de la CAMIF d'il y a 20 ans.
Avez-vous lu les demandes des salariés chaque fois que nous recevions les informations pour voter lors de l'Assemblée Générale annuelle ? Ils étaient très clairvoyants.

Vous devez avoir raison, cilette, je ne faisais pas très attention aux demandes des salariés... je pense que je n'ai jamais lu ces documents....

Ils étaient explicites et disaient que la CAMIF allait tout droit dans le mur car les administrateurs ne voulaient rien entendre, que leur seul but c'était d'empocher les très très confortables rétributions pour leur "participation" à la gestion. Ils demandaient qu'on signe les motions qu'ils voulaient présenter en AG afin de faire changer le mode de fonctionnement de la CAMIF.

cilette a écrit:Ils étaient explicites et disaient que la CAMIF allait tout droit dans le mur car les administrateurs ne voulaient rien entendre, que leur seul but c'était d'empocher les très très confortables rétributions pour leur "participation" à la gestion. Ils demandaient qu'on signe les motions qu'ils voulaient présenter en AG afin de faire changer le mode de fonctionnement de la CAMIF.

Une fois de plus.
C'est ce système qui nous mène tout droit dans le mur.
Espérons que nos politiques seront assez responsable pour changer cela, mais j'en doute.

ils seront bien obligé de s'adapter...
regardez le fracas des bonus malus...
le monde tourne et ne les attend pas.

http://www.lefigaro.fr/conso/2008/11/24/05007-20081124ARTFIG00478-camif-clients-leses-.php

ça sent peut-être mauvais pour la Royal à Niort, au "Mutuelleland"...allons-nous découvrir une nouvelle affaire genre "M.N.E.F." ? Qui sait, rien ne m'étonnerait plus...venant des socialos.

c'est vrai que çà sent pas bon.
Elle n'a pas de pot franchement !:-) TSS, vraiment.

Avec tous ses défauts, je lui reconnais une qualité : la constance.:-)