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Le Figaro de ce jour se fend d'un article "Quand Himmler dessinait les plans d'Auschwitz" :
"Samedi, les quotidien populaire BILD a publié les plans originaux d'un important projet d'extension du camp d'extermination d'Auschwitz, retrouvés dans un apparement de Berlin. Les experts jugent qu'il s'agit d'une découverte de première importance.
Suit un article illustré de deux plans où sont indiqués les emplacements de "Gaskammer" (chambre à gaz) et de fours crématoires. Certaines pages seraient annotées à l'encre verte de la main même du Reichführer Heinrich HIMMLER, chef absolu des SS. Ces documents réfutent une fois pour toutes les affirmations selon lesquelles l'Holocauste n'aurait jamais eu lieu.
Ces documents sont présentés comme une nouveauté, ce qui est archifaux :
j'ai dans ma bibliothèque un livre de 1993 intitulé "Les crématoires d'Auschwitz" de J.C. PRESSAC (éditions du CNRS) où les plans en question + photos + documentation technique abondante sont relatés.
Dans la récapitulation chronologique, on lit à la date du 17/18 juillet 1942 :
"Seconde inspection d'Himmler à Auschwitz. Le 17, il visite la zone d'intérêts du camp, assiste à un gazage homicide à Birkenau et se rend au chantier de l'usine IG Farben à Monowitz."
Personne, à part quelques imbéciles obstinés, ne nie l'existence de chambres à gaz à Auschwitz, ni la responsabilité de H. Himmler dans la volonté
d'exterminer Juifs et Tsiganes d'Europe. Le seul point de désaccord entre historiens et politiques, c'est sur le nombre de victimes. Sur le monument officiel érigé à Auschwitz même, un premier chiffre de 4 000 000 de morts avait été inscrit. Il est aujourd'hui, toujours officiellement, de 1 500 000. L'article du Figaro indique 1 100 000 juifs . Sur France II, on parle de moins d'un million. Le livre que j'ai sous les yeux indique que le chiffre global à retenir est de 800 000 victimes.
Cette comptabilité macabre est peut-être sordide. Elle met en relief le degré de "victimisation" de certaines communautés.
J'ajoute que Béate et Serge KLARSFELD font partie des "remerciements à" cités par l'auteur.
Est-ce par hasard que cet article parait le jour même où l'on projette de réduire les jours de commémoration en France de douze à trois ? Ce qui serait une excellente mesure.
"Samedi, les quotidien populaire BILD a publié les plans originaux d'un important projet d'extension du camp d'extermination d'Auschwitz, retrouvés dans un apparement de Berlin. Les experts jugent qu'il s'agit d'une découverte de première importance.
Suit un article illustré de deux plans où sont indiqués les emplacements de "Gaskammer" (chambre à gaz) et de fours crématoires. Certaines pages seraient annotées à l'encre verte de la main même du Reichführer Heinrich HIMMLER, chef absolu des SS. Ces documents réfutent une fois pour toutes les affirmations selon lesquelles l'Holocauste n'aurait jamais eu lieu.
Ces documents sont présentés comme une nouveauté, ce qui est archifaux :
j'ai dans ma bibliothèque un livre de 1993 intitulé "Les crématoires d'Auschwitz" de J.C. PRESSAC (éditions du CNRS) où les plans en question + photos + documentation technique abondante sont relatés.
Dans la récapitulation chronologique, on lit à la date du 17/18 juillet 1942 :
"Seconde inspection d'Himmler à Auschwitz. Le 17, il visite la zone d'intérêts du camp, assiste à un gazage homicide à Birkenau et se rend au chantier de l'usine IG Farben à Monowitz."
Personne, à part quelques imbéciles obstinés, ne nie l'existence de chambres à gaz à Auschwitz, ni la responsabilité de H. Himmler dans la volonté
d'exterminer Juifs et Tsiganes d'Europe. Le seul point de désaccord entre historiens et politiques, c'est sur le nombre de victimes. Sur le monument officiel érigé à Auschwitz même, un premier chiffre de 4 000 000 de morts avait été inscrit. Il est aujourd'hui, toujours officiellement, de 1 500 000. L'article du Figaro indique 1 100 000 juifs . Sur France II, on parle de moins d'un million. Le livre que j'ai sous les yeux indique que le chiffre global à retenir est de 800 000 victimes.
Cette comptabilité macabre est peut-être sordide. Elle met en relief le degré de "victimisation" de certaines communautés.
J'ajoute que Béate et Serge KLARSFELD font partie des "remerciements à" cités par l'auteur.
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