le bon temps

L’ordonnance royale de 1351 précise en particulier que tout oisif refusant de travailler est passible de quatre jours de prison, ensuite du pilori, puis de la marque au fer rouge et enfin du bannissement définitif du royaume, interdiction étant faîte de surcroît aux sujets loyaux d’accorder la moindre aumône aux contrevenant irréductibles !

Mais l'Apôtre Paul le disait déjà dans la 2ème Lettre aux Thessaloniciens :

3.8 Nous n'avons mangé gratuitement le pain de personne; mais, dans le travail et dans la peine, nous avons été nuit et jour à l'oeuvre, pour n'être à charge à aucun de vous.

3.9 Ce n'est pas que nous n'en eussions le droit, mais nous avons voulu vous donner en nous-mêmes un modèle à imiter.

3.10 Car, lorsque nous étions chez vous, nous vous disions expressément: Si quelqu'un ne veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus.

3.11 Nous apprenons, cependant, qu'il y en a parmi vous quelques-uns qui vivent dans le désordre, qui ne travaillent pas, mais qui s'occupent de futilités.

3.12 Nous invitons ces gens-là, et nous les exhortons par le Seigneur Jésus Christ, à manger leur propre pain, en travaillant paisiblement.

3.13 Pour vous, frères, ne vous lassez pas de faire le bien.

3.14 Et si quelqu'un n'obéit pas à ce que nous disons par cette lettre, notez-le, et n'ayez point de communication avec lui, afin qu'il éprouve de la honte.

3.15 Ne le regardez pas comme un ennemi, mais avertissez-le comme un frère.

pas de pilori alors? dommage...

Oui, très dommage...

Avez-vous écouté Fr Culture ce matin ???
Il y avait un intervenant qui décoiffait...
Il citait Hegel, pour qui la peine de mort est une manière de respecter un criminel en reconnaissant sa responsabilité.
Le discours actuel, à la suite des marxistes et notamment de l'ultra-bien-pensant Badinter, consiste à déresponsabiliser les individus en chargeant la société.
La société est coupable de tout, l'individu de rien.
Sauf si c'est un de ceux que ces bien pensants montrent du doigt, comme Sarkozy au salon de l'Agriculture.

La faute n'est pas au débile qui a insulté le Président, mais au Président qui a répliqué au débile et encore je n'ai pas réussi à entendre le Président, alors qu'on entend distinctement le beauf.


Notez que cette démarche est permanente chez les muz.
J'ai raconté sur le fil réforme Darcos ce qui m'est arrivé d'analogue.

ah, un pilori! et chacun lancerait des fruits et légumes pourris..