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Photo : Jean-Christophe Verhaegen
Jamal Dati, frère de la ministre de la Justice Rachida Dati, sort le 17 juillet 2007 de la Cour d'appel de Nancy
Jamal Dati, l'un des frères de la garde des Sceaux Rachida Dati, bénéficie d'un régime de semi-liberté dans le cadre d'un aménagement de sa peine d'un an de prison pour trafic de stupéfiants, a-t-on appris mercredi auprès de son avocat.
Jamal Dati, l'un des frères de la garde des Sceaux Rachida Dati, bénéficie d'un régime de semi-liberté dans le cadre d'un aménagement de sa peine d'un an de prison pour trafic de stupéfiants, a-t-on appris mercredi auprès de son avocat."Il remplit toutes les conditions requises pour un aménagement de peine. Il a conservé son emploi. Il subit des examens réguliers pour vérifier qu'il est sevré. Il a en outre des obligations familiales lourdes", a déclaré Me Frédéric Berna, son avocat.
Cet aménagement, qui est en vigueur depuis plusieurs semaines, est "on ne peut plus normal", a estimé Me Berna, ajoutant qu'il n'y avait "aucune chance" que Jamal Dati ait fait l'objet de favoritisme, "bien au contraire". "On a toujours voulu montrer que mon client n'avait bénéficié de rien. Il a été affiché comme le symbole de la probité du ministère de la Justice", a-t-il commenté.Dans le cadre d'un
régime de semi-liberté, Jamal Dati, 35 ans, purge sa peine en centre de détention du vendredi soir 20h00 au lundi matin 6h00 et peut dormir le reste de la semaine chez lui, selon Me Frédéric Berna qui a retiré son pourvoi en cassation.Le bracelet électronique ne lui convient pas, car il est "inadapté à son travail" de tuyauteur dans une entreprise de Longwy (Meurthe-et-Moselle), qui lui impose des horaires variables, selon la même source.Le 21 août, M. Dati avait été condamné à 12 mois de prison ferme par la cour d'appel de Nancy où il avait comparu, avec trois autres prévenus, pour "acquisition, détention, cession, transport, usage et importation de stupéfiants".
En première instance, il avait été condamné en février 2007 à six mois d'emprisonnement avec sursis par le tribunal correctionnel de Verdun (Meuse) mais le ministère public avait fait appel de cette condamnation.
En 2001, le frère de la garde des Sceaux avait déjà écopé de trois ans d'emprisonnement, dont 18 mois ferme, pour un trafic d'héroïne dans la région de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire). Il avait en outre été frappé en 1999 d'une amende de 1.000 F (153 euros) pour usage illicite de stupéfiants.Un autre frère de la ministre de la Justice, Omar Dati, 35 ans, condamné en décembre à huit mois de prison ferme pour trafic de stupéfiants en récidive, a été placé sous surveillance électronique, avait indiqué son avocat le 8 avril.
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