Lettre à un fils d'immigré

Monsieur Nadir Dendoune, qui fit le voyage à Bagdad pour être "bouclier humain" autrefois, a écrit une "Lettre" à un fils d'immigré, Nicolas Sarkozy.


Je vous copie le résumé de la "Lettre" et ma réponse au magazine Marianne, qui n'est peut être pas arrivée, vu que presque tous mes mails me reviennent...

Aux forts en informatique, si vous pouviez mettre l'image de la pemière page, elle vaut le coup d'oeil...


Je remercie les courageux qui liront ma longue, très longue prose...




Extraits de la Lettre ouverte à un fils d'immigré, Nicolas Sarkozy, du journaliste Nadir Dendoune, diffusés dans Marianne du 17 février :

"Je prends un exemple au hasard, pour la démonstration. Un Hongrois de base, pas français pour un sou, arrive en France et fait un gosse, qui naît dans une clinique du XVIIème arrondissement. Eh bien, son môme - appelons-le Nicolas - sera Français à 100%. Droit du sol oblige. Ca ne viendrait à personne, l'idée de le qualifier "d'origine hongroise", de "Hongrois de la deuxième génération" et de lui poser 3000 questions sur ce qui se passe en Hongrie. On sait bien qu'il n'en sait rien: il est Français.

On a aussi du mal à s'imaginer, dans une cour de récré, deux gamins insultant le petit Franco-Hongrois: "Eh, dans ton pays, on trouve plein de prostituées !" "Eh, ton pays, c'est un sacré ramassis de baltringues, qui s'est fait envahir par les chars russes en 56 !". Plus tard, le jeune Nicolas ne sera pas non plus interpellé par un flic: "Eh, tu m'expliques pourquoi les jeunes Hongrois foutent la merde en France, alors que dans leur pays, ils se tiennent à carreau ?" Dans un dîner entre personnes de gauche, on ne lui dira pas: "Tu es d'origine hongroise? Oh, j'adore le goulache!" Et on ne lui demandera pas ce qu'il pense de la musique de Liszt ou de Bartok et du dernier bouquin d'Imre Kertesz. Pourquoi, quand on est jeune "d'origine algérienne", cet anonymat n'existe jamais? Je dis "d'origine algérienne", je pourrais dire d'origine "tunisienne", "camerounaise" ou "turque". [...]

Aujourd'hui, prenons une Française bien française, avec ce détail : elle a la peau noire. Eh bien, son enfant à elle devra passer par la case "intégration". On voit bien que le vrai problème, c'est la couleur de peau. Et on voit bien qu'il n'est pas près d'être résolu ! Alors, je te pose la question: jusqu'à quand devra-t-on attendre pour que nous, les basanés de tout poil, on nous considère comme des Français sans-rien-derrière ? Quand nous demandons l'égalité, nous voulons dire: la normalité. [...]

Les galères des cités françaises, le chômage des jeunes dans les quartiers, la violence, la délinquance, les "nique la France" "nique la police" ne sont pas des problèmes d'immigration, ni d'intégration, comme tu le prétends. Ce sont des problèmes entre Français, point. [...]

A la plupart des Français, on ne demande pas grand-chose: aller à l'école jusqu'à 16 ans, payer des impôts, ne pas griller les feux rouges et le priorité à droite, mater TF1 assez souvent..... Mais moi, en plus, je dois "aimer la France". Mais pour quelle raison ? [...] Ma parole, c'est à croire que tu ne m'écoutes pas! Mon daron est arrivé en 1950 par bateau, à Marseille, sans bagages ni visa (pas besoin), mais avec une grosse envie de bosser. Ca tombe bien: une partie de la France était à reconstruire ! Il a fait comme un Basque qui quitte son Biarritz natal pour aller bosser à Strasbourg! Tu te vois lui demander de faire des bisous sur le sol alsacien tous les jours ? Et à ses gamins ? [...]

Beaucoup de gens dans notre pays préfèrent l'époque bénir où les Rebeus étaient "discrets". Moi, je dirais "dociles". Ce sont en général les mêmes qui regrettent le temps où les Noirs, les femmes et les homos étaient, eux aussi, "discrets". [...] On a tous des grandes gueules, maintenant, et on blablate sur des trucs que les mecs comme toi n'ont pas envie d'entendre. La France avait besoin d'enfants aussi. Mon père, il en a fait. Plein ! [...] Alors, la famille Dendoune vivait à six dans une minicabane à l'Île Saint-Denis que le frangin de mon père avait fait construire illégalement. [...] De bonne humeur, les parents continuaient la procréation. Une autre frangine naît en 1971 et l'année d'après le petit dernier apparaît : moi. En tout, sept filles et deux garçons. Neuf Français ! C'est la République qui est contente... Quel certificat je devais montrer pour te prouver que "chez moi", c'est en France ? Je ne parle pas de tous ces bouquins que j'ai avalés ces dernière années : Zola, Stendhal, Flaubert, Molière.... Je ne parle pas non plus du diplôme de cuisine française que je possède, grâce auquel je sais mitonner un cassoulet ou un pot-au-feu mieux que bien des Français de souche. Je te parle de ces références populaires qui sont les mêmes chez tous les Français (en tout cas chez les prolos qui n'habitent pas Neuilly). [...]

On porte notre culpabilité sur notre visage, on paie pour les fautes des autres qui nous ressemblent. Quand j'entends parler d'un meurtre d'enfant, je me surprends à penser: "Ouf ! L'assassin est un Blanc." C'est débile, mais c'est un réflexe. Mais est-ce que je tiens tous les Blancs responsables des crimes d'Emile Louis? [...]

Je voudrais juste que tu comprennes un truc, juste un : que même si je suis un magouilleur de première, un braqueur de banque ou un tueur en série, je n'en reste pas moins un Français. Car être français, en 2007, ce n'est pas simplement bouffer du porc, boire du pastis à l'apéro, aller à l'église le dimanche, jouer à la pétanque au bac à sable... La France a changé, t'as pas remarqué ? Elle est devenue colorée, un peu. Que ça te plaise ou non. En tout cas, moi, je ne laisserai plus personne remettre en cause ma légitimité à être ici. Et que je sois un bon citoyen ou un mauvais, que je sois en réussite ou pas, je n'en reste pas moins un Français. [...]

A bon entendeur, Nadir."

Lettre ouverte à un fils d'immigré, 192 pages, Prix : 14.50 euros, ISBN : 978-2-35123-135-7, Format : 14,5 x 22 cm

Dendoune me fait penser à M. Vandendendur de Candide...


A Monsieur Nadir Dendoune, Journaliste.



Monsieur Nadir Dendoune, j’ai lu votre article résumant votre livre, « Lettre ouverte à un fils d’immigré » ed. Danger public 14,50 €, dans « Marianne » n° 513 du 17 au 23 février 2006, et, puisque vous donnez votre avis sur ce sujet, je voudrais vous donner le mien.



Il se trouve que ma famille aussi est arrivée en France en 1957, cela fera donc un demi siècle en septembre, fuyant un de ces paradis socialistes que les partis de gauche et d’extrême gauche, réformistes, staliniens et trotskistes, tous unis dans une même utopie et ne divergeant que sur le degré de dilution de leurs mesures, rêvent d’instaurer en France, avec l’appui d’une bonne moitié des Français, parmi lesquels majoritairement les derniers arrivés.



Vous vous plaignez, Monsieur Dendoune, d’avoir à donner des gages, quoique votre père soit arrivé en France dans les années 50, « sans visa (pas besoin) », quoique vous ayez lu « Zola, Stendhal, Flaubert, Voltaire », ce qui, sans vouloir diminuer votre mérite, est le programme du cours de français dès la 3ème, et que vous sachiez « mitonner un cassoulet ou un pot-au-feu mieux que bien des Français de souche », ce dont je vous félicite, à la fois car ce sont des traditions qui méritent d’être préservées et que vous n’avez pas fait du macdo votre idéal culinaire.



Vous déclarez « on porte notre culpabilité sur notre visage, on paie pour les fautes des autres qui nous ressemblent. »

J’imagine bien que c’est injuste et très désagréable.

Pourtant, vous réagissez là comme ces élèves de 6ème qui s’exclament lorsqu’on rend des copies en indiquant que « certains » ont fait telle erreur, « pas moi ! ! !» ce qui va naturellement de soi...

Ou bien ceux qui protestent aux fouilles dans les grands magasins... Personnellement je m’y soumets sans aucune espèce de susceptibilité mal placée... En revanche, les contrôles à l’embarquement dans les aéroports par des employés qui ont plus de chances que moi d’être des complices de terroristes me paraît bien plus déplacé , car, moi, je ne ressemble même pas aux terroristes...



Sachant que la population carcérale est à plus de 50% composée d’immigrés plus ou moins récents du Maghreb et des pays musulmans, (pour ménager la susceptibilité des personnes comme vous, ce chiffre a été tabou pendant des décennies ), statistiquement, le pourcentage de délinquants parmi ces minorités (plus pour longtemps ) « visibles » est plus élevé que parmi la majorité, que proposez-vous pour que la police fasse son travail, c’est à dire d’assurer l’ordre dans la cité et les « cités » ?



Déjà, des récriminations comme la vôtre ont abouti à la création de zones de non droit dans plusieurs centaines de secteurs du territoire national, on parle même de bien plus de mille...

Toute grande ville a son ou ses quartiers où non seulement la police, mais aussi les pompiers, voire les médecins ne peuvent entrer. Un enfant blessé par une automobile est mort car une foule a empêché les secours de parvenir jusqu’à lui. Un homme a été tabassé à mort pour avoir photographié des lampadaires à Epinay , un autre de même parce qu’il essayait d’éteindre un feu de poubelle allumé par les émeutiers après la mort de deux jeunes,
prétendues victimes innocentes, qui sont à l’origine des émeutes de novembre 2005, une rame de métro a été agressée par une centaine de « jeunes » qui ont dépouillé les voyageurs, de préférence les « faces de craie », désignées à la haine par les rappeurs, les enfants « clairs » sont l’objet de brimades de plus en plus fréquentes, l’un d’eux est mort des suites des mauvais traitements subis dans une cour d’école, des synagogues brûlent, mais c’est toujours à cause d’un court circuit ou d’une maladresse de débile, des églises sont de plus en plus souvent l’objet d’actes de vandalisme, de tentatives d’incendie, dans le plus complet silence médiatique, alors que trois points de peinture sur la mosquée d’Evry ou quelques fumées de grenade à proximité d’une autre sont l’objet d’un battage médiatique de plusieurs jours, voire de plusieurs semaines.

Vous comparez votre itinéraire à celui de Nicolas Sarkozy. Fort bien.

Permettez-moi de vous faire remarquer certains points, qui en philosophie, concernent la qualité et la quantité.

Aristote a posé la question du bond qualitatif : à partir de quel seuil un certain nombre de graines, par exemple, devient-il un tas ? Ce changement est constatable par un cuisinier, qui sait qu’une pincée de sel dans une soupe la rend délicieuse et qu’une louche la rendrait infecte.



On admet donc que la quantité modifie la qualité.

Maintenant, quel rapport avec l’immigration ?



Eh bien que non seulement la quantité, là aussi, modifie la qualité, mais que la qualité originelle change la qualité structurelle.

En effet, il n’y a aucune raison que l’on demande à Nicolas – une dénomination qui est déjà un signe d’appartenance, contrairement à d’autres, qui affirment hautement leur refus – « pourquoi les jeunes Hongrois foutent la merde en France alors que dans leur pays, ils se tiennent à carreau ? » parce que les jeunes Hongrois ne foutent pas la merde en France, contrairement à ceux à qui on pose la question.



Remarquez que ces jeunes « Hongrois » qui foutent la merde, la foutent depuis qu’ils sont un nombre suffisant et croissant. Lorsque votre père est arrivé en France, ce jeune « Hongrois » est venu pour travailler, et pas pour « foutre la merde ».

Ses enfants « hongrois » - en tous cas, au moins un - a lu Zola, Stendhal, Flaubert et Voltaire, a appris à cuisiner le cassoulet et le pot-au-feu, est devenu journaliste, grâce à l’école républicaine, qui lui a donné les chances correspondant à ses capacités et à sa volonté, sans lui demander s’il « aimait la France », se contentant qu’il aille à l’école, paie (ou ses parents) ses impôts, ne grille pas les feux rouges etc..., et aussi parce que sans doute, cela allait de soi...

Mais cela ne va pas de soi, ni pour ces individus qui chantent qu’il faut « baiser la France » et se « torcher avec sa Carte Nationale d’Identité », ni pour vous même, puisque, visiblement, c’est une contrainte répugnante que de dire que vous aimez la France.

Je ne sais pas si Nicolas Sarkozy aime la France. Je n’en suis pas sûre. Quelqu’un qui est aussi évidemment au service du lobby musulman, qui souhaite financer les mosquées parce que les églises confisquées sont la propriété des communes, qui sont donc chargées de leur maintien en état, est dans le déni du rôle du christianisme dans l’Histoire de ce pays. Et donc, s’il veut ignorer son Histoire, l’amputer d’une partie de ses éléments constitutifs, il ne le comprend pas (au sens étymologique cum-prehendo, je prends avec) et il y a peu de chances qu’il l’aime.



Tenez, en Hongrie, pays dont une grande partie a été pendant un siècle et demi sous la botte ottomane, certains aristocrates hongrois, comme Rakoczy, ont été les alliés des Ottomans contre l’Empire Austro-Hongrois. Pour leur bénéfice propre, ils n’ont pas hésité à s’allier à l’ennemi qui faisait d’eux des dhimmis privilégiés, contre des coreligionnaires qui les auraient écartés du pouvoir...



Mais ce n’est pas une contrainte répugnante pour moi, qui suis arrivée en France en 1957, enfant, de dire que j’aime la France. J’aime sa littérature, son Histoire, monarchique et religieuse, sa mentalité, même ces gens de gauche à la générosité aveugle, absurde et utopique, dont les délires humanitaires sont en train de plonger le pays dans le chaos économique et attisent les haines sociales contre « les riches », sans voir niaisement qu’ils sont eux-mêmes « les riches » à qui les armes qui se fourbissent dans les banlieues demanderont bientôt de rendre gorge. De rendre gorge comme Ilan Halimi, Jean Claude Irvoas ou Jean Jacques le Chenadec, les canaris dans la cage. Ou comme Richard Pearl, et d’autres, égorgés devant l’objectif comme un mouton pour l’aïd.



Je ne me sens aucune affinité, ni aucune proximité avec qui que ce soit venu du même pays que moi, s’il est un délinquant. Je le verrais sans sourciller déchu de sa nationalité française. Il ne me viendrait pas à l’esprit de m’élever pour protester qu’il est « français ». C’est que pour moi, « être française » c’est avoir été cooptée, d’avoir été adoptée, et d’avoir fait ce qu’il fallait pour cela. Encore aujourd’hui, il ne me viendrait pas à l’esprit, conformément au principe édicté par les philosophes français du siècle appelé à tort ou à raison, le siècle des Lumières, de contester « le droit du premier occupant », au nom duquel a été érigé « le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ».

Non, il ne me viendrait pas à l’idée de contester un droit de primauté à ceux qui ont fait la France avant que j’y arrive, avec ma famille, qui nous ont accueillis, certains en bougonnant, mais la plupart tout naturellement, d’autant plus que mes parents n’avaient pas peur du travail et qu’ils n’ont jamais été pendus aux basques des assistantes sociales.

Non, il ne me viendrait pas à l’esprit de dire que les Français doivent s’adapter à moi...

J’ai entendu Monsieur Aziz Senni, conseiller de François Bayrou, souhaiter de voir disparaître la notion de « français de souche », ce qui ne saurait se faire, il y a fort à parier, que par la disparition des individus ainsi désignés, on ne sait par quel moyen : submersion démographique et finition plus radicale ?

Que dirait Monsieur Senni si l’on proposait une disparition de la notion de « marocain de souche » ?

Or, parce qu’un traité irresponsable et présenté comme anodin, a été signé sous la menace de la privation énergétique par quelques chameliers quasi analphabètes mais devenus les maîtres de l’approvisionnement pétrolier planétaire à Strasbourg en 1975, le peuple français serait sommé de se convertir massivement, d’abandonner ce qui a fait son identité depuis des millénaires, et au moins, en ce qui concerne son rapport à l’idéologie d’un autre chamelier, depuis 732. Après avoir lutté pour le droit des peuples colonisés à disposer d’eux-mêmes, il serait le seul peuple à ne pas pouvoir disposer de lui-même.



Car, et il nous faut revenir à la notion initiale de qualité et de quantité, si une faible quantité d’immigrés du Maghreb ne change pas structurellement l’identité française, et une faible quantité de Hongrois ne la change pas non plus, une forte quantité d’immigrés hongrois ne la changerait pas plus, alors qu’au contraire, une forte quantité d’immigrés musulmans (15 millions selon le ministre Azouz Begag ) produit une métamorphose. Comme la louche de sel...

En effet, 15 millions de Hongrois en France se remarqueraient, mais outre qu’ils n’y sont pas, leur présence ne changerait pas grand chose. Comme vous le faisiez remarquer, ils ont « produit » Liszt ( Franz, c’est à dire François, c’est à dire Français, parce que François et Français ne sont que la variante d’un nom issu de Franc, homme libre ) et Bartok, et que l’histoire de cette région d’Europe partage depuis des millénaires une histoire commune, et que des princesses dont une Reine de France, sont venues de Hongrie, pendant que des princesses françaises sont allées en Hongrie...

La Hongrie et la France partagent depuis au moins mille ans une idéologie fondée sur une même religion et un même héritage culturel et intellectuel.



Il n’en va pas de même avec les derniers arrivés des immigrés.

Au passage, je trouve cocasse, car je préfère en rire, que le défenseur des délinquants, associe dans un même groupe « les Noirs, les femmes et les homos », qui ne sont plus discrets.



Qu’il s’agisse des uns ou des autres, dans la mesure où vous vous associez à ces gens que vous voulez « français » à toute force, contre les dispositions de la loi, je vous appelle à un peu plus de retenue.



L’Histoire dit à ceux qui veulent le savoir quelle est la place des Noirs dans la hiérarchie islamique et dans les régions où des Noirs, même musulmans, sont au contact des musulmans arabes, le mode de traitement, n’ a rien d’exemplaire... Pour ce qui est des homosexuels, non plus. Que je sache, l’homosexualité est un délit passible d’emprisonnement, ou plus, dans bien des pays musulmans.



Quant aux femmes, elles tiennent dans les ouvrages fondamentaux de la littérature dite occidentale un rôle essentiel, en commençant par Hélène, femme volage qui suit librement son Pâris, et déclenche la guerre de Troie.

Ensuite, on voit des récits d’amours exemplaires, comme Philémon et Baucis, Daphnis et Chloé.

Le panthéon grec et romain présente des dieux et des déesses en nombre égal, et au pouvoir analogue. Même le roi des Dieux, Zeus, n’est pas à l’abri des effets de la colère de son épouse Héra.

L’Egypte antique, confisquée aux Aegyptoi, les Coptes, présente aussi des dieux et des déesses à égalité, dominés par la triade Isis, Osiris et Horus ; et les représentations de couples homme-femme sont fréquentes.

Le culte d’Isis s’est d’ailleurs perpétué à travers le culte marial.



Que la femme ait reçu en partage la maison pendant que l’homme allait au dehors quérir la pitance de la maisonnée n’enlève rien au fait que la Femme était révérée, choyée, adulée et respectée en Occident. Les historiens font remarquer que les plus grands Rois saluaient les Dames, même modestes, comme Louis XIV, ou l’Empereur d’Autriche, qui arrêtait son cheval pour laisser passer une Dame.

Les femmes en Europe n’avaient peut-être pas le droit de vote, mais elles avaient souvent beaucoup de liberté et souvent aussi beaucoup de pouvoir. Les codes des relations entre hommes et femmes en Occident sont hérités notamment des règles de la chevalerie telles qu’elles sont définies dans les romans arthuriens et les romans courtois de Chrétien de Troyes, écrivant sous la férule de Marie de Champagne, fille de Louis VII et d’Aliénor d’Aquitaine.

Tristan et Yseult continuent à faire partie près de mille ans après les récits de Béroul et Thomas, de l’imaginaire amoureux occidental.

Au contraire, les néo-immigrés ont pour modèle un individu qui a eu 12 femmes, dont la dernière, épousée à 6 ans, alors qu’il en avait 50, et « connue », c’est à dire pénétrée, ce qui n’exclut pas d’autres activités sexuelles auparavant, à l’âge de 9 ans, moyennant quoi l’âge légal de mariage des filles en Iran est de 9 ans et on ne parle de changer que récemment.

Le modèle de la femme orientale est celui de la femme achetée, esclave, considérée comme une inférieure structurellement, soumise en tout, devant obéissance, y compris sexuellement, pouvant légalement être battue, comme la charia l’autorise, et par exemple, le Code de la Famille algérien, ce redressement du « génocide culturel » que vilipende le triste sire Bouteflika, devant réunir nombre de témoins pour prouver les violences conjugales, et ayant d’autant plus de peine à le faire que les imams habiles expliquent jusqu’en France, comme les frères Ramadan, comment s’y prendre pour frapper sans laisser de traces....



Alors un musulman qui prend l’exemple des Noirs, des femmes, des homosexuels pour dénigrer la société française, c’est un tantinet décalé et non-pertinent.



Enfin, vous affirmez qu’être « français en 2007, ce n’est plus simplement bouffer du porc, boire du pastis à l’apéro, aller à l’église le dimanche, jouer à la pétanque, au bac à sable. »

Passons sur le bac à sable, c’est « l’intrus » des jeux pour enfants.

Personne n’oblige personne à aller à l’église. Personnellement, j’ai plutôt rencontré en 1968 des gens qui m’ont empêchée d’y aller, par des dénigrements de nature calomnieuse.

Même chose pour le pastis : personne ne vous oblige à en boire, même une gorgée, si vous n’êtes pas capable de vous contenir.

Quant à « bouffer du porc », ce n’est pas plus dégradant que de « bouffer du mouton », de la chèvre ou du vieux bouc puant. Jésus a dit déjà que « ce n’est pas ce qui entre dans sa bouche qui souille l’homme, mais ce qui en sort » (Matthieu 15). Il ne faut pas confondre les règles de pureté d’hygiène et les règles de pureté morale.

Un «bouffeur de bouc » n’est pas plus « pur » qu’un « bouffeur de porc », en tous cas ce dernier ne se considère pas comme supérieur au premier.



Quant à jouer à la pétanque, c’est une activité bien innocente, et dont on ne voit pas bien pourquoi elle entre dans votre ligne de mire.

Mais il est vrai que dans certains « quartiers » on y joue d’une manière particulière, en jetant les boules par les fenêtres sur les forces de l’ordre, comme sur cette jeune policière qui a eu la mâchoire fracturée....





Alors, non, Monsieur Dendoune, l’immigration de 15 millions de Hongrois n’aboutirait pas au même résultat que l’immigration de 15 millions de musulmans. Les premiers ont été volens nolens imprégnés d’une culture gréco-romaine et judéo-chrétienne, dont le modèle est un homme qui a préféré être tué que de tuer, donnant ainsi à la victime un statut sacré, qui a traité les femmes avec respect et affection, quelles qu’elles soient ; les seconds se réclament d’un individu qui a pratiqué le pillage des caravanes, qui s’y est considérablement enrichi, a fait exterminer tous ses ennemis politiques, à commencer par ceux qui se sont moqués de lui, comme Kaab Ibn Achraf ou Asma Bint Marwan, une jeune mère de 5enfants, assassinée courageusement durant son sommeil au milieu de ses petits, ainsi que tous ceux, juifs ou chrétiens, qui ont refusé de se convertir, comme la totalité de la tribu des juifs Quoraiza, 600 à 900 personnes, exterminées en un jour.



Se réclamer de Jésus, qui affirme la séparation du politique et du religieux, et dont le disciple Paul affirme dans sa lettre 3 aux Galates « il n’y a plus ni Juif, ni Grec, ni homme ni femme, ni maître ni esclave » ouvrant la voie aux notions d’égalité, de liberté et de fraternité qui constituent la devise de la République française, ou se réclamer d’un pillard analphabète lubrique et assassin, ce n’est pas la même chose.



Dans le cas des Hongrois, qui au demeurant, ne sont qu’une poignée, l’immigration est une contribution...

Dans le cas des Maghrébins et des musulmans en général, il s’agit d’une confiscation.

Oui... mais qu'est-ce qu'on fait alors?
Moi je suis saturé par la quantité d'étrangers en France et personne ne mentionne les centaines de tchéchènes, d'albanais , de russes, de turcs rassemblés de ci de là aux frais de la princesse. Des gens qui ne parlent pas un mot de français mais qui sont les premiers à arriver aux Banques Alimentaires et à liquider tout ce qui s'y trouve! Des familles de 15 personnes. Normalement c'est un bon par famille... ils arrivent avec 3 ou 4 bons! D'où les sortent-ils? L'indigène de souche, quand il arrive, lui... il n'y a plus rien. Désolé.
Et en plus ils nous engueulent!

silence a écrit:Oui... mais qu'est-ce qu'on fait alors?
Moi je suis saturé par la quantité d'étrangers en France et personne ne mentionne les centaines de tchéchènes, d'albanais , de russes, de turcs rassemblés de ci de là aux frais de la princesse. Des gens qui ne parlent pas un mot de français mais qui sont les premiers à arriver aux Banques Alimentaires et à liquider tout ce qui s'y trouve! Des familles de 15 personnes. Normalement c'est un bon par famille... ils arrivent avec 3 ou 4 bons! D'où les sortent-ils? L'indigène de souche, quand il arrive, lui... il n'y a plus rien. Désolé.
Et en plus ils nous engueulent!

Vous avez tout lu, silence ???
Vous m'épatez.

Qu'est-ce qu'on fait ???

On écope, ... on écope l'océan avec nos petites cuillères.

Ca fait 40 ans que doure, et même plus encore.

Il faut lire "Betrayal" de David Pryce-Jones, qui raconte comment le Quai d'Orsay pratique depuis près d'un siècle, à la suite du converti tata Massignon une politique arabe enragée.
Villepin, qui est du sérail, perpétue et préserve cette idéologie.

Il faut faire sauter le Quai d'Orsay, enfin, virer ceux qui sont dedans...

Et sinon quoi ?
Vous n'allez pas m'engueuler, non ???
Si ?

Pourquoi? Vous aimez cela? Une petite tendance mazo peut-être?

silence a écrit:Pourquoi? Vous aimez cela? Une petite tendance mazo peut-être?

La mauvaise foi caractérisée...

Je n'réponds pas.

Et vous, que proposez-vous pour résoudre le problème ???

des transfusions sanguines

ah, caton! que je vous aime!

longin a écrit:Je ne sais pas si 15 millions d'immigrés hongrois auraient changé l'âme française, mais je sais qu'un seul pourrait bien la perdre à jamais. Vous le savez enfin.

Pourriez-vous me traduire cette phrase ? please?

c'est un peu flou....


Qu'est ce qu'on fait? qu'est ce qu'on fait? la seule solution pour sortir du bourbier et tout le monde le sait mais ne veux pas l'admettre, c'est de se résoudre à faire des "choses" pas démocratiques.

Le peuple ? Il n'a aucune idée celui là! Des moutons.... rien que des moutons. La démocratie c'est une c..........rie!

silence a écrit:Le peuple ? Il n'a aucune idée celui là! Des moutons.... rien que des moutons. La démocratie c'est une c..........rie!

C'est possible, mais que proposez-vous à la place ?

La démocratie n'est pas la panacée, mais c'est le système de gouvernement le moins néfaste que l'homme ait inventé ou me 'trompè-je'?

philiberte a écrit:ah, caton! que je vous aime!

Ah ! philiberte ! que vous me faites plaisir !

C'est autre chose que silence qui fait rien qu'à me chercher des noises...

Toby a écrit:

silence a écrit:


Qu'est ce qu'on fait? qu'est ce qu'on fait? la seule solution pour sortir du bourbier et tout le monde le sait mais ne veux pas l'admettre, c'est de se résoudre à faire des "choses" pas démocratiques.

Justement, il faudrait pouvoir faire des "choses" démocratiques!
Je m'explique. La démocratie directe étant un régime politique dans lequel le peuple exerce sa souveraineté lui-même, sans l'intermédiaire d'un organe représentatif, cela permettrait, enfin, aux Français de faire le ménage. Il est clair que notre "démocratie indirecte" a failli, car nos représentants ne nous ont pas représentés.

C'est bien de pouvoir rêver à des jours meilleurs....quelques minutes sur ce forum

La démocratie directe est une utopie, Toby...
C'est l'émission "j'ai une question à vous poser" : les instances gouvrnemantales sont une sorte de supermarché où l'on vient passer ses commandes...
C'est encore pire que la démocratie indirecte, qui au demeurant, en France n 'est indirecte qu'au Sénat.

Mais le fait que moins de gens soient impliqués dans les décisions ne garantit pas leur bon sens et la judiciosité de leurs décisions...

Il n'y a rien à proposer sinon un gouvernement très autoritaire.
Il faut vivre avec cette pagaille, rien de plus. Il faut supporter le vote des crétins des inutiles et des racailles (qui ne devrait pas avoir le droit de voter) Le droit de vote c'est fait pour les gens sensés.
La véritable démocratie c'est fait pour des gens civilisés pas pour n'importe qui!
Appliquer massivement, elle est vouée à l'échec parce qu'il y aura toujours plus d'imbéciles que de génies.

Caton l'Ancien a écrit:

philiberte a écrit:ah, caton! que je vous aime!

Ah ! philiberte ! que vous me faites plaisir !

C'est autre chose que silence qui fait rien qu'à me chercher des noises...

mais non! il joue le rôle d'avocat du diable! il en faut bien un...

silence a écrit:Il n'y a rien à proposer sinon un gouvernement très autoritaire.
Il faut vivre avec cette pagaille, rien de plus. Il faut supporter le vote des crétins des inutiles et des racailles (qui ne devrait pas avoir le droit de voter) Le droit de vote c'est fait pour les gens sensés.
La véritable démocratie c'est fait pour des gens civilisés pas pour n'importe qui!
Appliquer massivement, elle est vouée à l'échec parce qu'il y aura toujours plus d'imbéciles que de génies.

Alors là nous sommes en plein accord! Il faudrait passer un examen pour avoir le droit de voter. Je crois que cela existe quelque part, mais où, je ne me souviens plus...

Caton l'Ancien a écrit:...

Mais le fait que moins de gens soient impliqués dans les décisions ne garantit pas leur bon sens et la judiciosité de leurs décisions...

Je ne vous le fais pas dire !