pouvoir d'achat

"Nous avons deux options : soit on décide de faire de tous les salariés des actionnaires, soit on les intéresse directement et immédiatement aux résultats de leurs entreprises"
http://www.lemonde.fr/politique/article/2008/02/29/m-sarkozy-envisage-de-transformer-l-epargne-salariale-en-prime-annuelle_1017280_823448.html#ens_id=1017384

On commence à découvrir la poudre. C'est bien.

Quoi de mieux pour un travailleur que de recevoir à la fin de l'année ou du mois, un bonus correspondant au surplus des bénéfices de l'entreprise.
C'est un système utilisé par beaucoup d'entreprises au Japon, aux Usa. Par des entreprises qui n'ont pas que le désir de lucre dans la tête, mais aussi celui du bien être de leurs employés. En général, les patrons français sont extrêmement avares, cela va être dur de les convaincre de partager un peu leur magot.
J’ai cependant entendu un patron français dire que les entreprises ne devaient pas être cataloguées seulement par leur productivité mais aussi par leur capacité de produire le bien-être autour d'eux. Il a raison.
C'est de toutes façons le seul moyen de colmater la fracture entre patrons et salariés.
Encore une chose qui m'a frappé en France, c'est la mauvaise relation entre les protagonistes d'une entreprise: Cette haine du patron complètement archaïque et d'autre part la stupidité des entrepreneurs ne voulant rien partager.

C'est vrai dans de très grandes entreprises.
Mais dans les petites, la haine du patron existe, et pourtant elle n'est pas méritée.

Ces relations haineuses sont le fruit d'un siècle de marxisme...

On trouve de tout. Dans les grandes entreprises, c'est plus froid et impersonnel.
Dans les petites, il y a de formidables patrons, humains, dévoués et même généreux. En revanche, on y trouve plus d'incompétence car un patron ne peut pas être à la fois excellent meneur d'hommes, comptable, gestionnaire, acheteur, technicien, administrateur, commercial...Il n'a pas les moyens de s'entourer suffisamment de cadres spécialisés.

J'en ai même rencontré qui étaient de foutus fumistes et de sacrés incapables.
Il faut un diplôme pour être jardinier à l'EN mais n'importe qui peut s'établir patron sans la moindre compétence.
Un permis de conduire n'empêche pas les accidents et un diplôme ne serait pas une garantie contre la faillite mais les Chambres de Commerce et d'Industrie devraient se pencher sur ce problème.

En tout cas le savoir-faire ne vient pas toujours avec les diplômes.
Il y a des grandes entreprises qui se font beaucoup de soucis pour leurs employés. j'ai connu le cas d'un de mes amis qui travaillait pour une entreprise japonaise. Il avait certains problèmes personnels, ce qui a été détecté de suite par ses supérieurs qui lui ont demandé ce qui n’allait pas Ces derniers lui ont offert de suite le temps nécessaire (payé bien entendu) pour arranger ses affaires.

J'ai une grande sympathie pour laurence Parisot emportée dans une tourmente dont son intégrité personnelle n'est pas responsable.
Cette jeune femme qui connaît bien ses dossiers et dont l'expression et l'excellent français assez rare pour que même les journalistes saluent au passage la rigueur, semble prise au piège des magouilles de patrons voyous qui prolifèrent plus que jamais.
Les parents fondent une entreprise où des héritiers sans moralité ne pensent qu'aux profits.
Il faut avoir "l'innocence" (??) de Sarkozy pour croire de leur part à un renvoi d'ascenseur.
Le temps où les entrepreneurs en faillite se suicidaient pour échapper à la honte n'existe même plus dans les imaginations, maintenant ce sont les employés qui se suicident accablés par le stress. Après une mauvaise gestion les grands patrons, eux, ont des "golden"parachutes"

silence a écrit:"Nous avons deux options : soit on décide de faire de tous les salariés des actionnaires, soit on les intéresse directement et immédiatement aux résultats de leurs entreprises"
http://www.lemonde.fr/politique/article/2008/02/29/m-sarkozy-envisage-de-transformer-l-epargne-salariale-en-prime-annuelle_1017280_823448.html#ens_id=1017384

On commence à découvrir la poudre. C'est bien.

Quoi de mieux pour un travailleur que de recevoir à la fin de l'année ou du mois, un bonus correspondant au surplus des bénéfices de l'entreprise.
C'est un système utilisé par beaucoup d'entreprises au Japon, aux Usa. Par des entreprises qui n'ont pas que le désir de lucre dans la tête, mais aussi celui du bien être de leurs employés. En général, les patrons français sont extrêmement avares, cela va être dur de les convaincre de partager un peu leur magot.
J’ai cependant entendu un patron français dire que les entreprises ne devaient pas être cataloguées seulement par leur productivité mais aussi par leur capacité de produire le bien-être autour d'eux. Il a raison.
C'est de toutes façons le seul moyen de colmater la fracture entre patrons et salariés.
Encore une chose qui m'a frappé en France, c'est la mauvaise relation entre les protagonistes d'une entreprise: Cette haine du patron complètement archaïque et d'autre part la stupidité des entrepreneurs ne voulant rien partager.

Si un patron veut partager (je ne parle pas des petites entreprises où les salariés savent comment vit leur boutique) on dit tout de suite que c'est un nanti, que s'il donne ça à ses employés c'est que lui s'en met plein les poches et on parle du MEDEF et du CAC 40. Alors, le patron, il a compris et ne dit rien et ne donne rien non plus.

Et puis, il faudrait aussi que les employés comprennent que quand tout va bien, on tire des profits mais que quand tout va mal, il faut que tout le monde mette la main à la poche pour que l'entreprise continue à tourner.

Je tire aussi mon chapeau à Laurence Parisot.
Je la trouve à la fois performante et humaine, denrée rare de nos jours.

2014

Aïe! Ouille!!!

http://www.francetvinfo.fr/economie/commerce/pour-un-meme-panier-de-courses-121-euros-de-difference-entre-le-morbihan-et-les-hauts-de-seine_538585.html#xtor=AL-79-%5Barticle%5D

Des amis ont la chance de vivre à Strasbourg et achètent tous leurs produits en Allemagne. 25% d'économie. La vie en France est très chère.