Scaramouche a écrit:A propose de "contrat" Moria, ceux que Sarko a signé avec la Chine ne couvriront pas les importations que nous faisons en provenance de ce pays.
Ce sera donc toujours cela à ne pas emprunter, Scaramouche !
Je connais quelques jeunes "stylistes" qui font des voyages constants pour s'approvisionner et de plus en plus de produits sont en provenance de ce pays.
Forcément, compte tenu des coûts et du fait que tous les produits manufacturés sont quasiment tous là bas désormais.
C'est AUSSI de la faute de consommateurs, je ne le dirais jamais assez.
Nous avons voulu du "pas cher" toujours moins cher...........
Nous l'avons !
Ensuite avec la baisse de la monnaie américaine qui paie nos airbus, le temps où sa production coûtera plus cher que le prix de vente n'est pas loin et il y a de quoi se faire quelques soucis.
OUI mais il y a aussi la non valuation du yuang qui pèse sur toute l'économie mondiale.
C'est cela qu'il faut arriver à changer.
Les rodomontades de Chavez demandant à Juan carlos des excuses sous peine de "geler" ses exportations.. donne une petite idée de l'importance des "pays en voie de développement".
L'Algérie a du pétrole non ?
OUI.
Ch.de Gaulle avait décidé avec l'indépendance d'en faire cadeau !!!
Aujourd'hui, les Américains, les Chinois l'exploitent et nous regardons les barils passer.
Sortir du "cercle vicieux" croissance et pouvoir d'achat semble bien difficile.
Même si nous le voulions, ce serait suicidaire.
Les pays émergeants veulent à leur tour consommer et nous n'avons plus que ........... notre agriculture ?? notre haute technologie ?? nos produits de luxe ??
Tout le monde ne peut travailler dans ces domaines....... On fait quoi des autres ?
La recherche a été délaissée durant des décennies............ nous le payons.
Nous le paierons longtemps, il me semble.
Actuellement les U.S. craignent une récession, les ménages surendettés ne consomment plus, le bâtiment est en forte crise et le moral s'ensuit. Or bien que l'endettement privé soit moins spectaculaire, nous subissons inévitablement les effets d'un dollar qui s'effondre.
Les "sentiments" d'un pays n'existent pas face aux contingences économiques.
Et pour mettre la cerise sur le gateau, je vous laisse avec ce texte utopique qui date déjà un peu :
""""POUR UNE MEILLEURE QUALITE DE VIE par Philippe Bovet
(Le Monde diplomatique. Janvier 2004)
[size=16]« MOINS SERAIT PLUS »
La majorité du monde politique, économique et inellectuel n’envisage la résolution
des maux de nos sociétés que grâce à la croissance économique. Dans un ouvrage très documenté
qui a fait date,
Richard Douthwaite (
1) détaillait déjà, en 1999, tous les travers engendrés par ce
dogme et rappelait que la volonté de croissance a entraîné la révolution industrielle, le colonialisme, deux guerres
mondiales, mais aussi la créaion de la Communauté européenne.
Scrutant trois décennies de croissance outre-Manche – les années 1950à 1980- il
en tirait un bilan flatteur et invitait à en venir à la décroissance, c’est à dire à repenser notre
économie, loin de la religion du toujours plus, surtout pour les Occidentaux qui ont déjà trop (
2)..
Développé dès les années 1990 par l’économiste
Nicolas Georgescu-Roegen,
le thème de la décroissance
s’appuie sur les limites imposées par les lois de la nature.«
Notre planète finie ne peut pas soutenir un système économique basé sur la croissance
infinie. Pourtant, le principe de la mondialisation est qu’il faudrait encourager encore plus de monde à adhérer à
ce système destructeur. »Un passionnant ouvrage collectif publié par le mensuel
Silence (
3) souligne que cette
décroissance pose la question du pourquoi de notre société, remet en cause la croyance en une technologie salvatrice. Il montre
ce que cette idée a de dérangeant au moment où, à écouter certains hommes politiques, consommer est un
devoir civique.
Mais qui est à contre-courant ?
«
Il est reproché aux écologistes de vouloir faire marche arrière. Or c’est la civilisation
moderne qui régresse à chaque fois que nous diminuons la couche d’ozone, que la déforestation s’étend un
peu plus... »Pour les auteurs, le terme de développement durable n’est qu’une «
figure
de rhétorique consistant à juxtaposer deux mots contradictoires ».
Les intervenants cernent la réalité de la décroissance (réformer l’automobile, l’énergie, nos rapports aux autres, accepter
de payer le vrai prix des choses, prendre le temps de vivre...), une simplicité volontaire qui permettrait de redonner la priorité
à la qualité de vie.
Après un passionnant tour d’horizon des problèmes écologiques de notre planète,
Yves Cochet et Agnès Sinaï (
4) s’arriment aussi à l’idée de décroissance matérielle.
Cet ouvrage très mordant nous mène dans les coulisses des négociations de l’Organisation mondiale du commerce, du
dernier sommet de Johannesburg, ou nous convie à la table des bras de fer menés par le lobby nucléaire. Il fait aussi
une analyse intéressante du déni de la crise écologique mondiale soulignant l’aveuglement des responsables politiques :
Jacques chirac a fait
« un discours enflammé (...) sur le développement durable à Johannesburg,
mais rien ne s’ensuivit ».
Les auteurs insistent sur le fait qu’il n’existe aucune instance mondiale « à la hauteur » capable de prendre en main
cette crise environnementale majeure.
.../...
2
Dénonçant cette indifférence coupable, ils rappellent également que les pensées marxiste et libérale se sont
« enfermées dans
la seule problèmatique production-consommation » et ne se sont jamais intéressées à la nature
autrement que comme source «
d’énergies ou de matières premières ».
Les auteurs souhaitent «
l’émergence d’un homo oecologicus qui sera constitutive de sociétés
faites d’attachements plutôt que d’individualismes.A chacun d’y oeuvrer, vite.
En deux générations, la situation peut changer. Dans deux générations, elle ne changera plus ».Philippe Bovet.
Richard Douthwaite, The Growth Illusion, New Society Publishers, Gabriola Island, Canada, 1999, 350 pages, 12.95 livres.
Lire Serge Latouche, “Pour une société de décroissance”, Le Monde diplomatique , novembre 2003.
Objectif décroissance, Vers une société harmonieuse, Parangon, Lyon, 2003, 220 pages, 13 euros.
Sauver la Terre, Fayard, Paris, 2003,280 pages, 190 euros .
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