ET POUR L'EGLISE CATHOLIQUE DE MON VILLAGE ? COMBIEN ? RIEN !
RÉCIT
Lors de ses vœux aux autorités juives pour la nouvelle année, le ministre de l'Intérieur a répondu à leurs craintes sur la laïcité.
L’endroit est inhabituel. Pour fêter le nouvel an juif, une tente a été dressée à l’angle de la rue de Courcelles et du boulevard de Reims, dans le XVIIe arrondissement de Paris, à l’emplacement du futur centre européen du judaïsme. C’est presque une tradition de la France républicaine : le ministre de l’Intérieur, chargé des cultes, vient, chaque année, présenter ses vœux de «chana tova» (bonne année) aux autorités juives. Habituellement, il est reçu à la synagogue de la Victoire, dans le IXe arrondissement. Mais, cette année, le président du consistoire central, Joël Mergui, a voulu ce symbole fort. «Le futur centre européen du judaïsme est le signe que les juifs ont un avenir en France», a-t-il plaidé, mardi soir, dans son discours à l’adresse du ministre.
Devant Manuel Valls, Joël Mergui a redit les inquiétudes de la communauté juive. «L’antisémitisme s’est installé en France», a-t-il regretté fermement, tout en souligant la bonne coopération avec les autorités pour assurer la sécurité des synagogues et des écoles juives. Consensuel, il a rappelé l’attachement des juifs français à la République. «La devise du consistoire est patrie et religion. Nous n’avons jamais eu de difficultés à vivre notre foi et à respecter les lois de notre pays», a-t-il encore ajouté. Toutefois, la multiplication des débats, tout particulièrement autour de l’abattage rituel, inquiète. Le président du consistoire estime qu’il y un risque d’entrave aux pratiques religieuses. Il a ainsi fait part de ses réserves à propos de la charte de la laïcité à l’école. «Certains articles pourraient servir de prétexte à des personnes de mauvaise foi», a-t-il déclaré. Dans les faits, un modus vivendi tacite s’est institué sur les absences, par exemple, des élèves pour les grandes fêtes juives. Une stricte application de la charte pourrait le remettre en cause.
Centre européen du judaïsme à 9 millions d'euros
Dans sa réponse, Manuel Valls dont l’entourage a montré quelques petits signes d’agacement aux propos de Joël Mergui, s’est voulu rassurant. «Il ne faut pas avoir peur de la laïcité», a-t-il lancé, soutenant la charte de son collègue, ministre de l’Éducation nationale, Vincent Peillon. Malgré ce différend, les relations semblent au beau fixe entre le ministre de l’Intérieur et la communauté juive. Manuel Valls partage ainsi l’analyse de cette dernière sur les nouvelles formes d’antisémitisme. Il a aussi confirmé la subvention de deux millions d’euros qu’apportera l’Etat au futur centre européen du judaïsme.
Dans les cartons depuis plusieurs années, c’est un projet d’envergure de 5 000 m2 sur cinq étages, comprenant notamment une synagogue, un hall d’exposition, des salles de réunion et des bureaux. Les travaux devraient commencer prochainement. Ils seront achevés au plus tôt en 2015. «La France compte la communauté juive la plus importante d’Europe», rappelle Joël Mergui, soulignant que le judaïsme français a une vocation particulière de rayonnement sur le vieux continent. Évalué à neuf millions d’euros, le projet de centre européen bénéficie de l'appui, outre de l’État, du conseil régional d’Ile de France (qui versera, lui, 700 000 euros) et de la mairie de Paris, propriétaire du terrain.
Bernadette SAUVAGET
RÉCIT
Lors de ses vœux aux autorités juives pour la nouvelle année, le ministre de l'Intérieur a répondu à leurs craintes sur la laïcité.
L’endroit est inhabituel. Pour fêter le nouvel an juif, une tente a été dressée à l’angle de la rue de Courcelles et du boulevard de Reims, dans le XVIIe arrondissement de Paris, à l’emplacement du futur centre européen du judaïsme. C’est presque une tradition de la France républicaine : le ministre de l’Intérieur, chargé des cultes, vient, chaque année, présenter ses vœux de «chana tova» (bonne année) aux autorités juives. Habituellement, il est reçu à la synagogue de la Victoire, dans le IXe arrondissement. Mais, cette année, le président du consistoire central, Joël Mergui, a voulu ce symbole fort. «Le futur centre européen du judaïsme est le signe que les juifs ont un avenir en France», a-t-il plaidé, mardi soir, dans son discours à l’adresse du ministre.
Devant Manuel Valls, Joël Mergui a redit les inquiétudes de la communauté juive. «L’antisémitisme s’est installé en France», a-t-il regretté fermement, tout en souligant la bonne coopération avec les autorités pour assurer la sécurité des synagogues et des écoles juives. Consensuel, il a rappelé l’attachement des juifs français à la République. «La devise du consistoire est patrie et religion. Nous n’avons jamais eu de difficultés à vivre notre foi et à respecter les lois de notre pays», a-t-il encore ajouté. Toutefois, la multiplication des débats, tout particulièrement autour de l’abattage rituel, inquiète. Le président du consistoire estime qu’il y un risque d’entrave aux pratiques religieuses. Il a ainsi fait part de ses réserves à propos de la charte de la laïcité à l’école. «Certains articles pourraient servir de prétexte à des personnes de mauvaise foi», a-t-il déclaré. Dans les faits, un modus vivendi tacite s’est institué sur les absences, par exemple, des élèves pour les grandes fêtes juives. Une stricte application de la charte pourrait le remettre en cause.
Centre européen du judaïsme à 9 millions d'euros
Dans sa réponse, Manuel Valls dont l’entourage a montré quelques petits signes d’agacement aux propos de Joël Mergui, s’est voulu rassurant. «Il ne faut pas avoir peur de la laïcité», a-t-il lancé, soutenant la charte de son collègue, ministre de l’Éducation nationale, Vincent Peillon. Malgré ce différend, les relations semblent au beau fixe entre le ministre de l’Intérieur et la communauté juive. Manuel Valls partage ainsi l’analyse de cette dernière sur les nouvelles formes d’antisémitisme. Il a aussi confirmé la subvention de deux millions d’euros qu’apportera l’Etat au futur centre européen du judaïsme.
Dans les cartons depuis plusieurs années, c’est un projet d’envergure de 5 000 m2 sur cinq étages, comprenant notamment une synagogue, un hall d’exposition, des salles de réunion et des bureaux. Les travaux devraient commencer prochainement. Ils seront achevés au plus tôt en 2015. «La France compte la communauté juive la plus importante d’Europe», rappelle Joël Mergui, soulignant que le judaïsme français a une vocation particulière de rayonnement sur le vieux continent. Évalué à neuf millions d’euros, le projet de centre européen bénéficie de l'appui, outre de l’État, du conseil régional d’Ile de France (qui versera, lui, 700 000 euros) et de la mairie de Paris, propriétaire du terrain.
Bernadette SAUVAGET
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