FLANDRE a écrit:C'est vrai que c'est plus mieux de mettre le lien, ça fait gagner de la place !!!
OUI Flandre. :-))*********************************
IL faudra choisir en toutes connaissances de causes donc cherchons avec la boule de cristal :
http://lecercle.lesechos.fr/presidentielle-2012/221145624/lundi-7-mai-france-aura-rendez-marches
*** A bas les riches ! - Dehors les étrangers ! - Menteur ! - Et ta soeur ? - Qu'est-ce qu'elle a ma gueule ? - Voyou ! » Bienvenue dans la cour de récréation de la campagne présidentielle 2012 de la France, 5 e puissance économique mondiale, dotée de la bombe atomique.
A gauche comme à droite, la course aux extrêmes crée une diversion surréaliste par rapport aux défis économiques et sociaux que nous devons relever. Elle alimente une bien mauvaise pièce de théâtre ne faisant honneur ni aux acteurs, plus raisonnables que leur langage, ni au public.
Le baisser de rideau sera douloureux.
Je ne sais pas qui sera le prochain président de la République.
En revanche, je sais une chose : à partir du lundi 7 mai, une splendide fenêtre de tir va s'ouvrir pour attaquer la signature de l'Etat français sur les marchés. En attendant de très incertaines élections législatives, l'exécutif français va se retrouver seul, désorganisé, avec un crédit dilapidé dans des promesses de campagne intenables.
Et 1.717 milliards d'euros de dette publique détenues aux deux tiers par des non- résidents.
A partir du 7 mai, nos créanciers, excités par quelques médias et « hedge funds » bien organisés à Londres et à Wall Street, peuvent nous faire jouer une drôle de danse.
En vendant massivement les obligations de l'Etat français, et en jouant la baisse des actions des banques françaises, ils peuvent envoyer un message très simple au nouveau président, façon cour de récréation : « Chiche que t'es pas cap[able] d'être le seul pays en Europe à ne rien faire pour maîtriser ses déficits.
Chiche que tu vas continuer de me raconter des histoires, moi qui fait la paye de tes élus et fonctionnaires au dernier trimestre.
Avec tes 100 milliards d'euros de déficits annuels en rythme de croisière, je ne suis pas sûr de revoir mon argent, comme avec la Grèce.
Alors, je continue à te prêter.
Mais pas à 3 % sur dix ans : à 5, 6, allez, 7 %. »
C'est ce qui est arrivé à l'Italie de M. Berlusconi l'an dernier.
Pour la France, un calcul simple donne la mesure du danger :
sur une dette de 1.717 milliards d'euros, 2 points de taux d'intérêt en plus, c'est une charge annuelle, inutile car ne créant aucun service ni emploi, de 34 milliards d'euros en plus.
Voudrait-on, pour y faire face, augmenter à proportion les impôts, suivant la « taxomanie » chronique des responsables politiques ?
Chiche. Ce sera + 50 % sur l'impôt sur le revenu de tous les Français.
Ou encore, le doublement de l'impôt sur les sociétés françaises, de 33 % à 66 %.
Encore un effort, et c'est la Corée du Nord.
Un autre chemin est possible, pour éviter cette dictature des marchés annonçant celle du prolétariat : celui que prend aujourd'hui l'Italie avec Mario Monti.
Il s'agit de nommer comme Premier ministre une femme ou un homme d'Etat dont le nom et l'expérience rassureront immédiatement nos créanciers, et nous éviteront le pire.
Une personnalité, sans doute non élue pour être vraiment libre, capable de faire voter et d'exécuter un programme simple : l
* la chasse aux gaspillages, abus et privilèges, pour préserver l'essentiel - les fonctions régaliennes de l'Etat, la protection sociale, l'éducation ;
* la traque sans relâche des évadés fiscaux ;
* la baisse des charges sociales, tueuses d'emplois ;
* la retraite passant de 62 à 65 ans comme en Espagne, en Belgique, aux Pays-Bas, ou à 66 ans comme l'Italie ;
* si nécessaires, des hausses d'impôts temporaires - et loin des entreprises créant des emplois -dans des proportions non confiscatoires, car trop d'impôt tue l'impôt, l'initiative et la croissance.
Une personne capable d'exemplarité, qui fasse le job pour son pays, pour ses enfants.
Or, la France n'est pas dépourvue de tels profils venant du monde de l'entreprise comme des institutions mondiales :
n'est-ce pas le moment de les appeler, avant qu'une attaque sur la dette française n'emporte tout : l'économie, l'Etat ?
Et in fine, car la France en est le coeur :
l'Europe, sa monnaie, ses institutions et ses peuples.
C'est maintenant que nous avons besoin d'un Monti français, pour atteindre trois objectifs successifs :
* 1. Remettre notre pays sur les rails ;
* 2. Récupérer un crédit suffisant pour renégocier d'urgence avec nos partenaires un pacte de stabilité et de croissance à bout de souffle
* 3. Proposer, pour conjurer la déflation qui nous menace, un nouveau pacte de croissance, énergétique et écologique, pour ce qui sera demain les Etats-Unis d'Europe.
Voilà les deux voies.
Finie la souveraineté.
C'est un "Choix de Sophie"
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