droit du sol

Le droit du sol suspendu à Mayotte
Le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Christian Estrosi a annoncé ce matin sur France 2 «une décision exceptionnelle» concernant l'île de Mayotte, où «tout enfant né de parents en situation irrégulière» ne pourra plus «réclamer» la nationalité française.

C'est juste pour la photo ou quoi? Nul et hypocrite!
C'est en France métropolitaine qu'il faut le faire!

"La citoyenneté française est liée à la détention de la nationalité française. Cette nationalité s’acquiert de quatre façons :

• par le "droit du sang" : est
  considéré comme français tout enfant dont au moins l’un des deux
  parents est français ou devient français ;
  
• par le
  "droit du sol" : devient automatiquement français, l’enfant qui est né
  en France. Pour l’enfant né en France de parents étrangers, la
  nationalité devient de plein droit à 18 ans ;
  
• par
  la procédure dite de " naturalisation " : un étranger majeur, résidant
  habituellement sur le sol français depuis au moins cinq ans peut
  demander à être naturalisé. Cette durée de résidence peut être réduite
  à deux ans si le demandeur a accompli avec succès deux années d’études
  dans un établissement d’enseignement supérieur français ou s’il a
  rendu, ou peut rendre, " des services importants à la France ". Dans
  tous les cas, depuis la loi " Sarkosy " du 26 novembre 2003 sur la
  maîtrise de l’immigration, au séjour des étrangers en France et à la
  nationalité, il doit justifier de son " assimilation à la communauté
  française " lors d’un entretien individuel. Celui-ci évalue " selon sa
  condition " sa bonne connaissance de la langue française et des droits
  et devoirs conférés par la nationalité française. Le candidat doit
  aussi faire preuve de bonne moeurs ;
  
• 
  par le mariage : depuis la loi du 24 juillet 2006 relative à
  l’immigration et à l’intégration, un étranger unit à un conjoint
  français depuis quatre ans, peut demander à acquérir la nationalité
  française par déclaration. Le délai est porté à cinq ans lorsque le
  demandeur ne justifie pas avoir résidé de manière ininterrompue pendant
  au moins trois ans en France à compter du mariage ou, en cas de
  résidence à l’étranger, lorsque son conjoint français n’était pas
  inscrit au registre des Français établis hors de France. Le demandeur
  doit également avoir un niveau de connaissance de la langue française
  suffisante, " selon sa condition ".
  

D’un point de vue juridique, la nationalité est une
condition nécessaire, mais pas suffisante, pour acquérir la
citoyenneté. Il faut aussi jouir de ses droits civils et
politiques.Ainsi un enfant, ayant obtenu la nationalité française, ne
devient citoyen français qu’à partir de 18 ans, âge de l’acquisition du
droit de vote.


À la lumière de cette énumération, la citoyenneté en France, par rapport à d’autres pays, semble relativement ouverte.
En effet, la nationalité française semble relativement aisée à obtenir,
notamment au regard de l’exemple allemand. Pendant très longtemps, seul
le droit du sang existait, et ce n’est que récemment que la loi a
permis l’obtention de la nationalité allemande par la voie du droit du
sol."





"À la lumière de cette énumération, la citoyenneté en France, par rapport à d’autres pays, semble relativement ouverte.
En effet, la nationalité française semble relativement aisée à obtenir,
notamment au regard de l’exemple allemand. Pendant très longtemps, seul
le droit du sang existait, et ce n’est que récemment que la loi a
permis l’obtention de la nationalité allemande par la voie du droit du
sol."

En France on peut faire tout et n'importe quoi, surtout si on est issu de l'immigration puisqu'il parait que c'est la salaud de français de souche qui victimise le pauvre jeune devenu français par le droit du sol.

moria a écrit:tout à fait silence et changer la loi s'il le faut.

"On ne peut accepter toute la misère du monde" a dit un homme de gauche.

"La gauche n'a pas le monopole du coeur" non plus, je le rappelle...

finalement, on ne dit pas que des conneries, à gauche!

philiberte a écrit:

moria a écrit:tout à fait silence et changer la loi s'il le faut.

"On ne peut accepter toute la misère du monde" a dit un homme de gauche.

"La gauche n'a pas le monopole du coeur" non plus, je le rappelle...

finalement, on ne dit pas que des conneries, à gauche!

"La gauche n'a pas le monopole du coeur" a été dit par Giscard d'Estaing, pas par un homme de gauche.

Oui, il a répondu ça à Mitterrand dans un débat télévisé au cours de la campagne des présidentielles de 1981.

uranienne a écrit:"La citoyenneté française est liée à la détention de la nationalité française. Cette nationalité s’acquiert de quatre façons :

• par le "droit du sang" : est
  considéré comme français tout enfant dont au moins l’un des deux
  parents est français ou devient français ;
  
• par le
  "droit du sol" : devient automatiquement français, l’enfant qui est né
  en France. Pour l’enfant né en France de parents étrangers, la
  nationalité devient de plein droit à 18 ans ;
  
• par
  la procédure dite de " naturalisation " : un étranger majeur, résidant
  habituellement sur le sol français depuis au moins cinq ans peut
  demander à être naturalisé. Cette durée de résidence peut être réduite
  à deux ans si le demandeur a accompli avec succès deux années d’études
  dans un établissement d’enseignement supérieur français ou s’il a
  rendu, ou peut rendre, " des services importants à la France ". Dans
  tous les cas, depuis la loi " Sarkosy " du 26 novembre 2003 sur la
  maîtrise de l’immigration, au séjour des étrangers en France et à la
  nationalité, il doit justifier de son " assimilation à la communauté
  française " lors d’un entretien individuel. Celui-ci évalue " selon sa
  condition " sa bonne connaissance de la langue française et des droits
  et devoirs conférés par la nationalité française. Le candidat doit
  aussi faire preuve de bonne moeurs ;
  
• par le mariage : depuis la loi du 24 juillet 2006 relative à
  l’immigration et à l’intégration, un étranger unit à un conjoint
  français depuis quatre ans, peut demander à acquérir la nationalité
  française par déclaration. Le délai est porté à cinq ans lorsque le
  demandeur ne justifie pas avoir résidé de manière ininterrompue pendant
  au moins trois ans en France à compter du mariage ou, en cas de
  résidence à l’étranger, lorsque son conjoint français n’était pas
  inscrit au registre des Français établis hors de France. Le demandeur
  doit également avoir un niveau de connaissance de la langue française
  suffisante, " selon sa condition ".
  

D’un point de vue juridique, la nationalité est une
condition nécessaire, mais pas suffisante, pour acquérir la
citoyenneté. Il faut aussi jouir de ses droits civils et
politiques.Ainsi un enfant, ayant obtenu la nationalité française, ne
devient citoyen français qu’à partir de 18 ans, âge de l’acquisition du
droit de vote.

À la lumière de cette énumération, la citoyenneté en France, par rapport à d’autres pays, semble relativement ouverte.
En effet, la nationalité française semble relativement aisée à obtenir,
notamment au regard de l’exemple allemand. Pendant très longtemps, seul
le droit du sang existait, et ce n’est que récemment que la loi a
permis l’obtention de la nationalité allemande par la voie du droit du
sol."

En France on peut faire tout et n'importe quoi, surtout si on est issu de l'immigration puisqu'il parait que c'est la salaud de français de souche qui victimise le pauvre jeune devenu français par le droit du sol.

... et on peut rappeler... "un cheval qui nait dans une étable ne devient pas une vache"...

Moi, je serais plutôt pour le droit du coeur.

moria a écrit:Certes silence mais il y a des faux culs !!
vous savez ceux qui font semblant.

une question au détecteur de mensonges: Aimez-vous la France?

Figurez-vous que cette question est condérée comme incongrue par M. Thierry Lévy, auteur d'un livre...
Il estime qu'on n'a pas a justifier de son amour pour la France pour être Français.

On vient, on habite, on se fait du blé... L'histoire et la culture françaises, ce n'est pas pour lui...

Il vaut mieux qu'il n'entende pas ce que je pense de lui, Monsieur Thierry Lévy...

Caton l'Ancien a écrit:Figurez-vous que cette question est condérée comme incongrue par M. Thierry Lévy, auteur d'un livre...
Il estime qu'on n'a pas a justifier de son amour pour la France pour être Français.

On vient, on habite, on se fait du blé... L'histoire et la culture françaises, ce n'est pas pour lui...

Il vaut mieux qu'il n'entende pas ce que je pense de lui, Monsieur Thierry Lévy...

mais tu penses si fort, que ça vient jusque dans ma campagne!!!

silence a écrit:Moi, je serais plutôt pour le droit du coeur.

Moi, je suis pour le droit tout court et pour dire que le droit a besoin d'être toiletté. Si j'accouche (euh...) au Sénégal, je n'ai pas envie que mon enfant soit sénégalais (j'ai mis Sénégal mais je pensais au Darfour...)

Caton l'Ancien a écrit:Figurez-vous que cette question est condérée comme incongrue par M. Thierry Lévy, auteur d'un livre...
Il estime qu'on n'a pas a justifier de son amour pour la France pour être Français.

On vient, on habite, on se fait du blé... L'histoire et la culture françaises, ce n'est pas pour lui...

Il vaut mieux qu'il n'entende pas ce que je pense de lui, Monsieur Thierry Lévy...

C'est vrai que tous les français "de souche" n'aiment pas tous la France. D'ailleurs, qu'est-ce que c'est que "aimer la France" ?

Et puis, on fait tellement d'acommodements à cet "amour de la France" qu'on ne peut pas reprocher aux français de fraiche date de nous imiter.

On siffle la Marseillaise ; les enseignants ne veulent plus l'apprendre à nos enfants (j'ai pas attendu qu'ils le fassent, je la leur ai apprise moi-même) , Darcos vient de dire qu'il n'était pas utile de se lever pour la chanter ; un tas de "savants" critiquaient les termes de la Marseillaise sans même pouvoir imaginer qu'on replace le texte dans son contexte ; on a laissé "aménager" l'air de la Marseillaise par un grand "amoureux" de tout(es) sauf de la France.

c'est la gauche qui n'aime pas la France parce qu'elle s'aime d'abord elle-même.

silence a écrit:c'est la gauche qui n'aime pas la France parce qu'elle s'aime d'abord elle-même.

Bon... la droite est-elle mieux ??? Peut-on croire que ceux qui se présentent aux élections le font pour le bien du pays ? Je serais toute disposée à le croire si tout était bénévole sans indemnités aucunes. Mais vu ce qu'ils se paient...

je dirai même que si vous aimez la France et les français, vous êtes un affreux fascho!

cilette a écrit:

silence a écrit:c'est la gauche qui n'aime pas la France parce qu'elle s'aime d'abord elle-même.

Bon... la droite est-elle mieux ??? Peut-on croire que ceux qui se présentent aux élections le font pour le bien du pays ? Je serais toute disposée à le croire si tout était bénévole sans indemnités aucunes. Mais vu ce qu'ils se paient...

J'ai été conseillère municipale.
J'ai abondonné à mi-mandat.
Les gens vous prennent pour une tirelire et une fée, une nounou et un psychanalyste...
J'ai eu une voisine dont la fille de 8 ans avait joué avec le téléphone. Elle avait téléphoné en Australie et en Chine. La mère devait payer une note de téléphone de deux mois de salaire. Et qu'est-ce que j'y pouvais, si elle avait une fille idiote ???

Il fallait passer son temps en réunions à manger des cacahouetes et boire du jus d'orange (est souvent on n'avait rien d'autre, car on rentrait trop tard à la maison) ; pas un centime pour faire garder les enfants petits, et les gaussements du "camarade" qui trouvait que c'était abusif de demander un défraiement, et qui ironisait qu'il allait demander des frais de garde pour garder ses petits-enfants.

Je ne vois pas pourquoi des gens qui se dévouent à faire des tâches ingrates, où l'on a beau faire de son mieux, on est toujours critiqué, au lieu de faire "un business" qui rapporte, devraient en plus le faire gratuitement.
Personnellement, j'avais été candidate parce qu'on m'avait tannée (il n'y avait personne d'autre) et j'avais l'impression de faire oeuvre utile. Je suis tombée dans un panier de crabes, les pires n'étant pas ceux de l'autre bord, et il fallait se démener pour des ingrats...

Je vous demande pardon, mais ce n'est pas comme ça qu'on va améliorer les choses.

je comprends. Il arrive un moment ou on envie d'envoyer tout promener.

Caton l'Ancien a écrit: J'ai été conseillère municipale.
J'ai abondonné à mi-mandat.
Les gens vous prennent pour une tirelire et une fée, une nounou et un psychanalyste...
J'ai eu une voisine dont la fille de 8 ans avait joué avec le téléphone. Elle avait téléphoné en Australie et en Chine. La mère devait payer une note de téléphone de deux mois de salaire. Et qu'est-ce que j'y pouvais, si elle avait une fille idiote ???

Il fallait passer son temps en réunions à manger des cacahouetes et boire du jus d'orange (est souvent on n'avait rien d'autre, car on rentrait trop tard à la maison) ; pas un centime pour faire garder les enfants petits, et les gaussements du "camarade" qui trouvait que c'était abusif de demander un défraiement, et qui ironisait qu'il allait demander des frais de garde pour garder ses petits-enfants.

Je ne vois pas pourquoi des gens qui se dévouent à faire des tâches ingrates, où l'on a beau faire de son mieux, on est toujours critiqué, au lieu de faire "un business" qui rapporte, devraient en plus le faire gratuitement.
Personnellement, j'avais été candidate parce qu'on m'avait tannée (il n'y avait personne d'autre) et j'avais l'impression de faire oeuvre utile. Je suis tombée dans un panier de crabes, les pires n'étant pas ceux de l'autre bord, et il fallait se démener pour des ingrats...

Je vous demande pardon, mais ce n'est pas comme ça qu'on va améliorer les choses.

Quand je parle de ce que rapporte un mandat, je ne parle pas des petites communes où il n'y a que du travail et où les rares postes un peu rétribués vont aux "copains", pas à ceux qu'on a supplié d'être sur la liste.

Dans une petite commune, lorsqu'il a été possible de cotiser pour la retraite lorsqu'on était élu, le maire a dit : "on ne peut tout de même pas demander à la commune de payer pour notre cotisation retraite", ce qui a semblé normal aux élus de sa liste.

Mais quelle ne fut pas la surprise des élus lorsqu'ils ont découvert, quelques années après, alors que la liste s'était fait balayer, que le maire avait fait cotiser pour lui !

Etre élu, ce n'est pas une rente de situation lorsqu'on fait son travail mais pour beaucoup le plus gros du travail, c'est de se faie élire...

C'est vrai que je n'ai pas vu le "métier" d'élu de tous les côtés...

Et que certains devaient y trouver leur intérêt, puisqu'ils se faisaient élire et réélire...
Mon grand-père qui avait été maire de son village pendant très longtemps - mais que j'ai peu connu, car il est mort quand j'avais environ 5 ans - disait qu'en politique l'auge était bonne, et que seuls les cochons changeaient... Je pense qu'il faisait allusion à d'autres niveaux politiques que celui de son village de deux ou trois cents habitants...
Il s'efforçait de trouver des "accomodements" dans les confilts, et son expression est restée : "nous allons faire un petit procès".

Caton l'Ancien a écrit:C'est vrai que je n'ai pas vu le "métier" d'élu de tous les côtés...

Et que certains devaient y trouver leur intérêt, puisqu'ils se faisaient élire et réélire...
Mon grand-père qui avait été maire de son village pendant très longtemps - mais que j'ai peu connu, car il est mort quand j'avais environ 5 ans - disait qu'en politique l'auge était bonne, et que seuls les cochons changeaient... Je pense qu'il faisait allusion à d'autres niveaux politiques que celui de son village de deux ou trois cents habitants...
Il s'efforçait de trouver des "accomodements" dans les confilts, et son expression est restée : "nous allons faire un petit procès".

La conquête de Plassans et ce qui s'ensuit est très instructif. Les personnages n'ont guère changé. Les mentalités toujours sont les même.