On a brûlé le Père Noël...

Pauvres enfants...quels étaient ces pervers qui ont osé faire ça ?!!!! Lisez :
http://horslesmurs.ning.com/profiles/blog/show?id=1302569%3ABlogPost%3A17604
<Le dénouement fut finalement heureux et, le soir même de ce 24 décembre 1951, à dix huit heures précises, le Père Noël ressuscita !
Un communiqué officiel annonça que « comme chaque année les enfants de Dijon étaient convoqués place de la Libération et que le Père Noël leur parlerait du haut des toits de l’hôtel de ville où il circulerait sous le feu des projecteurs ».
Figure d’une splendeur toute païenne, le Père Noël supplicié en public, tel le roi des Saturnales, condamné au bûcher, tel celui du Carnaval, a donné, écrira Claude Lévi-Strauss, aux autorités ecclésiastiques l’occasion inattendue « de restaurer le héros dans sa plénitude ». « Après une éclipse de quelques millénaires, ils se sont en effet chargés sous prétexte de la détruire de prouver eux-mêmes la pérennité de cette figure rituelle 11 ». Cette étrange résurrection annonçait aussi le début d’une notoriété bientôt universelle.>>

Remarquez que le père Noêl s'est transformé de nos jours un personnage assez répugnant, puisqu'il est devenu l'otage incontournable des produits de consommation. Il a plutôt une allure de poivrot vicelard qu'autre chose.
Ho ho ho achetez! ho ho ho achetez!

La tradition de saint Nicolas serait bien plus aimable.

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C'était l'esprit de ceux qui l'ont brûlé à Dijon...sauf que là ils l'ont renforcé. Et on peut dire que la gauchisation ou marxisation des cathos français était déjà en marche en 1951, ou l'anti-américanisme crasseux français.
C'est le Chanoine Kir, alors député-maire de Dijon, (en 1951) qui a protesté le lendemain dans la presse et qui a suscité la réhabilitation de ce personnage...à Dijon.

"Comment saint Nicolas se transforme en père Noël, avec heurts parfois...
Retour ce jour, grâce au documentaire d'Aurélie Luneau et Christine Robert, sur un incident de parcours dans l'irrestible ascension du personnage en rouge et blanc.
23 décembre 1951, on a brûlé le Père Noël
Sur le parvis de la cathédrale Saint-Bénigne de Dijon, le 23 décembre 1951, dans l’après-midi, l’effigie d’un père Noël haut de deux mètres cinquante, fait de fil de fer et de papier rouge et blanc, est brûlé devant plus de deux cents enfants des paroisses dijonnaises. Par ce geste, les incinérateurs (un prêtre et des pauvres de son entourage) entendent s’élever contre les abus de la commercialisation à outrance, les dérives de cette fête de la nativité transformée en débauche de dépenses. Dans ce début des années 50, encore marquée par la seconde guerre mondiale et les difficultés matérielles de nombreuses familles, la vague de décorations, lumières, attractions et autres animations venues des Etats-Unis, sans parler des multiples pères Noël déguisés au coin de grands magasins, semblent insupportable pour les mouvements catholiques du moment. Alors que cette dénonciation transpire dans la presse de l’époque dès l’été 1941, à Dijon, un groupe d’hommes décide d’agir et de brûler l’image du vieux bonhomme. Leur acte va les dépasser et prendre une dimension nationale et internationale. Le lendemain, à l’image de l’année précédente, et en accord avec le chanoine Kir alors maire de Dijon, le père Noël réapparait sur les toits de l’Hôtel de Ville devant un parterre fourni de Dijonnais.
Retour sur ce 23 décembre 1941 avec les témoignages du père Jacques Nourissat, à l’origine de cette affaire, Michel Mauérhan, alors journaliste à la Bourgogne Républicaine, le père Pierre Antoine (alors vicaire de la paroisse Notre-Dame), le père Pierre Reosch, et Ginette Dérangère (jeune dijonnaise de 20 ans)."

Oui, je sais, en Alsace, par exemple, ou en Lorraine, à Forbach etc...
C'est dû en fait aux fêtes de l'Avent qui sont très suivies par les Protestants (luthériens, calvinistes) et dans les pays anglo-saxons il y a en plus le "Thanksgiving"...
Ce que j'en pense :
...il est regrettable d'enlever aux enfants les rêves...donc Santa Claus, Saint-Nicolas, Père Noël, ou Père Fouettard (Hans Trapp en Allemagne, Autriche, Suisse et...Alsace et Lorraine dialectophone) ...

C'est ce qui est terrible dans notre société... la façon dont on veut tuer les rêves.
C'est tellement triste de voir des gens qui ne croient en rien, sans aucune fantaisie, sans aucune poésie, sans aucune magie. Il ne leurs reste qu'un vulgaire pragmatisme... et encore.
Vive l'intelligence émotionnelle qui nous permet de percevoir au delà du visible.

eh bien, si j'avais été seule à décider, mes enfants n'auraient pas cru au père Noël: pas pour des questions commerciales, car je voulais quand même leur mettre les cadeaux dans la cheminée. ils auraient su que ces cadeaux avaient été achetés par les membres de la famille. simplement, on leur ment, et on exige d'eux la vérité. on voudrait qu'ils croient en Dieu, et on leur présente un personnage mytique. le prétexte du rêve dans les yeux des enfants ne satisfait que les parents. j'ai vécu la révélation de la non-existence du bonhomme comme une trahison. j'ai eu extrêmement honte d'avoir été trompée ainsi. c'est peut-être pour celà que je suis aussi méfiante maintenant. je n'irais pas jusqu'à brûler le père Noël, chacun fait ce qu'il veut.

philiberte a écrit:eh bien, si j'avais été seule à décider, mes enfants n'auraient pas cru au père Noël: pas pour des questions commerciales, car je voulais quand même leur mettre les cadeaux dans la cheminée. ils auraient su que ces cadeaux avaient été achetés par les membres de la famille. simplement, on leur ment, et on exige d'eux la vérité. on voudrait qu'ils croient en Dieu, et on leur présente un personnage mytique. le prétexte du rêve dans les yeux des enfants ne satisfait que les parents. j'ai vécu la révélation de la non-existence du bonhomme comme une trahison. j'ai eu extrêmement honte d'avoir été trompée ainsi. c'est peut-être pour celà que je suis aussi méfiante maintenant. je n'irais pas jusqu'à brûler le père Noël, chacun fait ce qu'il veut.

Saint-Nicolas, le Père Noël, les cloches à Pâques, c'est le rêve pour les enfants avant de découvrir tout ce que la réalité a de triste.

Rappel de ces événements dans
Il y a 70 ans en France, le clergé brûlait le Père Noël dans la ville de Dijon.

Publié le 18.12.2021 par Epoch Times avec AFP

https://qactus.fr/2021/12/18/il-y-a-70-ans-en-france-le-clerge-brulait-le-pere-noel-dans-la-ville-de-dijon/

philiberte a écrit:eh bien, si j'avais été seule à décider, mes enfants n'auraient pas cru au père Noël: ... on leur ment, et on exige d'eux la vérité. .

Ce n'est pas un mensonge malveillant, au contraire, il éveille l'imagination.

Mais il éveille aussi la conscience que certaines chose sont illusoires. Et en cela, il est formateur.

Le grand-père de Pierre Jakez Hélias lui a fait croire, à 5 ou 6 ans, que s'il regardait bien, il verrait que le coq du clocher perdrait les plumes de sa queue.
Avec 2 ou 3 autres enfants, ils ont attendu longtemps....
C'était le 1er avril.
Tout le monde a bien ri.

quel ordure ce pere noel!!
cette annee il ne s est pas foule la barbe ,hein l e....
en cadeau, je n ai recu que des doublons et rossignols
vieux schnock tu vas finir au bucher!